Obscurcia
Un adolescent est aspiré dans Obscurcia, le monde des cauchemars peuplé de monstres, en compagnie d’un chat devenu femme, à la recherche de sa petite sœur.
Les meilleures séries terminées en 2019
Dans la famille de Nina et d’Alex, une journée d’école comme les autres débute par des gratouilles sur le ventre du chat, Croquette, pendant le petit déjeuner. Et tandis que Papa part au boulot, le frère et sa petite sœur prennent le bus scolaire. La journée s’écoule normalement. Puis le soir, Alex doit encore se battre avec le grand Jack. En effet, cet abruti a encore insulté leur mère, en soulignant qu’elle est à l’asile. Quand le papa récupère ses enfants, il n’est pas très content et donc pas très concentré sur sa conduite. En se garant devant chez eux, il fait une fausse manœuvre pour éviter une autre voiture et… il écrase Croquette Nina est affligée. La famille enterre le chat au fond du jardin. Mais la nuit suivante, un phénomène horrible et fantastique se produit. Tel un zombie, Croquette se déterre du jardin et vient perturber le sommeil d’Alex et Nina. Alex tente de protéger sa petite sœur, qui dort à poings fermés, et il est obligé de se battre contre Croquette, devenu particulièrement virulent. Dans la bagarre, l’ado et le chat se cognent au miroir de l’armoire et ils sont comme absorbés par celui-ci ! Alex se retrouve dans un monde parallèle cauchemardesque, au milieu de montagnes de détritus. Et dans ce monde, Croquette n’est pas un chat, mais une jeune femme aguerrie au combat, prénommée Laecia. Mais avant de demander des explications, il leur faut échapper aux monstres gigantesques qui se forment dans les montagnes de détritus…
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 12 Septembre 2018 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Sympa, une bonne série pour ados, mais clairement pas pour les plus jeunes effectivement, ça gicle de partout. Le scénario est original bien que classique dans sa structure. C'est une bonne petite BD pour passer le temps. Le dessinateur m'a encore une fois séduit avec son style graphique. J'ai adoré observer tous les petits détails des décors et des différentes peluches qui nous font sourire à de nombreuses reprises. L'action omniprésente est bien réalisée, et le côté bien sanglant parfois un peu gore, ajoute un petit plus au plaisir visuel ainsi qu'au plaisir de la lecture . Il m'a tout de même manqué un petit quelque chose pour vraiment apprécier la série dans sa globalité, le gore et l'originalité de l'univers proposé ne font pas tout. En tout cas, cette fin qui nous prend par surprise, est vraiment appréciable. Bref, un bon 3.5 bien mérité.
Je viens de passer un vrai bon moment à lire cette série. 3 albums de qualité, on ne s’ennuie pas. Vraiment pas pour les plus jeunes, à ne pas à mettre dans les mains de moins de 10 ans. L'univers y est sanglant, sans doute un des points qui m'a plu. J'ai adoré cette "quête" qui finit de façon inattendue. Je vous laisse le lire... Le moindre indice sur cette fin vous couperait le plaisir.
[Petit aparté en préambule après modification de la notice de la série que j'ai passé en ados/adultes ; désolé Eric, mais cette série n'est vraiment pas destinée à un public jeunesse (j'entends - de 12 ans). Ados oui, jeunesse non] --------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Avec "Obscurcia", Boriau (scénario) et Steven Dhondt (dessin) nous font repasser de l'autre côté du miroir. Mais retour non pas du côté féérique et merveilleux des rêves, mais plutôt dans sa version cauchemardesque. L'album commence d'ailleurs très fort avec cette scène où Alex, notre jeune héros, hurle dans un désert chaotique et énigmatique en essayant de contenir le sang d'une grave blessure que Laecia a reçu en combattant un énorme monstre. Puis... brusque retour à la "réalité" 17h plus tôt pour faire connaissance avec nos protagonistes et découvrir le contexte qui les entoure. Alex et Nina vivent seuls avec leur père qui semble très occupé professionnellement. Un soir en ramenant ses enfants de l'école il écrase malencontreusement leur chat en arrivant à la maison, tout occupé à réprimander le comportement d'Alex à l'école. C'est la nuit venue que tout bascule quand tout à coup, leur chat "zombifié" réapparait et vient réveiller Alex. S'en suit une altercation entre les deux durant laquelle Alex trébuche, tombe contre le miroir de son armoire... et passe au travers. Là tout s’accélère, et avant qu'il ne comprenne où il