RIP
Bienvenue au pays des nettoyeurs de la mort.
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Derrick est employé dans une entreprise chargée de nettoyer chez les morts avant que la police et la famille ne débarquent. Un jour une bague de grande valeur est dérobée sur le lieu d'une mort affreuse. La garder, la rendre... oui à mais à quel risque ? Dès lors tout part en sucette entre les employés de la petite société.
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Date de parution | 14 Septembre 2018 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Après avoir été autant bassiné par cette série à Angoulême, il a bien fallu que je me les procure tous en un bloc chez le libraire, pas le choix ! Et c'est effectivement de bonne grâce que je me joins au concert de louanges. C'est un polar hard-boiled noir charbon sur des marginaux dans une boite spéciale. Travailler avec des morts, c'est peut-être déjà mourir un peu ... Et pourtant, je trouve que cette BD a quelque chose de positif au final, même si c'est assez difficile de le voir de prime abord. Chaque volume se centre sur un personnage et contient un twist final assez étonnant, généralement en pied de nez d'une histoire développant une thématique bien précise. Si j'ai assez vite compris le procédé, j'ai beaucoup aimé (surtout que j'ai pu lire les volumes d'une seule traite) et je trouve que là encore l'idée permet d'explorer quelques thématiques bien trouvées. Il y a pléthore de référence dans cette série, certaines que j'ai capté d'autres non, qui sont à la fois des références à d'autres polars ou sources d'inspirations que des clins d’œil pas indispensable. On passe un bon moment sans les avoir, mais il y a un petit côté amusant à les chercher et les reconnaitre. Le scénario s'inscrit dans la droite ligne de plusieurs influences, qu'on reconnait sans peine : ambiance noir, mafieux, vieux flics, infiltrés, prostituée, etc ... C'est du classique, mais l'ingéniosité de présenter les personnages au fur et à mesure autour de la même histoire permets de relire chaque fois l'ensemble différemment. Une mise en scène assez efficace, qui permet de maintenir un suspens mais également de relire l'ensemble sous un nouvel angle. Et voir autrement des gens pourtant très typés. Le dessin est efficace et direct, avec son ambiance poisseuse tartiné de mouches en tout sens. Ça pue presque à travers les pages, mais l'ingéniosité est aussi dans les détails. De nombreuses choses se comprennent en étant attentif à ce qu'il se passe dans les cases, parfois en arrière-plan. Ce n'est jamais une révélation majeure, mais souvent des petits indices sur ce qu'il se passe réellement chez chacun. Tout est lisible et clair, et malgré le nombre de personnages parfois dans des costumes qui les masques, il y a toujours un artifice qui fait qu'on est pas perdu. Efficace, comme dit ! Maintenant que tout ça est dit, et que ça suffirait à en faire une bonne série, j'ajouterai qu'il y a quelque chose qui se dégage de l'ensemble. Un truc en plus, un message que j'ai apprécié : la solitude. Tout ceux qui sont présentés sont finalement de pauvres gens, mais alors que j'avais un avis sur eux, je me suis retrouvé sincèrement touché par leurs histoires. Le volume 5 et 6 qui pourtant ne partaient pas avec des atouts (le volume 4 constitue une sorte de pic dans les révélations) m'a rendu touchant des personnages que je ne pensais pas apprécier. Et s'ils n'en deviennent pas des héros, ils sont pourtant moins monolithique que je ne l'aurai cru. Et c'est parce que les auteurs parlent beaucoup du regard des autres. Maurice, héros du tome 2, est vu par tout le monde comme un type spécifique, personne ne comprenant réellement sa vie. Ce qui est aussi le cas de Derrick, présenté vite comme un looser, mais que certains voient curieusement différemment de ce qu'il est. Dans cette série, j'ai senti aussi qu'un questionnement sur la solitude pointait son nez derrière la façade de polar noir pur jus. La solitude des gens morts dont ils vident les maisons, la solitude de chacun de ces protagonistes qui vit dans son petit monde, sans