Mordillo
La poésie et le charme d'un dessin qui a fait le tour du monde, doublé d'un sens du gag inimitable. Voici Mordillo !
Absurde Auteurs argentins BD muette
Guillermo Mordillo est né le 4 Août 1932 à Buenos Aires, en Argentine. Il travaille tout d'abord dans la publicité et illustre les contes de Charles Perrault. Agé de seulement 20 ans , il fonde alors le studio "Calas", spécialisé dans la production de dessins animés. En 1955, il émigre à Lima, au Pérou, où il réalise quelques campagnes publicitaires. Cinq ans plus tard, il s'installe à New York, puis part pour Paris en 1963. Là encore, il officie dans la communication, avant de dessiner quelques illustrations et Bandes Dessinées humoristiques, publiées dans "Lui", "Paris-Match", "Marie-Claire", "Pif Gadget", etc. A la fin des années 70, on le retrouve à Ibiza en Espagne. Il y conçoit quelques dessins animés, puis concentre sa production sur l'Allemagne et l'Angleterre, où il connaît une notoriété importante. A la lisière de la Bande Dessinée et de l'illustration, Guillermo Mordillo sait jouer avec les codes même du genre et ravit son lectorat par un graphisme tout en rondeurs. La particularité de ses BD ? Il n'y a pas de texte, les gags parlent d'eux-mêmes. En langue française, il publie ses ouvrages aux éditions du "Kangourou", chez "Glénat", chez "Harlin Quist", chez "Vents d'Ouest", etc.
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Date de parution | Octobre 1975 |
Statut histoire | Strips - gags 14 tomes parus |
Les avis
Célèbre pour ses posters et puzzles bourrés de détails que l'on déguste à faire ou à offrir (surtout qu'ils sont thématiques), je ne savais même pas que des albums de Mordillo sont cachés dans les bacs de bibliothèque. J'ai apprécié des gags plus dépouillés que ces posters, laissant place au burlesque mais aussi à la rêverie, un peu comme "la linea" dans un autre style. Très old-school, le style et les couleurs les rendent intemporels. En parcourant les avis, on aime ou on aime pas. Mais il y aura toujours un dessin qui vous fera de l'oeil tant les thématiques sont nombreuses.
Comme Serre, Mordillo est considéré comme un dessinateur de dessin humoristique, mais il a parfois approché la bande dessinée d'une façon un peu hybride avec ses célèbres Girafes que j'ai découvert dans Pif-Gadget vers 1972 ; d'emblée j'ai accroché à ce type d'humour et à ce dessin qu'il a servi avec une qualité extraordinaire dans des situations cocasses et surréalistes. Mordillo s'est rendu célèbre avec ses buildings, ses labyrinthes, ses montagnes et ses jungles colorées où ses petits bonshommes aux gros nez et aux formes rondouillardes se plaisent à évoluer. A mi-chemin entre BD et illustration, il propose des gags toujours muets basés sur l'absurde et agrémentés de couleurs vives. Le tout est toujours d'une grande finesse. On regarde, on observe avec délice tous les détails, on y revient... un vrai régal. Je le place à égalité avec Serre parmi les meilleurs humoristes du dessin. Pas besoin d'avoir tous les albums, on peut lire les "Opus" en biblio, et posséder au moins "Mordillo Football" (avec préface de Pelé) qui est certainement son meilleur.
Ah Mordillo, les barres de rire quand je découvrais ces merveilleuses pages colorées avec ces petits bonhommes blancs et rondouillards. Pas (besoin) de texte pour se régaler de ces petits strips vraiment drôles pour la plupart et emprunts d'une certaine poésie assortie elle d'un aspect portnawak du meilleur effet. Les couleurs seraient pourries ailleurs mais elles soulignent à merveille l'incongruité d'une flore, d'un lieu bref du tout bon. Je ne conseille néanmoins pas l'achat (à modeste prix pourquoi pas) parce que c'est très vite lu et que les albums sont irréguliers et certains gags se retrouvent ici et là. Mais à feuilleter rapidement dans toute bonne bibliothèque municipale. Du plaisir.
