La Mort vivante
Adaptation d'un roman de science-fiction de Stefan Wul par Olivier Vatine. Ce récit se déroule dans le même univers que Niourk et met en scène une archéologue et un scientifique qui cherchent à ressusciter la fille de celle-ci... mais rien ne se passera comme prévu. A voir aussi : Niourk
Adaptations de romans en BD Les archéologues Les clones Romans de science-fiction adaptés en BD Stefan Wul
Joachim, un jeune scientifique menant des recherches prohibées, est enlevé par une puissante et mystérieuse femme recluse sur l’ancienne Terre : Martha. Pour se remettre du drame qui la hante depuis des mois, celle-ci lui ordonne l’impossible : ressusciter sa fille, Lise, ayant fait une chute mortelle lors de fouilles archéologiques. Joachim, qui voit là une opportunité de continuer ses travaux en toute liberté, accepte ce rôle de père créateur.
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Date de parution | 22 Août 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
28/08/2018
| Mac Arthur
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Les avis
Cette oeuvre nous transporte dans son univers SF avec quelques pointes de fantastique. Cela commence plutôt bien avec une intrigue sur une certaine petite fille, perdant la vie dans un lieu d'un culte mystique. Mais j'ai moins été enthousiasmé sur la suite de l'intrigue, non que celle-ci soit mauvaise, mais j'ai du mal à comprendre la raison et la finalité de cette oeuvre, avec de surcroit un thème déjà vu en matière de SF. Je trouve avec regret que les personnages ne sont pas assez développés, peu nombreux, et l'intrigue tourne essentiellement sur 4 protagonistes. Par contre j'ai vraiment apprécié la relation entre l'androïde et le scientifique, ce dernier l'aidant à communiquer grâce à une amélioration permettant de révéler le passé de ce colosse. La patte graphique quant à elle, est tout de même assez remarquable, celle-ci arrive à nous transporter dans son thème lugubre et mystique. Pour conclure, j'ai trouvé cette lecture très anecdotique et sans grand intérêt de mon humble point de vue.
La mort vivante est une adaptation d'un roman de Stefan Wul, écrivain connu pour ses récits évoluant dans le monde de la science fiction. Une adaptation dont j'attendais beaucoup, Vatine au scénario, avec déjà sa merveilleuse adaptation de Wul : Niourk et Varanda au dessin. Le résultat est ..... Dans un monde post apocalyptique, Martha a perdu sa fille et elle veut lui redonner vie, pour cela elle va s'adjoindre les services de Joachim, un scientifique qui a les moyens de l'aider. Un récit classique fait de monstres et de créatures mais rondement mené avec son lot de surprises. Une première partie qui accroche et une deuxième qui se dilue jusqu'à une fin quelque peu simpliste. Attention on va passer au point fort, même très fort. Le dessin. Varanda a mis la barre très haute. Dans un style tout en nuances et en hachures, le dessin nous explose à la figure. J'ai la chance de posséder aussi la version en noir et blanc, quel travail de fou. Tout est parfait, de la mise en page, aux décors en passant par l'ambiance. J'ai rarement vu un album aussi beau. Je ne peux que vous le conseiller.
La couverture de cet album ? Je l’ai découverte le 20 avril dernier lors de mes recherches quotidiennes dans le célébrissime génialissime jeu … la couv mystère de BDthèque ! Je dois avouer que le graphisme de cette couverture m’a désarçonné. Hum hum. Pas mal du tout je me suis dis. Il faut que je me procure cet album pour voir si le contenu était à la hauteur de ce dessin magnifique. Ni une ni deux, je passe à l’achat ! Nous sommes dans un monde post apocalyptique où les humains habitent sur Mars. La terre a été recouverte par les eaux. On ne sait pas trop comment mais on s’en fout un peu. Cependant quelques îlots surnagent encore – ouf ! - et notamment la crête des Pyrénées où se déroule une partie de l'histoire. Ça tombe bien ! Menant des expériences pour ramener une morte à la vie, les personnages voient la naissance d'une créature surhumaine qui avale toute vie et l'incorpore, devenant chaque fois plus grande et plus forte. Cette créature s’agrippe à un vaisseau et à la voilà partie pour Vénus ! Hey hey elle va continuer d'aspirer toute vie... L’histoire en elle-même c’est couci-couça. On revisite la légende de Frankenstein en mode avant-gardiste avec des cyborgs et des clones avec un gros zest de génétique. Je me suis régalé sur toute la première partie mais à partir du chapitre 5, ça part en cacahuète et là franchement je n’ai pas accroché. C’est un choix douloureux – les auteurs ont suivi le roman de Stefan Wul - mais je pense qu’une autre fin moins grand guignolesque aurait été plus adaptée. Par contre le graphisme mes aïeux, une tuerie pour les yeux ! Que c’est beau ! Ca m'a piqué les pupilles ! Les décors sont magnifiques. L’atmosphère est sombre et glauque appuyée par une colorisation froide. La luminosité est tout simplement géniale ! Quand au découpage, il est superbe avec des pleines pages très détaillées. Pour les yeux, cet album mérite votre attention. C’est époustouflant ! Mis à part une fin très moyenne, je ne me suis pas du tout ennuyé dans cette histoire qui transpire la mort. Cela reste une belle immersion dans l’univers de la science-fiction. Graphisme = 5 étoiles / Histoire = 3 étoiles
A vrai dire, je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avoue avoir eu du mal à faire la correspondance avec l'univers de Stefan Wul mais pourquoi pas. La terre est contaminée par les pluies radio-active et la population s'est réfugiée sur la planète Mars. J'ai bien aimé la première partie mais un peu moins la seconde où pourtant les événements se précipitent. Il faut dire que cela devient confus à partir du moment où la jeune fille reprend vie. La conclusion sera également assez bâclée et pas assez amenée dans cette dimension plus cosmique. Il y aura également des choix contestables comme ce magnifique château digne de celui de Louis II en Bavière mais transposé dans les Pyrénées. Le thème principal sera celui du clonage humain qui peut alors donner lieu à des résultats pour le moins contestable. Rien de vraiment nouveau. Bref, le tout paraît presque insipide s'il n'y avait quelques bons éléments pour sauver cette oeuvre. Je crois fondamentalement que les reprises de la vieille science-fiction ne font plus recettes et qu'il faut plutôt faire preuve d'imagination et de nouvelle création.