famille et sans ami. C'est bien la solitude qui les tue, au final, chacun devenu terriblement seul, même accroché à ses rêves. D'ailleurs je trouve la fin du tome 5 assez explicite là-dessus (le tome 6 ajoute aussi une dimension sur les liens qui permettent de s'en sortir). C'est une BD qui rappelle que les marginaux, les exclus, "ceux d'en bas" pour reprendre les propos d'un ministre, sont avant tout des gens seuls et en rupture avec le monde autour. Les aider, c'est avant tout faire du lien social. Liens qui manquent cruellement à ce monde dépeint ici. Et pourtant les dernières pages présentent une accalmie après la tempête où finalement c'est l'humanité qui gagne, un court instant. Une petite étincelle d'espoir qui brille d'autant plus que tout semblait sombre avant. Je trouve que la série s'en sort parfaitement, avec un juste équilibre entre l'homme aux polars et ambiances que les auteurs aiment, histoires emboités, propos sur le monde (je n'ai pas parlé du machisme omniprésent et de la façon dont la BD le présente), le tout avec une touche d'espoir final qui laisse tout de même sur une note positive. C'est surprenant dans le bon sens du terme, et je recommande franchement la lecture ! Personnellement je suis conquis.
J’écris cet avis au moment où je referme le 6eme tome de cette série et je vous recommande de foncer sur cet ouvrage qui emprunte des codes déjà vu ailleurs mais pour la première fois utilisés en BD à ma connaissance. Mon commentaire ressemblera peut être aux autres si élogieux mais quand c’est du bon, il faut le dire! J’ai adoré me plonger dans cette atmosphère si sombre et dégueulasse de RIP. Le scénario est parfaitement mené (on se croirait dans celui d’un film tant la construction de l’histoire est complète) et on a la chance d’approfondir chaque personnage dans chacun des tomes. C’est en cela que j’ai vraiment été cueillie ! Cette capacité des auteurs a nous amener petit à petit à reconstituer un puzzle d’une situation presque banale à la base en ajoutant petit à petit toute la complexité de l’histoire de chaque personnage. Sans rire, c’est impossible de se limiter à un apriori sur l’un d’entre eux lorsque l’on découvre certains passages de leurs vies. On a envie d’en detester certains mais on se rends compte qu’il n’y a rien de simple et qu’il ne faut pas toujours rester à la surface des choses. C’est probablement très naïf d’écrire quelque chose d’aussi bateau mais pour une fois que l’on constate cette complexité dans une bd qui prend le temps de poser les histoires de chacun (et y parvient réellement ) au travers de ces 6 tomes, bah ca mérite d’être dit. Foncez donc lire cette œuvre et prenez des gants, ça grouille d’insectes !
Voici une série qui ne cherche pas à innover pour le plaisir, mais qui prend un concept classique et le magnifie. Chaque tome offre la perspective d’un des membres d’une équipe de nettoyeurs de cadavres, ces invisibles qui passent après les décès anonymes. Ce qui pourrait être une énième variation d’une histoire déjà vue devient ici un polar noir très bien réalisé grâce à la profondeur des personnages et à une ambiance particulièrement poisseuse. Le dessin de Julien Monier est efficace et colle parfaitement à l’atmosphère de décomposition et de misère humaine que dépeint Gaet’s au scénario. Pas besoin de contempler les planches pendant des heures, car c’est le récit qui nous happe, avec ses dialogues crus et sa structure implacable. Chaque tome dévoile un peu plus l’histoire en changeant de point de vue, et c’est là tout l’intérêt : les pièces du puzzle s’assemblent au fur et à mesure, révélant des facettes inattendues des personnages. On pourrait croire que la série tournerait en rond, mais non. Même si certains moments sont peut-être un peu répétitifs, l’alternance des points de vue maintient l’intérêt, et on finit par s’attacher à cette bande de bras cassés. Les couleurs, dans des tons terreux, accentuent la noirceur de l’univers. L’intrigue ne révolutionne pas le genre, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Un polar vraiment intéressant et maitrisé. Coup de coeur pour moi.
