Le Cercle des sentinelles
Le cercle des sentinelles s'est composé à Cambridge, au Christ Collège, à la fin des années vingt ; un groupe d'amis, des jeunes anglais peut-être un peu sceptiques au sujet du caractère éternel des colonies britaniques, mais bien disposés à profiter de l'espace que l'héritage de l'Empire leur promet.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Egypte Inde
Le cercle des sentinelles s'est composé à Cambridge, au Christ Collège, à la fin des années vingt ; un groupe d'amis, des jeunes anglais peut-être un peu sceptiques au sujet du caractère éternel des colonies britaniques, mais bien disposés à profiter de l'espace que l'héritage de l'Empire leur promet. Au départ, c'est sans doute avec une certaine ironie qu'ils se nomment des sentinelles, car ils ont tous leurs raisons de trouver un peu lourd le poids des traditions et de l'autorité de l'establishment. Jeune homme timide, Andy Harlow ne se rend pas compte du charme qu'il dégage. Mais les plus jolies femmes qui tournent autour de lui n'ont pas les yeux dans leur poche et font assaut de bonnes manières pour le séduire. C'est le début d'un grand récit entre sacré et profane, fouilles archéologiques et religions, construit comme un polar. Texte : Casterman
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Date de parution | Janvier 1998 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Le genre de séries qui contient ce que je reproche souvent à Desberg : l'idée de départ est intéressante et l'histoire est pas mal, mais j'ai vraiment l'impression qu'il aurait pu faire mieux. De plus, si j'ai bien aimé l'aspect policier et historique des deux cycles (surtout dans le deuxième cycle), l'aspect romantique m'a horripilé. C'est plein de clichés idiots et convenus. Les histoires auraient été mieux sans ça. Il y a tout de même d'excellents moments comme le discours entre le représentant de l'église et Andy à la fin du tome 2, mais ce n'est pas non plus une lecture inoubliable. Si vous ne lisez jamais cette série, vous ne ratez pas grand chose.
En refermant le tome 4, je ne peux m'empêcher de penser à ce formidable gâchis que constitue cette série atypique. Nous avons un genre de cercle des poètes disparus composés de 4 étudiants idéalistes au Chris College à Cambridge durant l'époque de la fin de l'empire colonial britannique. Il y a deux diptyques qui content les tranches de vie de ces étudiants. Il manque malheureusement 2 autres diptyques qui ne se feront pas, le dessinateur ayant changé au tome 4 marquant ainsi une rupture irrémédiable. J'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes qui conte les aventures d'un jeune homme timide qui rencontre l'assistante d'un mystérieux professeur menant des fouilles archéologiques pouvant changer la face du monde. Il est question de la véritable origine du christianisme dans un genre qui ressemblerait éventuellement à celui du "Décalogue" ou le roman "Da Vinci Code" s'il n'y avait pas une bonne histoire d'amour à l'eau de rose. Ce mélange de genres m'a paru un peu déroutant mais c'est si bien conté. Je ne peux qu'admirer le talent scénaristique de Desberg. Il est vrai que j'aime particulièrement son style. C'est à la fois intelligent dans la construction du scénario et dans l'élaboration des sentiments des personnages principaux mais pas pertinent au vu des anachronismes et autres situations invraissemblables. Pas mal, en somme mais un peu maladroit!
