Minivip & Supervip
Sous couvert d’une connotation fantastique teintée d’humour décalé, Minivip & Supervip aborde, de manière enlevée et avec style, les thématiques de la différence, de l’entraide et de l’écologie.
Environnement et écologie
Terre. Pollution, 99,999%. Dans un temps où les automobiles dominent la planète, vivent les frères VIP, issus d’une souche glorieuse de super-héros dont le but a toujours été de protéger les opprimés. Supervip est beau, fort et invulnérable, tandis que Minivip est peu gâté par la nature, faible et vulnérable. Très loin d’eux, sur une planète nommée Sparky, sévit Sa Fertilité, qui depuis des années, a contribué à polluer la Terre afin de pouvoir y faire éclore 500 000 de ses meilleurs oeufs. Son objectif : dominer le monde ! Son plan implique l’utilisation de mystérieux « va-et vients », capables de télétransporter instantanément ceux qui sont visés par les rayons. Mais l’un d’eux a disparu... Minivip et Supervip, réussiront-ils à s’unir - l’un avec sa force, et l’autre avec son intelligence - afin de déjouer ce plan et éviter l’invasion de la Terre ?
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Date de parution | 06 Juin 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je n'ai pas du tout accroché à cette (très lourde) série. Pire j'aimerais que les concepteurs d'un projet qui se présente comme un pamphlet écologique anti carbone m'expliquent le besoin d'écrire une histoire à rallonge de 275 pages pesant 1375g ! J'y vois comme une contradiction interne à la thématique principale. Le comble est que la série est souvent cataloguée jeunesse alors que la simple manipulation du livre relève du tour de force pour ne pas décoller la couverture. Comme j'ai trouvé l'intro très ennuyeuse je n'ai pas du tout été motivé pour tourner des pages à l'humour assez basique, incertain et daté. Le graphisme très cartoon est soigné mais la mise en couleur souvent sombre a fini de me décourager. Lecture médiocre et décevante
Ouhhhhh la grosse déception !!! Moi qui suis un grand fan de Gregory Panaccione et qui avait même eu la chance de réaliser une interview de lui à Angoulême l'an passé, j'avoue être complètement passé à côté de cet album. Sans doute en attendais-je trop, ou tout du moins pas cela, surtout dans cette magnifique collection Métamorphose de chez Soleil que je suis avec assiduité pour la qualité de ce qu'elle propose et son ton un peu décalé et sombre qui font sa marque de fabrique. Or là, point de tout cela. Enfin j'exagère un peu, car côté présentation rien à redire. Métamorphose sait toujours accorder un soin particulier aux albums qu'ils proposent et c'est encore le cas. Mais pour ce qui est de l'histoire j'ai eu l'impression de me retrouver face à un dessin animé pour enfants couché sur le papier. On est à mon sens ici loin de ses albums tout public avec ses différents niveaux de lecture auxquels il m'avait habitué. L'humour, les personnages, les situations, rien ne m'a emballé. J'ai presque trouvé ça grotesque, trop cartoonesque à mon gout. Alors oui, on retrouve son trait caractéristique qui fait sa marque de fabrique et qui sied très bien à cette histoire malgré tout, mais quand on ne rentre pas dans une histoire et que l'ennui pointe rapidement son nez (surtout dans un album de 275 pages) la déception est inévitable. Dommage.
On peut dire que Soleil a fait fort pour accoucher du petit dernier de la collection Métamorphose, « Minivip et Supervip ». Présenté dans un tirage soigné avec vernis sélectif pour la couverture, l’éditeur a fait appel à un vétéran de l’animation italienne, Bruno Bozzetto, et à Grégory Panaccione, figure montante de la BD européenne. Récompensé par un Ours d’or à Berlin en 1990, le Milanais a ressorti ses propres archives pour ce one-shot dérivé de son long métrage de 1968, méconnu de ce côté-ci des Alpes, « VIP, mon frère Superman », avec ses deux héros improbables, parodies des surhommes marvelliens d’outre-Atlantique. Quant à Panaccione, jeune quinqua arrivé tardivement dans la BD mais déjà remarqué pour Un océan d'amour et sa série Chronosquad, il a su réactualiser l’univers « sixties » de l’Italien sans en dénaturer l’esprit, un rien provocateur. Son dessin « cartoonesque », graphiquement très abouti, dynamise parfaitement cette histoire aux rebondissements multiples, entre la fable écolo et le pastiche SF. Jouant davantage sur le visuel, ce pavé de 280 pages sans temps morts se lit plutôt vite, et, de façon fort logique, donne parfois l’impression de regarder un dessin animé (il suffit de visionner la bande-annonce pour comprendre). Résultant d’une mise en page serrée, le mouvement est punchy et les trombines des personnages, qu’elles soient flegmatiques ou hallucinées, produisent leur effet comique à plein. Seul bémol, les répliques ne sont pas toujours drôles et la narration tend parfois à s’égarer dans des délires quelque peu tortueux qui diluent la tension censée habiter le récit, même si bien sûr, on est davantage dans le registre de la dérision. « Supervip et Minivip », ces deux frangins héros plus « anti » que « super » dont on retient surtout la capacité à commettre des gaffes, sauront-ils trouver leur public au-delà de l’Italie ? En tous cas, cet album « jeunesse-mais-aussi-pour-toute-la-famille » ne manque pas d’atouts pour les y aider, avec notamment cette galerie de créatures décalées et hilarantes (l’Impératrice « Fertilité », petite sœur de Jabba the Hutt, Sing-Song, le gorille aux angoisses shakespeariennes, ou encore Sterminator, géant vert très benêt à la syntaxe fantaisiste). Avant de téléporter sur une planète lointaine nos deux zigues en collants, on peut donc les inviter dans son salon de lecture, tout en les priant bien évidemment de ne pas faire de zèle…
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