Coco, Facho and Co.

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Tout est dans le titre.


Auteurs espagnols Racisme, fascisme

Carlos Gimenez s'attaque ici par l'humour aux dictatures et autres totalitarisme (nazillons, fascistes, etc.), mais aussi au pouvoir économique et au patronat despotique et paternaliste.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1991
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Coco, Facho and Co. © Soleil 1991
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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17/10/2018 | Noirdésir
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L'avatar du posteur bamiléké

J'étais resté sur une excellente lecture de Giménez avec Les Temps Mauvais. Malheureusement je n'ai pas du tout accroché avec cette série. J'ai trouvé les gags de deux pages d'un convenu très daté et d'une autre époque. Chaque histoire reprend des caricatures clichées usées jusqu'à la corde. Le symbole nazi représenté presque à tous les gags tient souvent lieu d'argumentaire rapide et superficiel. Cela peut passer dans un journal ou un hebdo mais l'effet album rend les représentations redondantes et prévisibles à la longue. Le schéma reste le même tout au long de la lecture, ce qui a provoqué chez moi une lassitude certaine et amoindrit la force du message. Toutefois j'aime toujours le graphisme de cet auteur. Ses caricatures sont plaisantes à regarder et l'auteur y met une expressivité et un humour de haut niveau. Comme je privilégie le plus souvent le fond sur la forme j'ai été déçu par ma lecture. 2.5

03/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Trois tomes ont semble-t-il été publiés en Espagnol (si j’en crois le quatrième de couverture), mais à ma connaissance (malgré la mention ici de premier tome), seul cet album a fait l’objet d’une publication en Français. Il rassemble une grosse vingtaine d’histoires courtes (de deux pages chacune) qui dénoncent généralement par l’absurde et un humour souvent noir, le fascisme et les dictatures (Gimenez vise ici évidemment – mais pas seulement – le Franquisme), mais aussi la suffisance et la violence sociale imposées par certains patrons aux classes sociales « inférieures ». On l’a compris, sous couvert de faire rire, l’auteur produit là un album engagé. Ou alors souhaite-t-il, sous couvert de ces marqueurs politiques, nous faire rire. Toujours est-il que c’est globalement réussi. Par forcément hilarant, mais le côté caustique de Gimenez (que l’on connait déjà dans d’autres séries, comme les Paracuellos) fait souvent mouche. Et son dessin, jouant parfois sur la caricature, d’autres fois sur un classique franco-belge, est vraiment efficace et très bon (et dans un bon Noir et Blanc, contrairement à ce que la couverture pourrait laisser supposer).

17/10/2018 (modifier)