Serena
Dans les années 30, une femme de fer laisse sa vénalité s’exprimer en toute liberté après avoir convolé avec le patron d’une exploitation forestière de Caroline du nord.
1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Adaptations de romans en BD Auteurs nordiques La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Les Roux ! [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA
En 1930, dans les Smoky Mountains, un train entre en gare à Waynesville. Deux hommes attendent le retour de leur patron parti trois mois à Boston pour affaire et qui revient marié. Sacré Pemberton ! Dès la descente de la voiture de première classe, l’atmosphère change, quand elle apparait. Serena coupe le souffle de Wilkie et Buchanan. Elle devine d’entrée qui est qui, puis reprend l’un et l’autre sur leurs manières de serrer la main sans regarder droit dans les yeux. Buchanan prévient Pemberton qu’il est attendu par le vieux Hamon, sa fille et un nouveau-né. Le patriarche a un compte à régler avec le jeune marié. Serena s’interpose puis ordonne à Pemberton de régler cette affaire vite fait. Le vieux sort un couteau et fend l’air en s’approchant de sa cible. Malgré les cris de sa fille, il plante la lame dans le bras de l’homme d’affaire. Celui-ci la retire prestement et sort son propre couteau pour achever un vieux en bout de course et sans défense. Le shérif Mac Dowell arrive juste à temps pour demander des comptes à Pemberton, qui s’en tire avec une amende de 10$ pour désordre sur la voie publique…
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Date de parution | 07 Mars 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis assez impressionné par la BD qui reste sans concession jusqu'au bout, portée par un personnage féminin comme on en voit rarement. Et ça fait plaisir de lire quelque chose d'aussi poussé, d'aussi loin dans le personnage détestable de méchanceté mais toujours tenace. C'est une étrange histoire que nous avons ici, mélange de roman social à la Steinbeck mais où nous ne voyons que les riches et leurs histoires, vaguement commentés par des bucherons qui détaillent les horreurs s'accumulant autour de ce couple, et roman écologique, roman de couple. Très étrange couple d'ailleurs, lui qui fait figure de riche de bonne famille, héritier qui veut s'imposer et follement amoureux de sa femme. Elle, dure et dangereuse, impitoyable et sans jamais fléchir, mystérieuse jusqu'au bout, presque surnaturelle. Un ange de la mort, ou de la destruction, descendue sur Terre pour tout détruire. La BD parle de nombreuses choses, comme l'impact de l'homme sur son environnement, la soif de l'or et de la réussite, les riches et les pauvres, bien sur, mais aussi une certaine Amérique de la crise. L'ensemble est menée d'une main de fer par Serena, femme qui marque de sa botte l'imaginaire féminin. Rarement nous aurons eu le droit à une femme aussi dure, aussi virulente et aussi dangereuse. Il pourrait presque s'agir d'une origine à une super-vilaine tant le récit ne la fait jamais dévier ni faiblir. Je me répands en éloges et pourtant je limite ma note à 3 ? C'est que la fin ne me convainc pas totalement. Comme le souligne Ro, le "Juste nous deux" aurait gagné à être plus moteur de leur final, qui a été moins explosif que je ne l'espérais. Sans parler de l'incursion étrange du fantastique dans le récit à plusieurs moments, fantastique qui ne semble pas vraiment expliqué ou intégré. Cet entre-deux m'a assez peu satisfait. N'eut été la fin qui m'a laissé sur la mienne (de faim) j'aurais sans doute mis plus. Mais en l'occurrence je dirais que nous sommes sur un 3.5, allez, un 3.45. Et je ne parle même pas du dessin qui fait charbonneux nuancé par de rares touches de couleur : les cheveux de Serena mais aussi le sang, qui coulera bien trop dans le récit.
Je ne connais pas le roman dont cette œuvre a été tirée, ni son adaptation en film mais la version en médium bd m’a conquis, une belle petite réussite. Pourtant ça démarrait mal, il m’a fallu quelque temps pour succomber à la partie graphique, un style bien peu engageant de prime abord même si efficace et fluide. Puis petit à petit la magie opère, emporté par les couleurs et surtout le récit et son personnage central. J’ai vraiment pris mon pied avec ces 3 ingrédients. L’histoire m’a agréablement surpris par son cadre original, si je vous dis USA - 1930, vous me direz Prohibition, malfrats et incorruptibles, ici il n’en est rien. L’action se passe dans une chaîne de montagne proche des Appalaches, dans une exploitation forestière plus précisément, on va y suivre le couple de gérant, l’ambiance est loin d’être urbaine, un mix de western et modernité. J’ai particulièrement apprécié la découverte de ce microcosme, j’ai appris pas mal de chose. Le récit est très bien construit, une belle montée en puissance sur l’ambition du couple et en particulier de Serena, (anti)héroïne atypique : dure, froide, sans pitié et prête à tout pour arriver à ses fins. Elle est la grande réussite de l’album avec sa chevelure rousse qui tranche avec le décor morne. Franchement bien.