Cet avis concerne le premier cycle de 2 tomes : Cette BD m'a aussitôt charmé par son dessin. Proche de la ligne claire, il use d'un encrage et de couleurs douces que j'apprécie beaucoup. Les décors de bateaux, de déserts ou de villes de la première moitié du vingtième siècle sont superbes à mes yeux. Si je devais faire un reproche, ce serait concernant le visage de l'héroïne que je trouve assez disgracieux alors qu'elle est sensée être jolie. Pour le reste, c'est un dessin beau et très fluide à la fois. Le scénario m'a un peu moins enchanté. Il a une part assez originale avec cet amour contrarié entre un jeune homme un peu trop imbu de lui-même et une jeune archéologue, trame amoureuse qui permet de lancer la vraie trame aventuresque de cette quête de la vérité sur les premiers Chrétiens. Cette aventure, donc, c'est la recherche par fouilles archéologiques puis par une exploration dans le désert Egyptien des logias, manuscrits préalables à l'écriture du premier Evangile de St Marc, logias capables de remettre en cause la religion catholique établie depuis le Concile de Nicée (encore un Da Vinci Code avant l'heure donc). Mais ce récit est raconté avec un certain manque de rythme à mes yeux. Les scènes d'action, notamment, sont narrées de manière abrupte, presque naïve, qui gâche un peu le plaisir de l'aventure. Une ambiance à la Blake et Mortimer ou semblable à la fin de Le Décalogue peine à s'instaurer du fait de ces petites faiblesses narratives. Les "méchants communistes" sont presque inutiles dans le récit tant ils sont superficiels. Tout se passe de manière trop... artificielle, à mes yeux en tout cas. Bref, la mayonnaise ne prend pas complètement. Il n'en reste pas moins la thématique et la construction intéressantes de ce scénario et ce dessin qui m'a bien plu, permettant une lecture assez agréable mais hélas trop peu marquante en ce qui me concerne.
J'ai lu les tomes 1 et 2 et c'est une déception, je suis dans un bon jour donc je ne mets pas la note fatidique... Déjà le dessin est moche. En général je n'aime pas dire ça, je préfère dire que je n'ai pas aimé, mais la c'est un fait le dessin est moche. Les personnages ont des visages géométriques sans trait, duquel il ne se dégage absolument aucune émotion. Ni peur, ni colère, ni rien. Ensuite l'histoire est plate. Le tome 1 est digne d'un roman à l'eau de rose pour jeune adolescente. Andy aime un jour Shona, puis Karen, puis à nouveau Shona et encore Karen..... Ensuite il y a bien un peu d'action et d'aventure, mais ça reste superficiel, pas assez approfondi !
Agréable surprise pour moi aussi que cette série. On se laisse très vite porter par le scénario efficace de Desberg, servi par le trait -comme l'a souligné Arzak- à la fois sensuel et incisif de Wurm. C'est une série qui aurait pu devenir un classique, s'il n'y avait eu la rupture graphique du tome 4, qui a provoqué (je le pense, je n'en ai aucune preuve en fait) l'arrêt de l'ensemble. Dommage, car la vision d'ensemble de Desberg -raconter les aventures de 4 étudiants anglais qui voulaient changer le monde au début du XXème siècle- était intéressante. Revenons à ce tome 4, dessiné par Reculé. Selon moi, son dessin est un peu en-deça de celui de Wurm, et l'on a du mal à accepter cette rupture. :( Tiens, d'ailleurs, je n'ai pas pu m'empêcher, en lisant le diptyque formé par les tomes 3 et 4, à penser à un autre diptyque, Les Sarcophages du 6ème continent, de la série Blake et Mortimer... Mais cela reste quand même de l'aventure mâtinée de romantisme assez divertissant.
Le dessin de Wurm a progressé depuis Maigret, il est d'une belle simplicité, élégant, raffiné, sensuel. Du beau travail ! Et la collaboration avec Desberg, qui sait insuffler à ses personnages la dimension romantique nécessaire au genre, est fructueuse. Dommage que Wurm n'ait pas dessiné le dernier tome (j'en ignore la raison). Cette série, achevée et inachevée à la fois (initialement la série devait connaître d'autres cycles de 2 tomes) est une belle surprise pour moi, dans un genre, le récit d'aventure romantique qui ne m'attire guère, de manière générale. Si vous, en revanche, êtes fans de ce genre de récit, il ne faut pas que vous passiez à côté de cette série !
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