Le Tailleur de pierre
Troisième adaptation d'un roman de Camilla Läckberg par le duo Léonie Bischoff/Olivier Bocquet. Secret de famille, isolement et personnages pittoresques au programme.
Adaptations de romans en BD La BD au féminin Pays scandinaves Secrets de famille...
Le corps d'une fillette est retrouvé, noyée dans la mer à Fjällbacka. Mais certains points mènent à croire que sa mort n'a pas été accidentelle. Patrick Hedström, un agent du commissariat de Tanumshede, se charge de l'enquête. Après avoir reconnu la fillette, il se rend compte que c'est la fille de l'amie de sa femme. En s'enfonçant dans l'investigation, il plonge dans un tourbillon de secrets noirs et de meurtres qu'il ne soupçonnait pas.
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Date de parution | 06 Juin 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'insiste un peu trop sans doute, mais j'ai profité d'avoir accès à la BD pour la lire et confirmer mon avis sur le genre. Et oui, j'ai pas envie de lire plus de Camilla Lackeberg, je confirme ! C'est assez proche de ce que j'ai lu dans La Princesse des Glaces, avec des gens qui ont des vies horribles et une enquête pour meurtre qui se développe. Sauf que je dois dire que la résolution n'est pas franchement mieux, d'ailleurs j'ai trouvé plusieurs trucs incohérent mais il n'est pas exclu que je n'ai pas tout compris. Il faut dire que j'étais franchement peu dans l'histoire, les intrigues familiales lourdes comme ça ne m'intéressent pas. D'autre part, le début assez long est intéressant mais quasiment pas lié au reste. Ce n'est pas le rattachement final qui m'a permis de mieux comprendre, on dirait vraiment que c'est détaché du reste de l'histoire. Pour le reste, le dessin est dans la même veine, et j'ai noté vers la fin de l'histoire qu'il s'agit des mêmes protagonistes que dans La Princesse des Glaces. Mais je dois dire que leur vie m'importait assez peu au final, donc même ça ne m'a pas attiré. En fait, je pense que le genre du polar n'est pas pour moi, vraiment pas. C'est trop glauque, trop sombre, les personnages devraient tous passer voir un psy et il y a une concentration de meurtre dans les petites villes qui frise le ridicule. C'est le genre que je n'aime pas, dans sa globalité, et les différentes histoires que j'ai lu d'elles ne me donnent pas envie de m'intéresser à ce que l'autrice a écrit d'autre. Je vais rendre la BD et passer à autre chose !
Très bonne BD mais dans le genre glauque nordique... Faut aimer. Les polars n'ont pas pour vocation de respirer la joie de vivre, certes, mais les romans scandinaves donnent souvent naissance à une espèce de tristesse du quotidien, dans laquelle surgissent des personnages qui fermentent des déviances psychologiques de longue haleine qui finissent par aboutir au drame. Une atmosphère qui laisse un goût amer, avec le sentiment que rien de toute cette histoire n'aurait pu être évité. Pourtant ça commence en été 1923 sous le soleil d'une balade à vélo de deux élégantes jeunes filles, l'une est une fille à papa perverse dont on suit les aventures, de ci-de là, avec une sorte de détachement. Puis l'action se décale en 2003, une enquête débute par la découverte du corps sans vie de Sara, petite fille de la voisine de l'enquêteur. Le jeu consiste à raccorder les deux histoires, apparemment sans lien. Les romans de Läckberg mettent souvent en scène la vie privée des policiers en même temps que l'enquête, ce qui augmente l'impression de danger encouru. Les dessins sont expressifs et colorés, les visages marqués et justes, ils évoquent facilement la profondeur des sentiments. Le deuxième de couverture représente des feuilles mortes sur un fond sombre, et même ces simples feuilles semblent être brassées dans un vent de mélancolie. Les décors du passé sont variés et les seconds rôles bien campés. Pour la partie contemporaine, le décors s'efface : seuls les personnages sont précis, le reste est réduit à quelques surfaces colorées. Et c'est ce vide silencieux qui reste après la lecture....
J'avais vraiment beaucoup aimé les 2 premières adaptations signées par Léonie Bischoff et d’Olivier Bocquet. Je n'ai lu aucun des romans mais à chaque fois je passe un très bon moment avec ces polars. Ces adaptations sont vraiment des réussites. Le tailleur de pierre, 3e opus de la série donc, est également sympa mais peu être un peu moins palpitant que les 2 premiers que j'avais dévoré. L'histoire est toujours bonne, il est toujours question d'une enquête policière. On retrouve les mêmes ingrédients à savoir une histoire "à tiroir" avec plusieurs intrigues qui s'imbriquent les unes dans les autres, plusieurs suspects, des enquêtes annexes qui recoupent la principale. Le scénario est de bon niveau, pas de doute. Au final mon seul et unique reproche vient ici dans le découpage de l'histoire. Pas facile de faire rentrer un roman bien épais dans une BD de seulement 120 pages, il est vrai. Mais là l'introduction qui se déroule dans le passé occupe finalement une partie trop importante du récit à mes yeux. L'enquête sur le meurtre de la petite fille ne commence que très tard (au bout de 50 pages environ). Et du coup le dénouement est expédié un peu vite en quelques pages seulement. Au final ce petit déséquilibre me fait dire que j'ai préféré les 2 premiers, mais j'ai quand même trouvé ça vraiment pas mal. 3,5 / 5
Troisième adaptation d’un roman de Camilla Läckberg par le duo formé de Léonie Bischoff (au dessin) et d’Olivier Bocquet (au scénario), cet album reprend les grands principes adoptés depuis La Princesse des Glaces, à commencer par cette excellente idée de présenter les différents protagonistes en début d’album. L’histoire est bien dans la lignée des autres récits de Camilla Läckberg (une bourgade isolée, un secret de famille, des personnages pittoresques) mais en modifiant la structure du scénario par rapport au roman (qui alternait passé et présent à chaque changement de chapitre) Olivier Bocquet enlève une grande part du suspense. On devine en effet assez rapidement qui a fait quoi et pourquoi. Le résultat est donc en demi-teinte de ce point de vue. Au niveau de l’ambiance, par contre, cela demeure très bon. L’amateur de polars scandinaves (très à la mode depuis plusieurs années) retrouvera les grandes bases du genre (une attention particulière portée au profil psychologique des personnages, l’isolement des protagonistes, les secrets de famille) tandis que le vieux lecteur de romans policiers appréciera ce récit bien dans la lignée d’un Maigret chez les Flamand (pour ne prendre qu’un exemple de vieux roman policier -1932, tout de même- qui déjà à l’époque offrait tout ce que les polars scandinaves offrent aujourd’hui). Moderne et traditionnel à la fois, ce récit sera donc apprécié par un grand nombre de lecteurs. Je pense cependant que cette adaptation en bande dessinée est cette fois un cran en dessous du roman d’origine (ce qui n’était pas mon sentiment pour les précédentes adaptations). Au niveau du dessin, Léonie Bischoff nous propose un excellent travail dans son style si personnel. Les personnages sont bien typés, le découpage est fluide, l’album se lit sans peine. Les incessants changements de coloristes se remarquent mais ne perturbent pas spécialement la lecture. Au final, Le Tailleur de Pierre nous offre un récit policier au suspense relatif mais à l’ambiance bien posée. Une lecture « facile » qui devrait plaire en cette période de vacances.
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