On m'a prêté cet album car au vu du contenu graphique aperçu en l'ouvrant, je n'aurais sans doute pas emprunté cette Bd en bibli ; le dessin est révélateur pour moi, ça me permet de déterminer si je vais lire ou non une Bd. Bon, je n'ai ni lu le roman ni vu le film, je n'ai donc que mon ressenti pour juge. Ce qui est très étonnant, c'est l'héroïne, c'est une femme au caractère de fer et à l'ambition dévorante qui laisse éclater sa froideur dès son arrivée au sortir du train à Waynesville ; sa vénalité et sa perfidie qui en font un personnage de femme de fort caractère à la fois fascinante et détestable, rendent ce récit glaçant. Dans un décor rude et viril de domaine forestier, l'ambiance est tendue et ponctuée de pics à faire froid dans le dos. A cela, s'ajoute le contexte historique de l'exploitation des ouvriers dans une Amérique des années 30 qui sort à peine de la Grande Dépression. Véritable thriller social, l'histoire est riche et addictive mais elle l'aurait été encore plus avec un dessin plus approprié ; en effet, je n'apprécie pas du tout ce dessin très épuré et aux couleurs ternes, il n'est ni joli ni expressif, ne met pas en valeur les personnages qui ont pourtant une solide profondeur, et ne me permet pas de me plonger totalement dans ce récit, quel dommage...
Voilà un album qui développe une histoire étrange, autour d’une femme aussi forte qu’énigmatique (et dérangeante), avec en sus une relation tout aussi étrange entre cette femme (Serena donc) et son mari. J’ai d’ailleurs apprécié de ne pas me voir livrées toutes les clés, un certain mystère restant, mystère accentué par la présence de l’âme damnée de Serena, qui exécute ses basses œuvres et donc le look (sorte de bossu manchot au teint livide et au visage abimé) signe la présence diabolique. D’ailleurs les cheveux roux de Serena ne sont-ils pas la marque du diable (comme on le pensait au moyen-âge) ? Le fait que l’histoire se déroule aux États-Unis durant la grande dépression des années 1930, avec son cortège de malheurs (on le voit ici avec ces pauvres travailleurs risquant leur vie pour gagner quelques dollars) renforce le côté noir de l’histoire. Serena est donc habitée par une ambition froide, qui la fait écarter tout ce qui peut lui faire obstacle, allant jusqu’au bout, que ce soit pour faire table rase autour de son mari, de ses placements fonciers (voir la déforestation forcenée, qui va de pair avec l’accumulation de morts aux allures de moins en moins naturelle). Si au début cette working girl fascine et attire, on perd rapidement l’empathie qu’elle pouvait nous faire ressentir, tellement son côté « obscur » ressort. La froideur avec laquelle elle se présente (y compris avec son mari) donne l’impression qu’elle porte un masque, et qu’elle est une sorte de personnage du théâtre antique – ce que la présence du « chœur » de bucherons qui commente ses actes confirme. Personnage énigmatique et malsain, Serena distille autour d’elle un poison qui agit plus ou moins rapidement. Le lecteur prend peu à peu conscience de son effet délétère sur l’environnement, humain ou naturel. Une histoire intéressante. Note réelle 3,5/5.
Bonne BD. Longue, inquiétante. C'est l'adaptation d'un roman de Ron Rash, (je ne connaissais pas cet auteur et ne saurais dire si ça surpasse ou non l'inspiration originelle), et l'album garde l'épaisseur psychologique qui souvent se perd au passage du roman à la BD. Le décor sombre et triste, seulement éclairé par la chevelure rousse de Serena, s'étend sur les plaines du far ouest, dans le milieu des exploitations forestières à la grande époque où tout était libre puisqu'on avait dépossédé les peuples autochtones. Les personnages principaux sont peu nombreux, et cela augmente l'attention portée sur eux et contribue à l'atmosphère de tragédie grecque. Les trois personnages de la couverture suffiraient presque à tenir en main le scénario, mais les seconds couteaux apportent leurs variations, et jouent parfaitement leur rôle : le répugnant docteur, la vieille mère voyante, le faible chérif qui réussit l'action de sa vie, la jeune innocente protégeant son enfant illégitime.... Et derrière tous ces rouages du drame, une sorte de chœur antique, ici composé d'ouvriers bucherons qui commentent les évènements, représentés à contre-jour, presque en silhouette sur une tache blanche où les cases disparaissent. La réussite principale de ce scénario est de nous faire glisser de la séduction vers la fascination puis la terreur à l'égard de ce personnage qui donne son nom à l'album et monopolise le pouvoir tout au long de l'histoire. Pour le dessin , il s'efface devant le déroulement de l'action et l'habileté de la mécanique narrative, et des dialogues. Peu de moyens : peu de couleurs, peu de précision, mais une charpente de la grille des cases (je crois que ça a un nom, mais je ne parviens pas à m'en souvenir) bien pensée et variée. Belle œuvre, tentaculaire, qui se referme sur notre gorge à chaque page tournée, mais finit par nous sortir la tête de l'eau à la dernière minute...
