The Kong Crew
Eric Hérenguel est aux commandes, attachez vos ceintures !
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Aviation King Kong Les Uchronies New York
Nous sommes en 1947, quatorze ans après la victoire de Kong. Manhattan a été évacuée. L’ile est une zone interdite et très surveillée… L'endroit attire du monde malgré la surveillance de l'armée, la Kong Crew, une unité d'élite de l'US Air Force. Ce sont les aventures de cet escadron d’élite qui vont vous être racontées…
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Date de parution | 04 Octobre 2019 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 2 ans
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Les avis
Lecture du tome 1 Un pulp sortant d'un shaker dans lequel ont été glissés le King Kong originel, Jurassic Park, les Têtes brûlées et New York 1997. Et le mélange fonctionne, c'est donne une belle uchronie dans un NY abandonné à la bestialité, animale, végétale et humaine. Mais la formule n'a pas pris pour moi bien que la série me cible. Les clichés sont empilés volontairement mais ils sont forcés, l'aventure a assez d'atouts pour proposer des personnages avec des caractères plus ambitieux. Les ricanements de soldat ça va un moment mais ça tourne en rond. Les femmes fortes bien gaulées et ayant de la répartie ok mais que font-elles à 20 ans dans cette jungle? (un gros pouce levé à la page où l'on rencontre la reine des amazones, la composition de cette page est délicieusement et gothiquement parfaite) Les graphismes oscillent entre le précis des décors et des dinosaures et les visages loupés des habitants de la base (les yeux de la blonde à l'asiatique de travers, les personnages conversant entre eux mais regardant dans des directions différentes, des visages figés et lisses comme des Ken et Barbie). Mais l'étincelle n'a pas allumé la flamme, ces pilotes m'indiffèrent et ne me donne pas envie de connaître la suite de l'histoire bien que l'environnement et l'ambiance de New York sont magnifiques (ah et le teckel est aussi cool).
Une série popcorn bien faite. Un bon divertissement concocté par Eric Herenguel (seul à la barre), sur la base d’une idée assez sympa : King Kong ne meurt pas sur le toit de l’Empire State Building. Il met la pâtée à l’armée américaine, et les humains n’ont d’autre choix que de lui abandonner Manhattan et de placer le quartier en quarantaine. L’histoire se situe une quinzaine d’années après ces événements, la nature sauvage a repris ces droits. La zone est source de surveillance et de curiosité, on y suit tout un tas de personnages : pilotes, soldats, journaliste, chercheur … On passe de l’un à l’autre sans problème, c’est super fluide. On sent que l’auteur se (et nous) fait plaisir en proposant cette version, un équilibre réussi de New York 1997 et Le monde perdu (pour les références principales), c’est bien digéré. La partie graphique assure le spectacle, un bon découpage et de chouettes vues dans une ambiance jungle urbaine. Je suis plus réservé sur les visages (féminins notamment) mais c’est pour faire le difficile. Je veux connaître la suite des aventures de Spit le teckel et de ce petit monde. Fun et dynamique. 3,5
Tome 1 Comme certains ici, je n'ai pas vu venir cet album, et pourtant, je surveille constamment les sorties des bandes dessinées. Il a fallu que mon libraire attire mon attention sur ce titre pour titiller ma curiosité (merci au passage, pour le travail de ces libraires indépendants). Avant tout, il faut souligner la qualité éditoriale de l'ouvrage : dos toilé, cahier graphique à un prix très abordable. Et puis, après la forme, il y a le fond, l'histoire à proprement dite qui se révèle originale et prenante. Imaginez que New York soit devenue subitement désertée suite à l'incapacité de l'armée US à éliminer King Kong. Il fallait oser et Eric Hérenguel, à qui l'on doit déjà le très remarqué Lune d'argent sur Providence l'a fait. En plaçant son histoire en 1947, il nous offre un scénario habile qui m'a fait songer à Mark Schultz ("Chroniques de l’ère xénozoïque", que j'avais adoré). L'album est truffé de références et se lit avec plaisir voire avec une certaine jubilation. Sans se prendre au sérieux, Hérenguel régale le lecteur avec des