Je ne vais pas être original en donnant mon avis sur cette série. Car je vais me contenter de dire ce que mes prédécesseurs ont pu écrire, et donner la même note que la grande majorité jusqu’à présent. Derrière un concept qui n’est pas nouveau (une même histoire montrée sous le point de vue des différents protagonistes, un par album), et qui a en même temps le mérite d’être assez rare (je crois bien que je n’ai lu que Berceuse assassine, en bande dessinée qui utilise cette manière de faire), ce cache une série vraiment excellente. L’histoire, une équipe de nettoyeurs après des décès et avant l’arrivée de la police, magouilleurs et mafieux, n’est pas non plus de la plus grande originalité. Le dessin est beau, certe, mais n’est pas transcendant, on ne passe pas de long moments à contempler les planches. Et c’est là où réside l’immense qualité de cette série, et le grand talent de ses auteurs. (Je n’avais jamais rien lu d’eux à part The Beatles en bandes dessinées en ce qui concerne le scénariste). Je me suis laissé entraîner avec passion par le récit, dévorant les albums les un après les autres, impatient d’avoir le temps de lire la suite, et ayant la chance de pouvoir lire la série en entière d’affilée, l’ayant entamé à la sortie du dernier tome. (Ce qui m’a permis de bien avoir l’intrigue en tête et le point de vu de tous les personnages). Et c’est bien là où je salue la qualité de cette série, elle est la preuve qu’il n’y a pas besoin de faire de l’original, du magnifique, du jamais vu, pour faire de la qualité. Le nombre de foi ou je peux voir des critiques reprochant un manque d’originalité, de nouveauté, comme si il fallait absolument que les auteurs fassent du jamais vu. Et bien cette série est la preuve qu’il n’y a pas besoin de ça, il suffit tout simplement (simplement est-il le mot adapté?) de reprendre des thèmes, des idées, qui ont déjà été fait, et de les magnifier. C’est chose réussi sur ce coup! Un grand chapeau bas à ces messieurs! Ils ont compris les rouages du genre qu’ils ont traité, et en on fait un petit bijou!
Une série incontournable pour les amoureux de polar noir et de films comme "Buffet froid" (il me vient à l'esprit car vu récemment). On y rencontre une bande de bras cassés, caricaturaux à souhait, traînant leurs misères et leurs tares mais cachant bien leur jeu, les filous ! Chaque tome suit le quotidien d'un des protagonistes et on jubile de voir les histoires se croiser et se recroiser au fil des tomes. Avant d'attaquer celui qui vient de sortir, on prend plaisir à relire tous les précédents pour s'immerger à nouveau au milieu de ces requins prêts à tout pour dissimuler leurs secrets. Un gros pouce levé pour la colorisation qui colle parfaitement à l'ambiance poisseuse. Je ne trouve vraiment rien à redire c'est un sans-faute, à la condition d'évidemment apprécier ce genre. ---------------- Mise à jour après lecture des 2 derniers tomes: Le soufflé retombe un peu. On continue d'aborder les points de vue différents mais sans grosse intrigue supplémentaire ou parallèle. L'effet de surprise est peut-être passé et la série se termine sur un personnage qui n'est finalement pas le plus intéressant. Mais je conserve la note car les premiers tomes feront le bonheur de tous ceux découvrant cette série de caractère.