Après une adaptation cinématographique peu convaincante par la Danoise Susanne Bier en 2014, ce fut au tour, quatre ans plus tard, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (lui-même Danois également), de transposer en bande dessinée le roman de Ron Rash paru en 2008. Si la moulinette hollywoodienne en a fait un mélo hautement romanesque passablement édulcoré, le duo Pandolfo/Risbjerg semble non seulement avoir mieux respecté l’esprit originel du roman, mais il l’a magnifié. Pour les besoins de sa conversion en BD, Anne-Caroline Pandolfo a su parfaitement resserrer le scénario tout en y intégrant une tension omniprésente, faisant que d’emblée et jusqu’à la conclusion, le lecteur est littéralement happé. Et ce personnage de femme charismatique qu’est Serena n’y est pas pour rien. Lorsque celle-ci débarque avec son mari George Pemberton, dirigeant d’une exploitation forestière, dans la petite gare de Smoky Mountains en Caroline du Nord, dans le but de faire fructifier la compagnie, on comprend vite que c’est la jeune femme qui tire les ficelles. Dès la troisième page, l’image est frappante. En sortant du wagon, Serena suit son mari, qui du coup apparaît plus petit tandis qu’il a déjà posé le pied par terre. Avec son regard déterminé et son allure altière, elle s’impose comme la marionnettiste dominant son pantin de mari, ce que va confirmer la suite de l’histoire qui se lit comme un thriller palpitant où tous les coups seront permis. Loin du film lisse de sa compatriote, Terkel Risbjerg au dessin nous livre une version bien plus âpre du roman, avec son trait charbonneux qui va à l’essentiel, et c’est ce qu’on aime chez lui. Avec paradoxalement peu de détails, les expressions des visages sont très bien rendues, à commencer par le regard imperturbablement froid, sans émotion, de Serena. La mise en page est fluide et variée, et on apprécie la façon dont Risbjerg restitue les paysages de Caroline du Nord, un peu à la manière d’un peintre, prouvant sa maîtrise de la couleur comme du noir et blanc, ainsi qu’on avait pu le voir avec « Le Roi des scarabées ». Du grand art. Si la nature et le thème de l’écologie évoqués dans le livre de Rash sont bien repris ici— de l’écologie avant l’heure puisque l’histoire de déroule dans les années 30 —, les auteurs semblent s’être davantage centrés sur les personnages, mais en particulier, bien évidemment, sur celle qui donne son nom au titre de l’histoire. Serena domine tout le récit de son aura puissante et mystérieuse, reléguant toutes les autres figures au second plan. Serena est une calculatrice à sang froid et une prédatrice implacable — à l’image de l’aigle qu’elle va dresser pour décimer les serpents qui tuent les ouvriers de l’exploitation —, exterminant tout ce qui a le malheur d’être à sa portée, les âmes, les êtres, les arbres ou les animaux, animée par une haine profonde et dérangeante dont on ne connaîtra jamais l’origine. D’ailleurs, on ne saura jamais rien du passé de cette femme, aussi fascinante que détestable, et peu encline à laisser filtrer la moindre émotion. Du double dénouement – qui donne froid dans le dos et fait de Serena un être surnaturel et maléfique – on ne révélera évidemment rien… Une fois encore, les auteurs dressent le portrait d’un être hors normes. Férue d’adaptations, Anne-Caroline Pandolfo a ce talent certain pour détecter de bonnes histoires avec des personnages singuliers et marquants. Pourtant, il ne suffit pas de prendre un bon livre, encore faut-il savoir en faire une adaptation qui honore l’œuvre originale. Avec le concours de son brillant alter-ego Terkel Risbjerg, celle-ci a fait plus que l’honorer, elle l'a transcendé en se l’appropriant, lui donnant une nouvelle vie.