plans audacieux, des dialogues qui font mouche et un dessin dynamique. J'ai été tellement emballé par cet album (dessin et scénario) que je me suis empressé d’acquérir la version n&b, déclinée sous un format comics, en deux volumes et en anglais. C'est, à mon avis, une des meilleures surprises inattendues de cette rentrée. J'en conseille fortement la lecture. tome 2 -Hudson Megalodon Avec ce tome 2, d'une série qui en comptera 3, Eric Hérenguel continue à nous offrir sa vision délirante mais jubilatoire d'un New York dévasté par notamment un King Kong qui défie toute l'armée américaine. Cela peut paraître glauque dit comme cela, mais pas du tout. Le récit est drôle, les dialogues bien enlevés et Eric Hérenguel nous présente ici un certain nombre de personnages et de telles aventures qu'on se demande comment il va boucler son récit. C'est un véritable feu d'artifice : de Spit, le teckel à Virgil, en passant par Jonas et Irvin, Betty, la fille du colonel, les mystérieuses amazones, sans oublier King Kong, nous suivons avec intérêt leurs aventures. Décomposé en 4 chapitres (dont les 2 premiers ont déjà été publiés en n&b et en anglais dans un format comics), cet album m'a enchanté. Un récit drôle, surprenant et intriguant, le tout avec un superbe dessin, bref que demander de plus, à part... la suite. Jubilatoire vous dis-je !
J’ai vraiment les boulasses ! Je viens de terminer l’album et je découvre que le tome 2 est dans les tuyaux depuis déjà 3 années. Autant dire une éternité. Je suis inquiet pour la suite. Nous ne sommes peut être pas prêts de la découvrir. Sans doute une nouvelle série abandonnée ! C’est vraiment dommage. Quel gâchis. King Kong est vivant ! Yes ! L’armée n’a pas réussi à exterminer la bête en 1933. L île de Manhattan est isolée du reste du monde depuis 14 ans. C’est désormais une zone interdite. Cependant les prochaines élections américaines se profilent. La question de la gestion de l’énorme gorille occupant impunément l’ile de Manhattan, sera sans nul doute au programme des prétendants à la maison blanche ! Un journaliste et un biologiste ont décidé de se rendre dans la zone interdite. Au programme de nombreuses rencontres imprévues avec une kyrielle de dinosaures plus féroces les uns que les autres, avec des militaires armés d’un lance-flamme et encore plus étrange, avec de belles amazones. Mais où sont-ils tombés ? En parallèle une escadrille de l’air force veille ! Et là, le récit se termine ! Pouah ! la suite s’il vous plaît ! Tout est bien dans cet album. Le graphisme tout en rondeur. Des décors post apocalyptiques sublissimes. J’adore. Ça bouge. C’est rythmé. Les dinosaures sont terribles. Ça part dans tous les sens. Des amazones magnifiques qui surgissent sur les dernières planches. Juste wahou. Voilà une uchronie tout à fait exceptionnelle. J’espère pouvoir lire la suite de cette série prévue en 3 albums.
Je suis déçu parce qu'au vu des notes je m'attendais à lire un truc spectaculaire, mais au final j'imagine que cela n'aurait pas du me surprendre car cela vient de l'auteur de Lune d'argent sur Providence, une autre série que le monde entier semblait trouver exceptionnelle sauf une minorité dont je faisais partie. Certes, le dessin est dynamique et agréable à regarder, mais le scénario m'a semblé bien mince. Le récit avance un peu dans ce premier tome, mais pour l'instant il a surtout servi à présenter les différents personnages de la série. Comme tout bon film de monstres, on va surtout montrer les humains et pour l'instant on voit peu Kong. Cela ne me dérangerait pas si les personnages étaient intéressants, or pour l'instant on voit surtout le groupe de personnages qui m'ont le moins intéressé, à savoir les pilotes d'avions et la belle femme forte de service. Il va bien sûr y avoir un triangle amoureux entre le héros, la femme et un autre pilote un peu brute. Moi je voulais lire King Kong, pas Top Gun ! Heureusement, dans le dernier tiers de l'album, on introduit de nouveaux personnages qui sont un peu plus intéressants et la situation du héros à la fin de ce tome me donne un peu envie de lire la suite pour voir ce qui va arriver. Pour l'instant, une série un peu prometteuse qui vaut surtout pour son graphisme. Un divertissement popcorn.
