Kiliwatch

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

« Kiliwatch » est un recueil d’histoires courtes mettant en scène Kiliwatch et Banjo, robot de son état …


Auteurs espagnols Les petits éditeurs indépendants Robots Séries avec un unique avis

Déambulant dans un futur pas si lointain au milieu d'un Far-West en version 3.0, les deux aventuriers imaginés par Éric Hérenguel tracent leur route avec un don inné pour se mettre dans des situations compliquées dont ils se sortent en général avec des solutions simples. Solutions qui impliquent le plus souvent une bonne dose de mauvais esprit et quelques gros calibres !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Février 2017
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Kiliwatch © Caurette 2017
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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29/07/2018 | Le Grand A
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Kiliwatch est un projet un peu dingo sorti de l’imaginaire d’Eric Hérenguel ("Légende de Troy - Nuit Safran", Krän, Ulysse 1781, etc.) qui a brodé cette histoire au fil du temps et si l’idée de départ et les premiers dessins émanent de lui, petit à petit le projet ressemblent à celui d’une bande de potes qui se font plaisir en débridant leur imagination. Les petites saynètes sont très simples à comprendre, les différents auteurs misent à 100% sur l’action et les dialogues fendards. L’histoire met en scène Kili, une héroïne héritière des Tank Girl et personnages féminins badass à la Sigourney Weaver, affublée de son acolyte droïde de guerre, Banjo. Un duo façon Riggs et Murtaugh, les Thelma et Louise de Paul Verhoeven, qui évoluent dans une sorte de western déjanté post-apo au XXIème siècle. Franchement, je me suis bien marré, c’est cool, pas de prise de tête, pas de tromperie sur la marchandise. Bon après, la qualité fluctuant selon l’histoire abordée, le prix n’en vaut probablement pas la chandelle. En tout cas pas au prix neuf vendu en ligne, mais en occasion cela vaut le coup. - La première histoire sert à planter les personnages, et encore… Une histoire de vidange d’huile avec Banjo qui a des petits soucis d’incontinence… Cela ne vole pas bien haut, on dirait une histoire écrite sur un coin de table. Passons. - La seconde est sans doute ma favorite. Peut être inspirée par la première et dernière scène du film Pulp Fiction, un braquo dans un dinner américain qui tourne mal. Chez Tarantino ça s’arrange avec des palabres, chez Hérenguel ça s’arrange à coup de .45 Magnum. ^^ - La troisième très sympa parce que toujours écrite et dessinée par Hérenguel dont on perçoit l’évolution graphique. Certaines histoires sont totalement anecdotiques, d’autres retiendront l’attention avant tout pour leurs dessins (bien aimé Thim Montaigne et Jaek Wang Park). J’ai pris néanmoins plaisir à suivre ce duo de braqueurs qui vivent au jour le jour, les couilles en bandoulières. PS : Quelle erreur ! Dans la nouvelle « Mariollo », Kili et Banjo ne peuvent pas jouer à Mario Kart sur Nintendo monsieur Lefévère, puisque le premier Super Mario Kart est sorti sur Super Nintendo. Ah la la… Faut connaître ses références !

29/07/2018 (modifier)