Ici Olivier Vatine adapte un roman de Stefan Wul paru en 1958, auteur prolifique mais que je trouve un brin surannéet qui avouons le est un peu vieillot dans sa forme, en effet les races extraterrestres nous sont bien plus familières aujourd'hui qu'à l'époque de la sortie du roman. Depuis la mort de sa fille Lise, Martha est inconsolable. Son seul espoir semble résider en la personne de Joachim, nanobiologiste de renom assigné à résidence sur Mars ou l'humanité a émigrée une fois la terre dévastée. Dans un premier temps contraint, le jeune chercheur y voit l'opportunité de poursuivre ses recherches afin de cloner Lise et d'en faire une réplique aussi parfaite que possible, tel qu'elle était au moment de sa mort. Dans le roman de Wul les choses étaient traitées de manières vieillottes, un peu désuètes. Ici O. Vatine remet les choses au gout du jour. Une présentation rapide du contexte Martien et Terrien, puis l'histoire se focalise sur la relation Martha, Joachim dans un lieu unique, une citadelle inspirée des délires architecturaux de Louis II de Bavière. Une ambiance victorienne de décors néo-gothiques et une galerie de personnages et de créatures issue des meilleurs contes macabres du XIX ème siècle. Et puis il y a le dessin de Alberto Varanda et la mesdames et messieurs, attention c'est du très grand art. Il y a longtemps que je n'avais pas vue quelque chose du même niveau. Imaginons un mix entre le grandissime Bernie Wrightson et Gustave Doré qui auraient été aidé par F. Shuitten et Andreas. Un dessin ou le clair obscur est parfaitement maitrisé que je n'hésite pas à qualifier de grandiose, personnellement je suis resté scotché devant certaines planches pendant longtemps. Voila donc un one shot de très haute volée et de très haute tenue dont je fais mon coup de cœur du moment. Histoire gothique comme j'aime ambiance oppressante et puis j'ai un petit faible pour ces céphalopodes très Lovecraftiens.
J'avertis : je suis un inconditionnel de Stefan Wul, depuis le début des publications de ses romans dans la collection de la fusée... C'est dire ! J'ai été déçu par ce dernier opus pour plusieurs raisons. La première est la présence de Stefan Wul qui se devine en petits caractères dans une seule page du recueil ! La deuxième est la couverture. J'étais bien habitué à celle des autres adaptations, et j'ai été très troublé par cette noirceur, à tel point que j'ai eu un doute sur l'appartenance de la présente B.D. à l'univers de Stefan Wul ! La troisième est l'adaptation elle-même. J'attendais avec impatience cette adaptation, redoutant d'être déçu tant la tâche était difficile ! Je confirme, c'était bien trop haut ! Où est la poésie de Bébrix et Pyrène ? Pourquoi avoir éliminé les sept jumelles et leurs chansons lancinantes ! Pourquoi avoir gommé une fin apocalyptique et les paroles finales : "Les temps sont venus..." En conclusion, le temps est venu pour tous de relire l’œuvre originelle de Stefan Wul... Bémol : attention, cette adaptation est ratée, mais l'histoire racontée par Vatine se tient, et, pourrait avoir sa place hors du cycle "Univers de Stefan WUL"... Aussi, ma note sera tempérée par cette remarque finale.
Nouvelle adaptation d’un roman de Stefan Wul par Olivier Vatine, ce one-shot se déroule dans un univers identique à Niourk même s’il n’est pas nécessaire d’avoir lu l’un pour comprendre l’autre. Et la première chose qui frappe en regardant l’objet, c’est sa couverture. Tout simplement sublime ! Belle et inquiétante, elle laisse croire à un récit d’épouvante mais le contenu se révèle être de la pure science-fiction. Et pour rester dans l’aspect visuel, si le style graphique employé à l’intérieur de l’album s’avère bien différent de cette couverture, Il a tout de même une sacrée gueule ! Certaines planches m’ont fait penser aux Cités obscures mais avec des femmes au charme plus accentué. Ce style est élégant et inquiétant à la fois. Quant au scénario, et bien il est plutôt bon… Mais pas extraordinaire non plus. Adaptation d’un roman oblige, j’ai eu le sentiment que certains passages étaient trop vite expédiés, que certaines explications manquaient, que certains approfondissements avaient été zappés. Ça se laisse lire, mais ce n’est pas aussi marquant que ce que la couverture donnait à espérer. Les thèmes développés sont assez classiques pour un récit de science-fiction avec une terre dévastée, des expériences médicales hasardeuses (de clonage en l’occurrence) pour une humanité détruite par ses propres créations. Et le charme du récit se situe finalement bien plus dans son ambiance que dans sa créativité. Pas mal au final, mais j’en espérais plus.
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