The Kong Crew imagine un monde où le célèbre gorille géant King Kong aurait gagné la bataille de New-York en 1933 sur l'Empire State Building. Il est vrai que c'est assez peu crédible surtout quand on songe à l'armement assez développé et à la puissance militaire des États-Unis. Mais soit. Le récit se concentre notamment sur des aviateurs qui font de la reconnaissance de cette zone désormais inhabitée et interdite aux humains sous peine de se faire dévorer. L'action se situe en 1947 au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Le graphisme est assez incroyable : c'est très design et dynamique à souhait malgré son côté vieille école. La mise en page est variée et souvent ambitieuse. Les décors de cette jungle urbaine où l'on peut croiser des dinosaures au détour d'une avenue sont tout simplement époustouflants de réalisme. J'ai bien aimé cette histoire divertissante pourtant à peine croyable car c'est bien réalisé et dans une belle édition. A noter qu'il n'y aura que trois tomes. On attend par conséquent la suite avec impatience.
The Kong Crew se présente comme une uchronie de fiction dans laquelle King Kong aurait survécu à l’armée américaine en 1933. Nous sommes en 1947, une unité d’élite est chargée de surveiller Manhattan désertée par la population et devenue repère du monstre. Alors qu’un journaliste et un professeur se sont introduits sur le territoire interdit, Virgil est envoyé en mission de reconnaissance... L’auteur s’en donne à cœur joie en nous proposant un cocktail détonnant, hommage aux films pulp des années 50. Car Manhattan n’abrite pas qu’un singe de 11 tonnes ! On y trouvera également des plantes venues d’une autre époque, des dinosaures, des militaires, un groupe d’amazones et un teckel à la recherche de son maître... Sans pour autant que ses éléments paraissent incongrus. Le récit est mené tambour battant et les pages se tournent toutes seules pour ce premier tome qui se lit sans faim, superbement servi par un dessin parfaitement maîtrisé. Sans prétention moralisatrice sous jacente, The Kong Crew est un divertissement d’action qui atteint pleinement son but. Nul doute que l’expérimenté Eric HERENGUEL saura transformer l’essai lors des tomes suivants.
Cette BD est une sorte de petit ovni dans le monde de l'édition, en effet nous sommes face à du franco belge parue à l'origine dans un format comics. C'est également un hommage appuyé au séries d'aventure de l'âge d'or. En vrac c'est un joyeux mélange de Mad Max des clins d’œil à F. Frazetta, on y trouve des pilotes de chasse gouailleurs aux sourires ultra brite, une pin up avec du caractère, un journaliste et un scientifique qui partent explorer ce New York revenu à l'âge préhistorique et bien sur l'armée américaine chargée d 'interdire l'accès à la zone. J'allais oublié, bien sur l'ombre de King Kong juste entraperçu dans ce premier tome. D'emblée Eric Herenguel place la barre assez haute les premières pages nous présentent un New York de 1947 après que le gorille géant se soit échappé. Manhattan est devenue une jungle inextricable ou traine encore quelques carcasses de l'ancien monde. La cité est devenue une île ou plus personne n'a le droit de s'aventurer. L'île est sillonnée par des patrouilles aériennes, la Kong Crew composée de pilotes qui veulent prouver qu'ils seront ceux qui abattrons Kong. Pas de perte de temps dans ce récit dynamique ou les personnages sont vite posés et s'engagent immédiatement dans l'action. Tout comme eux le lecteur n'attend que La rencontre mais hélas il lui faudra attendre un second tome, pour autant il y a matière à se mettre sous la dent ou plutôt l’œil tant l'on a envie d'en savoir plus sur un certains nombre de questions; pourquoi la flore a t'elle autant poussé en seulement quelques années ? Qui sont ces mystérieux militaires armés de lances flammes parcourent la zone interdite ? Quels sont les dangers que recèlent le métro ou personne n'ose descendre ? Graphiquement on ne peut pas reprocher grand chose à l'auteur, les scènes d'un Manhattan revenu à l'état de nature sont magnifiques, sans parler des arrières plans travaillés, la colorisation quand à elle réserve de belles planches. Nous sommes donc face à une histoire rondement menée qui donne envie de connaitre la suite, celle ci devant être prête pour Angoulême 2020. Personnellement j'adhère à ce type de projet, nul doute qu'il devrait plaire au plus grand nombre. Faites tourner.