J'ai connu cet ouvrage par le biais des Bulles de Sang d'encre où RIP était finaliste en 2019. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que le duo Gaet's/Julien Monier allait remporter ce titre haut la main. Mesdames et messieurs, nous avons ici à faire à un chef d'œuvre. Tout d'abord, l'originalité du scénario avec Derrick (pour le T1) et ses collègues qui composent une équipe chargée de nettoyer les logements des personnes mortes sans héritiers. Un thème glauque et d'une noirceur sans nom qui accompagne un scénario passionnant avec une fin qui vous laisse sans voix (pour le T1). Ensuite, la construction des six volumes, où chaque tome reprend la même histoire avec un angle différent selon la narrateur choisi, est divinement orchestré. Pour terminer, le style d'écriture avec des dialogues courts mais salement géniaux, des dessins aux couleurs particulièrement maîtrisées qui vous plongent aisément dans l'univers de la mort et de ses odeurs répugnantes, font de RIP mon coup de cœur de ces dernières années. En d'autres termes, en attendant le numéro 6, foncez acheter ces œuvres!!!
Attention, ici on a affaire à du lourd. Du très très lourd. En matière de qualité, RIP devrait faire date. Je me souviens encore de l'enthousiasme de mon libraire lors de la parution du tout premier tome en 2018. Léger flashback : le début d'une situation financière difficile et compliquée me concernant, il faut faire donc beaucoup de choix sur les lectures. Encore plus facile à éviter lorsque la couverture est moche (c'était mon avis et je continue de le penser) et que les auteurs sont de parfaits inconnus. Mais les différents retours unanimes (et la série s'étant considérablement allongée depuis) ont fait recroiser mon chemin vers ces bouquins. Si RIP se serait uniquement contenté du premier tome, il aurait probablement écopé de la meilleure note sur ce site ainsi que d'un coup de coeur (toujours d'actualité) amplement mérités. En effet, "Je ne survivrai pas à la mort" peut se lire de façon tout à fait indépendante et sa conclusion est un ultime pied de nez aux quelques 100 pages lues. Les autres tomes étayent l'histoire jusqu'à parfois même trop la répéter façon Berceuse assassine mais développent une histoire pas si banale avec une belle collection de bras cassés et de gueules de cinéma. Chapeau bas, cette histoire de nettoyeurs de cadavres semble rapidement tourner en rond alors qu'il n'en est rien, chaque tome ajoutant sa propre couche au "lore" complet de cette histoire machiavélique. Et que dire des dessins ? Julien Monier impose un style qui lui est propre, à la fois lisible et généreux dans un format un poil trop petit pour mes yeux fatigués. Gaet's semble maitriser d'un bout à l'autre toutes les ramifications de son récit et n'hésite pas à y ajouter aussi bien une bonne pincée d'humour noir qu'une certaine poésie macabre. Il n'a rien finalement à retirer de cette grande œuvre dont on a hâte d'en connaitre la conclusion qui va se faire encore un peu attendre. Lire le premier tome ou la totalité ne retirera en rien le plaisir ludique de l'ensemble. Voici un joli duo dont je vais suivre les prochaines publications avec plaisir. Faites vous plaisir : ne passez pas à coté de ce petit bijou qui aura même arraché 4 étoiles à l'aigri et exigeant Gaston !
Vraiment un excellent polar que je recommande aux amateurs du genre. J'ai dévoré les albums les uns après les autres et j'attends la suite avec impatience. J'adore les histoires où on suit le point de vue de différents personnages et ici c'est merveilleusement bien fait. Le scénario est très bien construit et s'épaissie aux fils des tomes lorsqu'on en apprend plus sur chaque personnages qui ont tous des choses à cacher et on voit des événements aperçus dans les tomes précédant d'une autre manière. La mécanisme est parfait et on ne se perds pas du tout. J'aime aussi le ton noir du récit et cette galerie de personnages paumés dont certains finissent par être malgré attendrissant. Le dessin est vraiment excellent. C'est un style que j'adore et les couleurs sont justes superbes. J'espère que la fin va être exceptionnelle !
