La Véritable Histoire vraie (Les Méchants de l'Histoire)
Biographies véridiques quoique ponctuées d'humour de personnages qui ont marqué l'Histoire par leurs exactions et les morts qu'ils ont volontairement causées.
Consensus sur une BD Documentaires L'Histoire pour de rire !
Si le personnage du comte Dracula parle à tout le monde, peut-être est-ce moins le cas de Vlad III Basarab, dit l'Empaleur. Pourtant, le vampire de Bram Stoker s'inspire directement de ce prince de Valachie aux méthodes sanguinaires, qui régna durant le XVème siècle. Bien qu'il soit resté célèbre pour avoir souvent eu recours à la torture dite du pal, on méconnaît cependant sa véritable personnalité. Né Caius Julius Caesar Germanicus, Caligula (12-41) est le troisième empereur romain. Celui que l'on surnomma "l'empereur fou", inventeur de la fameuse devise "Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !", eut un règne bref et chaotique, achevé dans le sang malgré des débuts prometteurs. Il reste dans l'Histoire comme l'un des symboles de la déraison et du pouvoir criminel. Mais Caligula était-il aussi fou et méchant que cela ? Biographies véridiques quoique ponctuées d'humour de personnages qui ont marqué l'Histoire par leurs exactions et les morts qu'ils ont volontairement causées.
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Date de parution | 29 Juin 2018 |
Statut histoire | Une histoire par tome 7 tomes parus |
Les avis
Une série un peu surprenante, et selon moi bancale. L’idée est de faire une série de one-shot (une collection plutôt selon moi) pour présenter quelques « grands méchants » de l’Histoire. Ptiluc avait déjà fait quelques choses sur quelques-uns de ces super-méchants dans La Foire aux Cochons, mais là on est plus sur des biographies. Le problème vient surtout du positionnement. En effet, ça n’est pas vraiment une vision déconne, au contraire, les scénarios sont généralement touffus, denses – parfois trop pour le peu de pagination – et ça vire plutôt à la version « légère », parfois un peu amusante (mais pas trop finalement) de l’Histoire. C’est bancal, parce que j’ai trouvé du coup que le sérieux – qui semblait devoir l’emporter vu qu’on n’est pas sur de la caricature ou de l’humour pur – n’était pas toujours convaincant (du moins sur les albums – Hitler/Torquemada/Robespierre) que j’ai eu l’occasion de lire. Des trois que j’ai lus c’est le Robespierre qui m’a le plus déçu. Il faut dire que demander à Michel Onfray d’être l’un des deux « cadreurs » en fin d’album est grotesque, tant on sait qu’il déteste tout ce qui chez Robespierre s’oppose à ses idées d’extrême droite. Il n’est d’ailleurs aucunement historien ou spécialiste de la période. J’ai trouvé cet album sans saveur, véhiculant pas mal d’idées – mal – reçues. Comme en plus je ne suis pas fan du dessin de Bercovici (très lisible au demeurant) … Surtout, je ne vois pas ce que Robespierre vient faire ici en tant que « méchant de l’Histoire ». Il y a déjà là des choix idéologiques discutables ! Celui sur Hitler est pas mal (celui que j’ai préféré des trois lus), mais en 48 pages, c’est difficile d’être exhaustif, comme on a voulu l’être ici, d’où pas mal de frustrations. Mais le dessin de Ptiluc passe très bien – même si ses rats font immanquablement penser aux souris de Maus (Spiegelmann ayant beaucoup plus développé son sujet – qui n’est pas exactement le même). Enfin, Torquemada était l’album qui m’intriguait le plus, tant ce personnage est moins « connu » que les autres, et que la « matière » était sans doute moins fournie pour traiter cette « biographie ». Mais du coup on risquait moins de frustration que pour Robespierre ou Hitler. D’ailleurs, singulièrement, la pagination est bien moins épaisse – et le dossier final hélas réduit à la portion congrue. C’est dommage, c’est avec ce genre de personnage que la collection pouvait davantage sortir des sentiers battus. Je suis sorti de cet album avec un avis mitigé Note réelle 2,5/5.