Encore une belle trouvaille du côté des éditions Caurette, petit éditeur aux trésors insoupçonnés, avec ce fameux The Kong Crew du désormais très connu Eric Hérenguel, déjà auteur du recueil Kiliwatch chez le même éditeur. Encore aussi une idée farfelue de base sortie d’un rêve du bonhomme, mais qui prend ensuite la forme d’un scénario intriguant et curieux. The Kong Crew est une uchronie de fiction se basant sur le film culte King Kong de 1933 et partant du principe que Kong n’est pas mort dans sa chute de l’Empire State Building à la fin du film (spoiler ! Mais on me pardonnera 80 ans plus tard), mais qu’au contraire et mieux encore, il s’est accroché à la vie et a vaincu ses ennemis. Nous sommes en 1947, Manhattan est devenu une jungle hostile dont le maître et roi du domaine est le singe géant. D’autres créatures mystérieuses peuplent cette flore sauvage et préhistorique. Pourquoi, comment ? C’est ce que se demandent le biologiste Jonas Parker et le journaliste Irvin Stone qui bravent l’interdit et atterrissent incognito sur l’île qu’ils pensent alors inhabitée par l’homme. En parallèle nous suivons le jeune pilote américain Virgil, aux faux-air de Han Solo (la dégaine vestimentaire, « What’d ya do with my wings ? It’s a ruin ! », et membre du Kong Crew, équipe d’aviateurs casse-cou chargée de sécuriser le périmètre autour de l’île, en mission pour retrouver les 2 explorateurs. Mais aussi une belle infirmière blonde qui fait tourner la tête de ces messieurs, et Spit le teckel (qui a surement un très grand rôle à jouer ^^). Ce dernier segment de l’intrigue ravira fortement les fans de Top Gun, de la team Maverick, Iceman, Goose, Viper et cie, et de la jolie Kelly McGillis (Charlie), tant on retrouve toutes les gimmicks et comportements de gros machos des mecs du film. Pour ceux plus intéressés par la grosse bête à poil, qu’ils se rassurent, elle fait son apparition, de façon brève mais c’est bien le but d’un premier volume de teaser le public. Le comics, parce que c’est bien d’un comics qu’il s’agit ici : petit format agrafé, 26 planches, langue en anglais ; est d’autant plus génial qu’il est dessiné par un Eric Hérenguel au sommet de son art et qui ne manque pas d'imagination. Car si le premier numéro évoque une version de Manhattan façon I am a Legend peuplé de bestioles géantes préhistoriques peut être inspirées par le King Kong de Peter Jackson et son île de dinosaures, le second épisode passe à la vitesse supérieur. Cela devient presque de la Portal Fantasy mais sans barrière entre le monde normal et le monde fantastique, ou à la limite la frontière demeure poreuse; avec son cortège d'amazones costumées en hoplites spartiates (ou mandaloriennes style Boba Fett ^^), des singes mutants et animaux sauvages constituant la cours de la reine Damara (on est en plein récit Heroic Fantasy à l'ancienne parfois ^^). C’est juste un pur régal en noir et blanc mais que les aficionados de la couleur se rassurent, une édition toute en couleur VF aux dessins remaniés exprès pour cette version devrait voir le jour fin 2019, de même qu'une "artist edition" en grand format comprenant divers bonus pour ceux qui ont admiré le travail de l’artiste dans sa version encrée. We need you ! Now ! Join The Kong Crew !
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