Gramercy Park
Rencontre énigmatique entre un caïd et une ancienne danseuse étoile...
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide New York
New York, 1954. Sur le toit d'un immeuble, une jeune femme s'occupe patiemment des ruches qui l'entourent et semble attendre quelque chose. Dans l'immeuble d'en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l'exception d'une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient. Entre eux, le vide, une voiture de flics et un parc dont l'accès est réservé à quelques privilégiés. Qu'est-ce qui pourrait lier cette ancienne danseuse de l'Opéra de Paris et cet homme insaisissable que tout le monde craint?
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Date de parution | 05 Avril 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je n'ai pas été séduit par cette étrange série mi polar mi roman intimiste. J'ai l'impression que l'auteur est plus à l'aise dans l'écriture romanesque que dans un scénario de BD. On se rend compte que la part de l'intime l'emporte sur l'intrigue qui se dévoile par un dénouement assez inattendu et improbable. Il faut reconnaître que beaucoup de propositions scénaristiques sont assez peu crédibles dans cette Amérique des années 50 encore très raciste. De plus je n'ai trouvé aucun personnage attachant, sauf la petite Billie, et leurs pensées et attitudes m'ont laissé indifférent si ce n'est ennuyé. Le graphisme ne m'a pas accroché plus que ça. Le trait évolue au fil des cases tantôt fin, ferme et séduisant sur le visage de Madeleine tantôt plus aléatoire pour certaines situations. J'y ai lu un manque de cohérence qui m'a gêné. Une lecture sans attrait à mes yeux.
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer la couverture et un feuilletage rapide ce n'est pas un polar. Roman graphique, peut-être, finalement cet album possède trop d'ingrédients disparates pour le faire enter dans une catégorie bien précise. Le début est assez confus peut aider en cela par un dessin dont se dégage un je-ne-sais-quoi de nostalgique, voire triste. Au final c'est une BD qui demande aux lecteurs un peu de concentration pour que les choses s'emboitent et que la compréhension se fasse. Personnellement je n'avais pas vu venir le twist final et, s'il n'est pas renversant, il arrive à bien conclure cet album. Une lecture sympathique en emprunt, mais j'ai le sentiment qu'il ne marquera pas ma mémoire.
Gramercy Park où la rencontre d'une ancienne danseuse étoile et d'un truand sur un mode polar des années 50 avec une sauce romantique et poétique. A vrai dire, je n'ai rien compris à cette histoire mêlée d'une multitudes de flash-back au point de se perdre aussi bien sur les toits de Paris que de New-York. En effet, j'ai perdu le fil et tout l'intérêt de reconstituer le puzzle. Même le graphisme un peu froid et austère ne m'a point retenu. Un album de plus où je suis sans doute passer à côté de quelque chose.
Après une entame un peu confuse où l'on se demande qui sont les protagonistes et quels sont leurs objectifs, les pièces du puzzle se mettent en place et on a droit à une histoire entre le roman graphique et le polar. L'histoire met un peu longtemps à se mettre en place et sa conclusion m'a laissé un petit peu sur ma faim. Mais elle tient la route et présente une certaine dose d'originalité. Mais c'est surtout l'ambiance de ce récit et de son graphisme qui m'ont séduit. J'ai aimé ces décors de bâtiments new-yorkais des années 50, ce contraste entre quartiers pauvres et appartements cossus, et aussi cette vision qu'on en a depuis les toits. Les quelques passages parisiens, plus précisément sur les toits (là encore) de l'Opéra Bastille, sont jolis également. Il se dégage de ce récit une belle atmosphère. Et le dessin le rend bien, offrant également une bien jolie héroïne.
Etrange album que celui-ci, pourtant assez épais (près d’une centaine de pages), mais que j’ai lu très rapidement (les pages sont très aérées, il y a peu de « cases », et les dialogues – le texte en général d’ailleurs – sont peu abondants). Dessin et colorisation sont modernes, bien fichus et relativement originaux – même si je dois dire que ce n’est pas forcément ma tasse de thé. Il y a ici un petit peu de Jérémie Moreau dans le dessin de Christian Cailleaux. Dynamisée par de nombreux flash-back, qui nous délivrent peu à peu (jusque au retournement final) des explications, l’histoire se déroule essentiellement à New-York, au début des années 1950. Les textes font assez « littéraires », et je n’aurais pas été surpris – même si cela ne semble pas être le cas – que cet album soit l’adaptation d’un roman. Une histoire et des dialogues tout en finesse, en ellipses parfois, qui tissent une toile dans laquelle j’ai failli me perdre quelques fois – même si de Fombelle retombe sur ses pattes à la fin. A mi-chemin entre un certain polar (la couverture pousse dans ce sens) et du roman graphique intimiste, l’histoire se laisse lire. Mais il ne faut pas attendre un polar survitaminé, l’action s’efface souvent devant la réflexion, l’évasion mentale : la « consolation » recherchée par l’héroïne est bien trop haut située pour qu’elle obtienne entièrement satisfaction. A découvrir à l’occasion. Je pense que je ne suis pas forcément le cœur de cible de cet album, mais que vous pouvez y trouver davantage votre compte que moi.
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