Au départ, l’idée était bonne : raconter la vie de personnages historiques très méchants et essayer de nous faire comprendre comment ils ont pu en arriver là. Ça c’était l’idée ! A l’arrivée, c’est une série aux scénarios très complets, très denses, trop denses peut-être, mais vraiment intéressants. Chaque album étant conçu en collaboration avec un conseiller historique – comme Johann Chapoutot pour Hitler – on comprend mieux que le scénariste ait voulu TOUT mettre. Et c’est un peu trop linéaire et trop rempli. Pour moi, l’album sur Hitler est le meilleur au dessin comme au scénario. On comprend beaucoup de choses sur le comportement de ce monstre et on voit comment s’enchaînent les étapes de sa vie avec leurs doses de frustrations. Beaucoup d’histoire, un peu d’humour qui vient alléger le récit pour une série qui n’est pas forcément à acheter mais à lire. Mes albums préférés : Hitler, Robespierre et Staline.
Je parlerai ici uniquement de l'album concernant la vie de Vlad Tépès dit l'empaleur et à l'origine du mythe du vampire. En premier lieu je dirai qu'il faut s'accrocher aux branches non pas du pal car il n'en possède pas, mais à celle de l'histoire du XV ème siècle dans les vertes contrées de l'Europe de l'est et possédant une frontière fort mouvante avec l'empire ottoman. Si vous n'avez pas fait une fac d'histoire option fin du moyen âge il va vous falloir faire de nombreuses pauses dans votre lecture et recourir à internet pour ne pas être totalement largué, et encore. Je crains d'ailleurs que ce foisonnement soit rédhibitoire pour la majorité des lecteurs. Bon après lisons les choses dans un premier degré qui nous montre un homme de son temps, c'est important, qui use de méthodes radicales contre ses opposants. L'humour présent tout au long du récit n'est pas celui qui me fait le plus marrer, mais bon dans l'ensemble ce n'est pas trop envahissant. Quant au dessin de Solé ben c'est du Solé quoi, pour ma part ce n'est pas le plus transcendant qui soit. Au final un album sympathique mais bien trop touffu historiquement parlant.
2.5 J'ai lu quatre albums de la série et je ne pense pas en lire d'autres. Ce sont des albums qui racontent la vie de personnages tristement célèbres et les faits sont authentiques même s'il y a de l'humour pour ne pas rendre le tout ennuyeux. C'est le genre de biographie où les auteurs parlent d'un peu trop de choses et du coup rien n'est vraiment très développé. Il y a aussi le fait que le dessinateur change à chaque album ce qui fait que l'appréciation varie selon ce que pense un lecteur du dessinateur. C'est ainsi que je pense que ce n'est pas un hasard si l'album auquel j'ai le mieux accroché est celui d'Hitler dessiné par Ptiluc, un dessinateur dont j'adore le trait. Ce qui m'a surtout gêné c'est que la narration était peu prenante. Il se passait des événements historiques intéressants sous mes yeux, mais c'était raconté de manière peu passionnante. Globalement, les 4 albums que j'ai lus se laissent lire à l'exception de Caligula. Comme l'a écrit Ro, il y a tellement de personnages qui apparaissent et disparaissent rapidement que cela devient vite confus et du coup je me suis ennuyé en lisant cet album. Une série intéressante si on aime les biographies en BD.