Cette BD présente deux qualités à mes yeux. La première est de mettre en scène un personnage féminin vraiment fort et assez original. La seconde est de le mettre en scène dans le cadre d'une exploitation forestière de Caroline du Nord durant la Grande Dépression de 1930, décor et époque charnière qui ont des allures de Far-West alors que la modernité et l'influence du gouvernement fédéral américain se font ressentir dans un cocktail qui change des sentiers battus des récits habituels. Mais revenons sur ce personnage féminin, Séréna. Très forte femme, elle commence par fasciner avant de finalement faire vraiment peur. Car Ron Rash, l'auteur du roman qui a été ici adapté, voulait créer un personnage de vilain(e), de véritable méchant. Avec elle, on regarde avec curiosité comment, par des actes d'abord durs mais acceptables, puis de plus en plus illégaux et violents, elle va, avec son mari, gravir les échelons de son ambition. Et on imagine bien que les grands caïds et magnats bien implantés qu'on voit jouer le rôle du méchant dans nombre de récits, films et autres BD, ont probablement suivi un parcours similaire, à la fois fascinant d'audace et méprisable de vilenie. Et comme il s'agit ici en plus d'une femme plutôt qu'un homme, c'est d'autant plus troublant. Le dessin est appréciable sans être totalement ma tasse de thé. Il manque parfois trop de finesse et de soucis du détail. Du coup, les expressions des personnages passent relativement peu à mon goût. L'intrigue est bien menée et prenante. J'ai été tout de même un petit peu déçu par les derniers chapitres et notamment par le fait que l'héroïne sombre trop dans la folie. L'une de ses motivations profondes ("rien que nous deux") disparaît d'un coup et ce brusque changement et cette plongée définitive vers la psychose peinent à trouver une explication suffisante dans l'information qu'elle a reçue à ce moment là. J'aurais préféré davantage de conflit intérieur pour un résultat plus crédible et moins artificiel. Mais pour le reste, c'est une bonne lecture, intéressante et bien racontée, et surtout avec un personnage féminin vraiment marquant.
Oh la très belle BD que voici. Adaptation d'un roman dont je ne connais rien, je me suis plongé dans cette oeuvre qui va nous dépeindre une femme forte dans un environnement et une époque où elles étaient plus reléguées à la portion congrue. Pemberton est le propriétaire d'une concession de bûcheronnage dans les Smoky Mountains, Caroline du Nord au début des années 30. Il va faire débarquer dans cet îlot de sueur, de sang et de mecs son épouse, Serena. Et loin de l'image d'Epinal de la femme précieuse, celle ci va d'abord se révéler une redoutable manager avant, progressivement, d'avaler ce cher Pemberton dans son ambition démesurée, en laissant ici puis là les cadavres des gens qui la dérangent. Ce qui est prégnant avec Serena, c'est qu'elle n'a aucun scrupule, aucun remord. Une personne est utile ou pas. Et si elle devient inutile, elle est mieux morte. A l'image de sa façon de gérer le cas de Galloway qui perd sa main, elle se révèle redoutable dans la lecture de l'âme humaine, elle qui semble en être dépourvue. Pemberton va d'abord suivre cette soif d'ambition et de pouvoir, avant lui aussi finalement de lâcher. La force du récit, outre la peinture de cette femme incroyable (belle, blessée, redoutable et froide), est aussi de souligner, par touches ténues mais subtiles, la grande dépression et ses conséquences sur l'emploi et les conditions sociales de l'époque, renforcée par une Amérique encore marquée par la violence où les explorateurs économiques remplacent progressivement les cowboys. De même, nous y découvrons l'absence totale d'équilibre pour l'homme blanc entre dollars et gestion maîtrisée de l'environnement. Ici, une forêt est rasée puis on se déplace, à l'instar de crickets à 2 pattes. Le dessin n'est pas très joli de prime abord. Pour autant il n'est pas non plus désagréable et il va finalement s'avérer excellemment choisi pour "optimiser" les éléments climatiques, pour démonter cette massive déforestation, pour amplifier les comportements et caractères des protagonistes. Vraiment du très très bon.
Ce titre qui est issu d'un roman à succès de Ron Rash risque de sévères critiques de ligues féministes. En effet, il a malheur de décrire le portrait d'une femme dans tout ce qu'il y a de plus vil, de plus vénale et de plus horrible au niveau du comportement. On ne pourra difficilement faire pire. Il parait que notre héroïne d'Hunger Games à savoir Jennifer Lawrence s'est essayée à la version cinématographique de ce roman portant le même nom en 2014 et cela a été un flop retentissant. Elle n'était visiblement pas assez crédible ou convaincante pour ce rôle de méchante perfide. Pour autant, je dois bien avouer que la bd m'a beaucoup plu. Le récit se déroule dans le contexte économique de la crise de 1929 et notamment dans l'industrie du bois. On apprend qu'être bûcheron était alors un métier plus que difficile où on avait de grande malchance de perdre la vie entre une branche acérée, un coup de hache mal placé ou encore les crotales vénéneux. Une bonne mise en scène, un format très grand qui laisse admirer le graphisme, aucun temps mort. Bref, c'est une bd très réussie sur le fond et sur la forme. On se souviendra longtemps de Séréna en espérant ne jamais la croiser dans nos vies.
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