Les Porteurs d'eau
En cavale après un deal d’EPO qui a mal tourné, deux jeunes cyclistes amateurs s’offrent un tour de France inattendu, de la France qui perd aux sommets mythiques de la grande boucle.
Cyclisme Mirages
Jérôme et Florian sont sur le point d’acheter des produits dopants lorsque la douane débarque, obligeant les deux jeunes espoirs du cyclisme à prendre la fuite, le coffre plein d’argent et de marchandise. Leur cavale va les mener de Dieppe jusqu’au Mont Ventoux. Une poursuite tragi-comique durant laquelle le petit Pignon devra également affronter le fantôme de son père, coureur professionnel mort à 37 ans d’une embolie pulmonaire.
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Date de parution | 30 Mai 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un polar tragique-comique qui parle du dopage dans le milieu du cyclisme. Le résultat est pas mal même si le scénario ne m'a pas passionné plus que cela. Il y a des bons passages, mais les deux personnages principaux ne sont pas particulière attachant et de plus la fin est un peu trop vite expédié avec une belle fin heureuse qui ne m'a pas trop convaincu. Ce qui n'aide pas est que j'ai trouvé le dessin moyen et les couleurs fade, ses deux éléments ne me donnent pas envie d'être captivé par cette BD. Un one-shot qui se laisse lire sans plus.
Un récit sur les dessous du cyclisme amateur, le dopage et pouvoir ainsi espérer passer professionnel. Deux jeunes espoirs du vélo ont rendez-vous dans le nord de la France pour un deal : argent contre produits dopant. Mais l'intervention de la police va amener nos deux jeunes gens dans un road movie, qui, étape après étape, leur fera faire un tour de France, tels deux échappés avec le peloton des flics et des dealers en chasse. Un récit agréable à suivre qui renvoie forcément aux affaires de la grande boucle via le père d'un des jeunes garçons. Ce père était ce coéquipier au service de l'équipe pour la ravitailler, un porteur d'eau. Une narration captivante malgré un scénario assez improbable et une morale qui ne sera pas sauve. Une échappée qui n'obtiendra par le maillot jaune. Un dessin proche de la caricature pour les visages, il est expressif et donne une ambiance rétro au récit. Pas vraiment celui que j'aime, mais pas désagréable à regarder. Une bd qui ne m'a pas apporté d'informations supplémentaires sur ce fléau.
C'est une bd qui est pas mal mais qui n'est pas excellente ce qui constitue une nuance non négligeable. Certes, c'est très sympa de lire un récit qui traite du dopage dans le milieu du cyclisme. Il est vrai que je ne suis pas un adepte du Tour de France. La quête de performance et les médias ont poussé à la consommation de substances illicites comme nous l'explique cette oeuvre. Il est vrai que cela ne concerne que cette discipline et que par exemple, le football en semble curieusement exclu. Pour le reste, c'est assez bien dessinée sauf les têtes des deux principaux protagonistes qui ne ressemblent pas du tout à des jeunes. Par ailleurs, il faudra s'accrocher pour croire à la crédibilité d'un tel scénario un peu tiré par les cheveux. Le happy ending de circonstances m'a littéralement dégouté mais bon, dans l'ensemble c'est assez satisfaisant si on n'est pas trop regardant.
Voilà une BD surprenante. Moi qui suis plutôt du genre allergique à la petite reine au niveau sportif (pour une balade en bord de mer c'est pas la même :p ), surtout si on me dit "Tour de France", j'avoue avoir été très agréablement surpris par cet album. Cela tient avant tout à la qualité de la narration concoctée par Fred Duval, qui en quelques pages captive notre attention avec son duo de bras cassés. Tout commence en effet par un deal foireux de produits dopants entre des malfrats et deux jeunes espoirs du cyclisme. Surpris par la douane, nos deux compères vont se retrouver avec la dope et le pognon sur les routes de France pour échapper aux force de l'ordre... C'est frais, très contemporain et on est rapidement immergé dans ce road movie grâce aux dialogues cinglants et aux détails ambiants renforçant cet aspect tragi-comique du récit. Le dessin de Nicolas Sure, s'il m'a surpris au début se laisse rapidement apprivoiser, et son côté épuré renforce la fluidité de la narration. Seul bémol à cette histoire prenante et assez originale, la fin un peu trop vite expédiée à mon goût ; en quelques pages, pif paf pouf, tout est résolu et réglé alors qu'on nous a tenu en haleine pendant plus de 130 pages... Malgré ce défaut à mon sens de fin d'album, "Les porteurs d'eau" reste de très bonne facture et j'en conseille la lecture pour passer un agréable moment.
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