Je n’ai lu que le premier tome (qui ne m’a pas encouragé à persévérer dans la série). Une bio retranscrite en bd sur Dracula, personnage intriguant s’il en est, a titillé ma curiosité. De plus, le dessin à l’avenant de Julien Solé (une belle découverte) a achevé de me convaincre. Cette bd fourmille de détails (et de pals) sur la vie de Dracula. Certes, c’est intéressant et instructif mais tout y est trop condensé pour tenir dans un seul opus. Du coup, c’est ardu. On s’y perd vite dans ces batailles et ces jeux d’alliances éphémères. Reste un respect chronologique des événements et un humour distillé à petite dose plutôt bienvenu pour faire passer la pilule. Les jeux de mots ne manquent pas (à l’image de Goscinny). Bref, une lecture riche en enseignements mais on frise l’indigestion (pour ma part).
Note : 2.5/5 Deux albums sont parus à ce jour dans cette série, et s'ils partagent tous deux le même scénariste, c'est pourtant bien à cause du scénario que l'un des deux m'a déçu par rapport à l'autre. Il s'agit d'y raconter la vie de personnages qui sont restés célèbres dans l'Histoire pour leurs exactions et les meurtres qu'ils ont commis en étant au pouvoir. Nous avons d'abord droit au fameux Dracula, le vrai personnage historique, prince de Valachie au XVe siècle connu aussi sous le surnom de Vlad L'Empaleur, puis ensuite à Caligula, empereur romain qui a révélé sa folie meurtrière après avoir pris le pouvoir. L'un a tué et fait empaler des milliers de militaires et civils, femmes et enfants. L'autre a fait régner la terreur dans l'Empire Romain par ses comportements extravagants et déments, décidant de la mort et de la torture de ceux qui le côtoyaient au gré de ses caprices et idées folles. Bref, de purs méchants. Pour le premier album sur Dracula, c'est Julien Solé qui est au dessin, tandis que pour celui sur Caligula, c'est Fredman qui s'en charge. Même si leurs styles sont très différents, ils sont tous les deux bons et agréables. Leur trait est léger et convient bien pour des récits où l'humour pointe régulièrement le nez, tant dans la mise en scène que dans les dialogues. Le contenu de ces albums est authentique, détaillé et vérifié par de vrais historiens. On y découvre la vie de ces personnages de leur naissance à leur mort avec toute la complexité qui les compose. Il est en outre rendu plus sympathique par de régulières touches d'humour. Et pourtant je n'ai pas pris le même plaisir à les lire. L'album sur Dracula n'est pas mauvais. J'ai beaucoup aimé ce que j'ai appris en le lisant et, autant la vie de Vlad Tépès est incontestablement édifiante, autant on pouvait presque comprendre son comportement férocement sanguinaire compte tenu du dangereux chaos politique et militaire qui régnait dans cette région d'Europe à l'époque. Pourtant la narration n'est pas très engageante. Les faits se succèdent, sans réelles explications, et un lecteur non averti risque de ne pas bien comprendre tous les passages, de s'y perdre dans les tours et détours de la vie du personnage principal. C'est un peu embrouillé et aussi légèrement trop dense en informations, ne permettant pas une lecture fluide et claire. En outre, l'humour ne m'a pas vraiment amusé. Il permet quand même d'alléger un récit qui autrement aurait été probablement trop noir et sanglant. Mais c'est l'album sur Caligula qui m'a déçu. Il est trop confus et raconté d'une manière qui noie le lecteur sous les informations et les successions de faits sans fournir d'explications d'ensemble. Les noms des innombrables centurions, préfets et autres sénateurs s'y mélangent ou apparaissent le temps d'une planche avant de disparaître, et on s'y perd dès les premières pages. Tant et si bien que la lecture devient pénible et qu'il faut s'accrocher pour bien saisir les tenants et aboutissants de la vie édifiante de cet empereur romain. J'avais lu récemment une biographie en 5 pages du personnage dans le recueil Le Grand Livre des Barjos et j'avais déjà pu y découvrir à quel point il était effectivement mortellement dingue. Cette biographie était fonctionnelle car elle allait à l'essentiel. A l'inverse, dans cet album, l'accumulation de détails et d'informations casse la fluidité de la lecture et brise son message. C'est bien dommage.
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