La Bobine d'Alfred
Plongez dans l'Hollywood des années 60 !
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Alfred Hitchcock Cinéma Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Los Angeles
Harry Bonnet, 16 ans, fils d’un cuistot montmartrois, est fou de cinéma. Comment s’est-il retrouvé à Hollywood ? C’est simple. Il lui aura suffi d’une gifle, d’une caille rôtie et d’une assiette de pommes de terre pour traverser l’Atlantique et atterrir sur la colline mythique. L’Amérique ! Des stars à tous les coins de rue ! Une nuit, il s’introduit en catimini sur le plateau n° 17, remplace au pied levé un second rôle souffrant et… tombe nez à nez avec Alfred Hitchcock. Le metteur en scène le plus célèbre du monde commence le tournage d’une pièce de J. M. Barrie, Marie Rose. C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre et Hitchcock lui-même a pris un nom de code. Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir les premières minutes du film fantôme ? Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ? Texte: L'éditeur
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Date de parution | 21 Mars 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
La bobine d’Alfred ne montrera pas forcément le célèbre réalisateur sous un bon œil. Cela sera surtout le moyen pour l'auteur de dénoncer les travers du système hollywoodien qui traficote avec le milieu du banditisme. Le dessin et l'ouverture de ce récit est assez naïve. Pour autant, la lecture s'est révélée assez plaisante. On entre véritablement dans cette ambiance de tournage de film. On rencontre les stars de ces années 60. Une scène assez anodine m'a paru totalement à côté de la plaque et même assez choquante si on l'analyse bien. C'est celle où notre héros Harry Bonnet qui n'a que 16 ans se permet de dire à Ingrid Bergman que la mode est plutôt à Brigitte Bardot ou Ursula Andress grâce à leur silhouette ce qu'elle acquiesce. C'est plutôt assez machiste comme remarque sachant que certains grandes stars ne brillent pas pour leur intelligence politique. Bref, il faut préférer la distinction et la classe au physique. Ceci dit, ce roman d'aventure autour de la disparition d'un film post-mortem est assez bien réalisé dans l'ensemble avec un graphisme également assez dynamique et réaliste.
J’ai emprunté cet album en me disant que c’était une sorte de biographie d’Alfred Hitchcock, grand monsieur du cinéma. J’ai été déçu sur ce point, puisque cette adaptation d’un roman que je n’ai pas lu n’en fait qu’un personnage secondaire, dans une histoire qui se laisse lire, mais dont l’intrigue est quand même un peu faiblarde. J’ai suivi sans passion les aventures de cet adolescent français, suivant son père à Hollywood (cuisinier recruté à Paris par hasard par une star américaine). Une intrigue qui de toute façon ne peut accrocher que des jeunes lecteurs je pense. Le dessin passe, mais n’est pas non plus fabuleux (gros yeux bizarres, personnages historiques comme Hitchcock peu ressemblants). Note réelle 2,5/5.
Note : 2.5/5 La Bobine d'Alfred nous plonge dans les années 60, d'abord très brièvement à Paris puis ensuite à Los Angeles et plus précisément à Hollywood puisque c'est dans l'univers du cinéma que le récit nous emmène. C'est l'histoire d'un adolescent français qui va avoir la chance, grâce à son père cuisinier et passionné de cinéma, de côtoyer de grandes stars du cinéma et notamment d'être témoin du tournage d'un film secret d'Alfred Hitchcock. S'ensuivra un petite aventure où il devra se démener pour conserver le dit secret. J'ai bien aimé cette plongée dans la Californie ensoleillée de l'époque et son univers cinématographique. L'ambiance n'est pas mal et on sent le côté dépaysant d'une époque plus ou moins révolue. Le dessin est assez moyen cependant. Si j'aime bien les couleurs, simples mais lumineuses et agréables, le trait manque de maîtrise. Les personnages ont pour beaucoup des airs de ressemblance qui m'ont fait m'embrouiller un peu, et certaines perspectives sont véritablement ratées. Sans parler des scènes d'action où l'on a parfois l'impression de voir des mannequins raides être jetés du haut d'une falaise. A noter aussi plusieurs fois où des bulles de textes n'étaient pas placées de manière instinctive ce qui faisait lire certains dialogues dans le mauvais ordre. Quant à l'intrigue, si elle m'a plutôt bien plu sur sa première moitié, elle devient un peu plus basique lorsque l'action se met vraiment en branle, et la fin m'a déçu. Je trouve qu'elle cloche. Elle se veut forte et émotionnelle mais ça ne passe pas du tout. Je n'y crois pas, ça sent trop l'artificiel. En définitive, j'ai bien aimé le petit voyage dépaysant vers la Californie et Hollywood dans les années 60, mais le dessin et l'intrigue en eux-mêmes ne cassent pas trois pattes à un canard, je trouve.
2.5 Adaptation d'un roman que je ne connaissais pas et en plus la scénariste est aussi l'auteure du roman donc elle adapte sa propre histoire. L'intrigue part sur un fait réel: Hitchcock voulait adapter la pièce de théâtre Marie Rose, mais n'a jamais pu. L'auteure part de cette anecdote pour faire une histoire où il tourne Marie Rose dans le plus grand secret et tout capote quand le héros décide de prendre le film avec lui. On retrouve le Hollywood des années 60. Il y a plusieurs références à des films de l'époque et on croise certains gros noms comme Steve McQueen. J'ai lu la biographie de Ferdjoukh sur Rue de Sèvres et apparemment elle a fait des romans de jeunesse. Je ne sais pas trop si ce récit est pour les enfants, mais la trame ressemble vraiment à un roman jeunesse : le héros se retrouve dans une situation improbable qui ferait rêver plusieurs jeunes (c'est un gros fan de cinéma qui va se retrouver à Hollywood), il croise une fille de son âge qui va devenir son amoureuse et puis il se retrouve dans une histoire incroyable où il va affronter des méchants sans l'aide des adultes. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre de trames dans plusieurs romans jeunesses que j'ai lus durant mon enfance. Le scénario se laisse lire et j’aurais peut-être mieux accroché si j'avais lu ça lorsque j'avais environ 10-14 ans. Dommage que le dessin soit franchement moyen. Plusieurs cases m'ont semblé ratées et les scènes d'action manquent vraiment de dynamisme.
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