Flamme d'Argent
Au 11ème siècle, trahisons et invasions sont monnaies courantes. Au milieu de cette période troublée, un homme, Ardan des sables, ménestrel de son état, tente d'aider la veuve et l'orphelin.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens BDs oubliées Best of 1960-1969 Greg Journal Tintin Les Croisades
Le ménestrel Ardan des Sables rencontre un jeune garçon, héritier dépossédé de son fief. Il l'aide à retrouver sa propriété et son nom, car sous la tunique du ménestrel se cache en fait l'étoffe de Flamme d'Argent, sorte de Robin des Bois, prêt à aider la veuve et l'orphelin. Un héros très populaire, même parmi les gens de peu. Mais le père du garçon, Guy de Saintonge, a disparu au cours d'une croisade en Terre Sainte. Ils décident de partir à sa recherche, bravant les Babyloniens assiégeant Antioche, le terrible Simoun du désert, ses pillards... Nos aventuriers trouveront le Croisé sans nom (surnommé aussi la Mouette, à cause de son tatouage), en fait le père du jeune Edric, à Antioche. Il recouvrera la mémoire au cours d'une mémorable ( :) ) bataille.
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Date de parution | Avril 1965 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Si Cuvelier est essentiellement connu pour la série Corentin ou pour Epoxy, sa carrière ne s’est pas limitée à cela. Flamme d’Argent met en scène une sorte de Robin des Bois au 11e siècle qui été entre la France, l’Espagne et la terre sainte. La particularité des histoires est qu’elles ne comptent que 30 planches mais l’habileté de Greg fait que la lecture de s’en ressent pas et que l’on ne se dit pas qu’il aurait fallu atteindre les fameuses 46 planches de l’époque. Le dessin réaliste de Cuvelier est toujours superbe, bien moins figé que celui d’un Jacques Martin par exemple. Voilà une série d’aventure de facture très classique comme on pouvait les lire dans le journal Tintin des années 60. Malheureusement la série s’est arrêtée nette au bout de trois histoires et c’est bien dommage car ces aventures ont somme toute bien vieilli.
2.5 Je suis déçu par cette série. J'aime bien Greg et les avis enthousiastes sur le site m'ont donné envie de la lire et lorsque après plusieurs années d'attente j'ai enfin eu la chance et ben je me suis rendu compte que j'en attendais peut-être un peu trop. Le premier tome se laisse lire, mais manque grandement d'originalité, le deuxième m'a ennuyé et le troisième est le mieux quoique pas au point de me captiver. Parmi les qualités de la série, il y a la narration fluide de Greg et le dessin réaliste de Cuvelier est pas mal quoique je n'irais pas le mettre dans mon panthéon de mes dessinateurs préférés. C'est beaucoup moins figé que dans les premiers albums de Corentin (enfin si mes souvenirs sont bons...). Parmi les défauts, je trouve que le héros manque de charisme, je n'ai pas du tout aimé les deux enfants (du coup j'étais bien content de ne pas les voir dans le dernier tome) et je me demande si le format en 30 pages n'est pas trop court pour ce style d'histoires. J'ai aussi trouvé que c'était un peu cliché et on est loin du talent de Peyo dans Johan et Pirlouit, mais bon j'admets que cela a mieux vieilli que d'autres séries de l'époque. C'est à lire si on aime la BD classique, mais cela ne me semble pas être un immanquable.
Je lis dans un avis précédent que "Cuvelier devrait faire partie des grands de la BD", mais il l'était, il a fait partie de l'équipe initiale entourant Hergé en 1948 lors de la création du journal Tintin (avec Martin et Jacobs). Considéré comme un très grand auteur complet par tous les historiens de la BD, c'est malheureusement lui qui doutait de son talent et qui a toujours regretté d'être catalogué comme un auteur de Bd alors qu'il voulait être peintre. Et même ses créations célèbres comme Corentin ou Line ne l'ont jamais satisfait. Le trait de Cuvelier était superbe, surtout dans la finesse des visages et l'anatomie féminine (qu'il montrera dans Epoxy). Sur "Flamme d'Argent", une bande bien injustement oubliéé, son talent se révèle très sûr; je n'avais guère apprécié à l'époque dans le journal Tintin ces histoires, mais une relecture récente m'a fait réviser mon jugement; c'était une bonne bande médiévale où le héros Ardan des Sables jouait les Robin des Bois sur des idées toujours efficaces de Greg. Mais elle ne connaîtra que 3 longs récits qui n'auront pas le succès qu'elle mérite, éclipsée par d'autres séries plus commerciales. L'achat est souhaitable pour découvrir cette Bd, intéressante aussi sur le plan historique.