Un dessin tout en rondeur et répétitif, des albums qui se lisent très vite, des couleurs très datées et sans nuance. Et pourtant, c'est souvent drôle. Non pas d'un humour de rentre dedans, au forceps, mais au contraire fait de poésie, de désuet et d'absurdité revendiqués. Si les albums de Mordillo, qui jouent toujours sur un gag visuel, peuvent paraître lassants, j'y vois moi une créativité toujours renouvelée. Je possède les Opus et d'autres "thématiques" ("Mordillogolf"; "Mordillo football"). Je ne les relie pas tous les jours ni en intégralité dans la foulée, mais j'en relis souvent des extraits, et toujours avec plaisir. Il y a là un ton, intéressant et original, que je n'ai pas retrouvé ailleurs. Note réelle: 3,5/5
J'adore l'humour absurde et poétique de Mordillo, ces décors improbables entre Kafka et Little Nemo : jungles de carton-pâte aux plantes grasses dodues, dans lesquelles un Tarzan rebondi saute de liane en liane, grands ensembles d'immeubles cages à lapin qui se poétisent par la grâce d'un détail incongru, maisons de poupée juchées au sommet d'improbables mesas... J'adore les personnages patatoïdes de Mordillo, parfois entièrement nus pour simplifier le dessin, leurs expressions impavides face à l'absurdité de leur environnement. J'adore le dessin rond et coloré comme un chewing-gum de Mordillo, qui m'a permis de l'apprécier très jeune. Avec Quino et Sempé, l'un de mes dessinateurs préférés de gags en une image.
Recueils de gags souvent absurdes mais qui peuvent à de rares occasions servir de base à une réflexion plus profonde, ces albums se lisent très vite. Je trouve à la série pas mal de similitudes avec les « Clin d'oeil » de Ernst. Personnages flegmatiques, situations absurdes, humour décalé, gags en un dessin, on est clairement dans la même catégorie. Le trait de Mordillo est très bon mais, à force d’illustrer toujours les mêmes personnages et de regrouper dans ses tomes des gags provenant du même thème, il a vite tendance à me lasser. Je zappe alors pas mal de pages pour me focaliser sur ceux qui retiennent le plus mon attention. Je ne crois pas que l’acquisition se justifie. Personnellement, j’ai opté pour l’achat de deux, trois posters qui décorent mon … wc. A emprunter à l’occasion, donc mais cette lecture ne vous occupera pas bien longtemps.
Une page un gag. Ah les petits bonhommes aux nez ronds, inoubliables ! Une série qui me faisait bien rire étant gamin et qui garde une certaine fraîcheur bien que les idées en elles mêmes perdent un peu de la leur, de fraîcheur, au vue de la répétition de certains gags. Mais ils restent néanmoins agréables. Car Mordillo c'est quand même le charme et la poésie ! Certes, je ne rigole plus autant qu’à la "bonne époque" mais je prends toujours plaisir à lire les quelques tomes que je connais pourtant pas mal. Un peu burlesque, une pointe de lyrisme, "débile" parfois, et certaines fois si justement pensé... Un petit plaisir qui ne se refuse pas quand cette série passe par là. 10/20
Déjà que sur un tome je trouve les gags répétitifs, alors quand je vois qu'il y a 9 tomes, je me demande bien si il est possible de trouver un semblant de renouvellement quelque part. On ne compte plus le nombre de pages qui mettent en scène la pratique d'un sport dans un endroit insolite : Un match de foot sur une ile déserte, un match de foot au sommet d'un immeuble, un match de tennis au sommet d'un immeuble, un parcours de golf au sommet d'un immeuble.... Hum hum. On ne tombe pas dans l'ennui car c'est hyper vite lu, mais un album n'arrachera pas plus de quelques sourires. Peut être que ça marche mieux avec les gamins, mais moi je trouve les strips lourdingues et répétitifs au possible.
Note approximative : 1,75 J’ai commencé par lire « Mordillo, girafe » et je me suis dit que cette bd était de la grosse m****. Puis, j’ai lu d’autres albums à la bibliothèque, et j’ai un peu plus apprécié. Je trouve que le dessin minimaliste est très moche, je ne l’apprécie guère. Idem pour les couleurs. Les gags me font pas trop rires, 1 ou 2, un peu plus m'ont fait sourire (mais ce n’ai pas très subtile comme humour). Il y a un autre truc que je n'apprécie pas : exemple : dans un album il y a un gag sur une girafe, puis dans l'album spéciale girafe, l'auteur reprend le gag qui est déja parue. Même pas foutus de réinventé d'autres gags. C'est se f***** de la g***** du monde. Donc cette bd vaut plus un 2/5, mais quand je lis un album « Mordillo » même quand je ris, je me rappelle de « Mordillo girafe » ce qui me gâche un peu la lecture.
"Mordillo" est une BD qui vaut la peine d'être lue (plutôt regardée) mais pas possédée. L'auteur nous offre dans ces albums de beaux dessins humoristiques et parfois poétiques ou absurdes. J'aime bien les couleurs et le dessin tout en rondeur ainsi que le type d'humour. Ce que je trouve fort dans "Mordillo" c'est qu'il n'y a aucun texte, le dessin se suffit à lui même. Allez le consulter à la bibliothèque.
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