Il me semblait bien en avoir entendu du bon à sa sortie mais le pas n'avait pas été franchi ... erreur réparée suite à un emprunt à la médiathèque. Alors qu'en est il ? ... et bin c'est du très bon :) une très bonne surprise !! Je ne reviendrai pas sur l'univers glauque (mais pas tant), la couverture résume très bien. Mais j'ai pris un réel plaisir à m'y plonger, 1ère chose qui frappe c'est le dessin qui sert parfaitement le récit, pas particulièrement grandiose mais lisible, des cases détaillées, des tronches bien rendues ... bref du tout bon, ensuite viennent les couleurs ... encore du tout bon, elles installent parfaitement l'ambiance (dans un autre univers très proche du style de Grégory Parnicione à titre de comparaison). Puis vient l'histoire : emmenés de suite par la voix off de notre antihéros on se laisse conduire dans ce petit "écosystème" avec ces personnages hauts en couleurs, le tout dans une narration impeccable. Je ne connaissais pas les auteurs mais je vais m'y intéresser au vu de cet excellent 1er contact. Un mot sur l'éditeur (que je connais très peu) un grand merci ^^ Et pour ceux qui comme moi ont apprécié leur lecture ... sachez que d'autres tomes sont prévus mais point de vue d'autres personnages rencontrés dans l'aventure, même univers mais mentalité différente et il reste quelques zones d'ombres ;) Et moi si la réalisation continue sur ce niveau, je suis preneur :) J'encourage la découverte de cette série fort prometteuse et ne saurais que la conseiller aux fans de l'univers Ankamien (côté doggy hein pas wakfu et consort)
Bienvenu chez les nettoyeurs de la mort. Des gens meurent souvent dans l'indifférence générale. Parfois il n'ont pas de famille, pas d'amis et ils vont parfois rester longtemps chez eux avant qu'on ne les découvre. Par bonheur la société qui emploie Derrick et ses collègues est chargée de faire le ménage avant que toute la famille défile. Seul souci, ce qu'ils trouvent n'est pas toujours beau à voir. Et puis il y a parfois des trouvailles qui sont faites et que l'on aurait mieux fait de laisser sur place. Dans cette entreprise un peu particulière il y a Derrick bien sûr mais aussi ses collègues tous de sacrés loustics. Albert qui récupère chez les morts de vieilles cartes postales et des petits carnets, Eugène le gros dur, ancien taulard qui est en ménage avec Fanette plutôt jolie derrière le comptoir du bar où toute la bande vient finir sa journée après le taf, et puis Maurice le vieux dont on ne sait rien qui croupit là depuis trente ans, enfin Dédé qui reste à la boutique et qui répertorie mieux que quiconque tout ce qui a été trouvé. Les damnés de la terre! Parfois nos nettoyeurs tombent sur des morts qui sont là depuis des années, c'est les collés, je vous laisse voir pourquoi. Franchement nos gars n'ont pas le plus beau métier du monde et à l’instar de Derrick ils n'ont plus de rêves, leur seul espoir : finir la journée et se retrouver au bar d'Eugène où les formes de Fanette les font encore un peu rêver. Cette série prévue en 6 tomes est un véritable régal, elle peut d'ailleurs se lire comme un one shot mais à la manière de Criminal elle va nous entraîner dans un univers fouillé où nous découvrirons les antécédents des différents protagonistes croisés dans ce premier tome. Ce n'est pas gai, pas comique mais le scénario de Gaet's est prenant, une fois l'histoire entamée impossible de lâcher l'affaire. Le dessin de Julien Monier est en adéquation parfaite avec le thème un peu glauque du récit. Ici la rédemption semble être un mot inconnu. Comme le dit Derrick en quatrième de couverture: "Ca vaut pas un cachou ma vie mais je suis prêt à parier que tu tiendras pas jusqu'au bout" Plus qu'une accroche marketing cela résume l’irrémédiable sentiment d'impuissance de notre "héros" face à sa vie. Gros coup de cœur pour moi, j'incite le plus grand nombre à lire cet excellent opus et j'attends la suite avec impatience.
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