Série en trois tomes totalement oubliée, elle n’en demeure pas moins particulièrement vive et étonnamment lisible malgré son grand âge. Une fois de plus le duo Greg - Cuvelier fonctionne à merveille pour hélas une série qui n’aura pas le succès qu’elle mérite. Le premier tome nous présente les personnages, un ménestrel qui rencontre deux enfants. De cette rencontre fortuite naitra une aventure pour retrouver le père d’un des enfants et nous fera voyager pendant les croisades en terres saintes pour le tome 2 en terres fertiles pour les autres. Le fait de ponctuer le récit par les vrais événements historiques me plait particulièrement et semble s’être perdu dans les albums dédiés à la jeunesse actuels, dommage car cela apporte un vrai plus et peu générer une envie de découverte et de questions. En revanche j’ai un vrai problème avec les héros enfants, comme j’ai le droit ici à deux personnages enfants qui vont se retrouver au cœur d’une aventure qui les dépasse, mais par magie scénaristique, vont être capable de s’en tirer avec toujours le bon allié au moment critique, forcément je tique. Mis à part ce point tout à fait personnel le scénario très fluide est un vrai plaisir de lecture et l’on se prend à chercher les tomes suivants dans la même soirée. Une vrai découverte et pour les petits jeunes pour qui la bande dessinée commence dans les années 90, réveillez-vous tout ce qui date d’avant n’est pas mièvre, loin de là. 1965 pour naissance, franchement bravo, Cuvelier devrait faire partie des grands de la BD. Une bonne BD qui se rapproche de Ramiro dans le style. Sans achat à cause de mon allergie aux héros enfants, mais coup de coeur car cette lecture fut une vraie agréable surprise
Sincèrement, je m’attendais à avoir entre les mains une vieille série bien démodée. J’ai été bluffé par tant de modernité. La narration de Greg est fluide et efficace. Voici de l’aventure avec un grand "A" qui nous mène sur les traces des croisés. Le dessin de Cuvelier (que je découvre ici) n’est pas en reste. La vivacité de son trait le rend très actuel. Seule la colorisation trahit l’âge respectable de cette série. Cette série pourrait servir d’exemple à bien des auteurs actuels ou en devenir.
Le magnifique héros-chevalier que voilà ! Flamme d'Argent, surnom du chevalier Ardent des Sables, fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 15ème année, du 22 Septembre 1960. Il y fera ses adieux dans le n° 40, 18ème année, du 01 Octobre 1963. Sa courte vie dessinée sera pourtant flamboyante. Malheureusement pour lui, Paul Cuvelier, son auteur, est quelqu'un de torturé, qui se remet toujours en question, ne se reconnaît pas comme un vrai dessinateur (alors qu'il signera quelques-unes des plus belles planches de cet hebdomadaire). A la fin des années 50, sa célèbre série Corentin ne le satisfait plus guère, malgré le succès des albums depuis 1946. Défaitiste, ne sachant que réaliser, il se souvient d'histoires médiévales qu'il se plaisait de conter dans sa famille. Il en confie une sorte de trame générale à Greg. Emballé, ce dernier s'empresse de mettre ça "en musique". Flamme d'Argent, le Croisé, est né. Cette épopée médiévale, bourrée de bagarres en tous genres, remplie de chevauchées, de combats tumultueux, de péripéties haletantes ne sera pourtant qu'une parenthèse dans l'oeuvre de Cuvelier. Il s'en désintéresse très vite, ce après quasi une centaine de planches. Flamme d'Argent n'aura vécu que trois étés. Mais quels étés !... L'édition originale, un album broché édité en 1965, comporte une soixantaine de pages. Elle renferme les deux premières aventures : "Flamme d'Argent" + "Le Croisé sans nom". Un second album broché, d'une trentaine de pages, sortira en 1968 : "Le bouclier de lumière". Début des années 80, cette oeuvre sera rééditée en 3 albums cartonnés, le premier tome original étant scindé en deux volumes. Héros magnifique, grande épopée médiévale, "Flamme d'Argent" est quasi oublié. Et c'est grand dommage. Vraiment. Paul Cuvelier est né à Lens (Belgique) le 22 Novembre 1923. Il nous a quitté le 05 Août 1978. Sa série principale, la plus connue, est Corentin. Cuvelier ?... un maître, au talent immense, auquel lui seul ne croyait pas...
Au bout de 15 ans que je connais ce truc, je ne comprends toujours pas pourquoi cela n'a pas marché. Paru en 1965, cet album fait preuve d'une étonnante modernité. Difficile en effet de passer sous silence la vigueur incroyable du dessin de Cuvelier, qui rend les mouvements extrêmement vivants, mais aussi le scénario de Greg, avec lequel on ne s'ennuie pas une seconde ! Paul Cuvelier était un géant de la bande dessinée. Il est grand temps de le (re-)découvrir.
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