a atterri, il va devoir affronter de terribles créatures aidé d'une jeune femme : Laecia. On découvre alors un univers cauchemardesque où tout n'est que détritus et monstres tous plus dangereux les uns que les autres. Puis vient la rencontre avec Bidibidou, personnage à part, à la tête d'une tripotée de créatures toutes aussi étranges, qui collectionne tout ce qui appartient aux humains. Alors avoir un VRAI humain sous la main, on sent bien que ça le fait défaillir ! sauf que celui-ci ne se révèle pas conforme à l'image qu'il s'était construite de cette espèce... Bref, vous l'aurez saisi, ce premier tome nous embarque dans un univers plutôt noir s'inspirant des cauchemars d'enfant mais pas que. La narration est intensive, les scènes d'action ne manquent pas et l'univers dans lequel évoluent nos personnages très riche. Le dessin de Steven Dhondt est assez typé et dynamique, ce qui colle plutôt bien à l'univers qu'on nous propose. Il manque peut-être parfois un peu d'assurance ou de régularité, mais pour ce qui semble être un premier album c'est déjà très réussi, et les couleurs de Yoann Guillo valorisent très bien son découpage et son dessin épuré. Voilà en tout cas un premier tome prometteur qui m'a donné envie de lire la suite. Les amateurs d'Alice au Pays des Merveilles devraient y trouver leur compte. *** tome 2 *** Voilà un second tome qui confirme largement ce que je précisais pour le premier : ce n'est vraiment pas une BD pour les enfants ! En effet, ce second opus enfonce le clou (Et PAF ! ça gicle en plus !!!) en devenant encore plus sombre. Ce cher Bidibidou se révèle être un véritable psychopathe adepte de la scie circulaire et les scènes de combats qui égayent l'album sont d'une rare violence. On sent que Steven Dhondt s'est fait plaisir à chorégraphier ces dernières et qu'il sait le partager ! Car notre jeune Alex va avoir fort à faire pour tout simplement rester en vie mais également sauver Laecia. Car pour cela il va falloir se défaire de Bidibidou et de ses sbires, et pour ce faire, ça va saigner un peu ! Bref, un deuxième opus qui garde un rythme d'enfer, et qui garde toute sa singularité graphique épurée et tonique. J'espère que la fin sera à la hauteur de ce que nous promettent les auteurs, mais pour l'instant c'est du tout bon ! *** Tome 3 *** Wow ! Quel final mes amis ! Moi qui avais déjà beaucoup apprécié les deux premiers tomes de cette trilogie, David Borion nous réserve pour la conclusion de son histoire un final grandiose. On retrouve ce contraste saisissant entre cet univers enfantin et ce côté trash des affrontements entre les protagonistes, qui donne à cet univers toute son ampleur cauchemardesque. Et c'est là que tout le talent de Steven Dhondt, qui nous embarque complètement avec un découpage et un coup de crayon faussement minimaliste. On plonge dans un monde imprévisible où chaque page tournée peut nous lacher son lot de surprises en s'accrochant à une narration très fluide lancée au grand galop. Voilà donc une très bonne série, bien acérée et efficace, tant au niveau du graphisme que du récit. A lire !
Voila effectivement un album qui n'est pas destiné aux plus jeunes de nos chères têtes blondes. En effet bienvenue au pays de cauchemars et pas des moindres. Dans un style tirant un peu vers le comics cet album nous propose des dessins pleins de mouvements et surtout une galerie de personnages inspirés par les doudous des tout petits qui vous feront regarder ces petites peluche d'un autre œil. Les références sont multiples et en premier lieu bien sur Alice au pays des merveilles mais avec une touche plus sanglante, j'en veux pour preuve cette première scène qui donne le ton. Pour moi aucun rapport avec le film "L'histoire sans fin" qui revenait plan après plan sur la même scène, la même journée avec de subtiles différences. Pour ma part j'attends la suite avec beaucoup d'impatience, notons au passage que les amateurs de vidéos de chats sur internet, ne verrons plus leur gentille bestiole de la même manière. Auteurs et histoire à suivre.
J'avoue ne pas être vraiment tombé sous le charme de cette bd essentiellement destinée à la jeunesse et qui reprend les figures de style classiques. Cela s'inspire en effet de l'Histoire sans fin (film des années 80) ou bien, on peut dire que c'est dans la même veine avec ces mondes décalés et cette crise d'adolescence face à des parents distants. Pour autant, cela se lit d'une traite grâce à un découpage cinématographique assez dynamique. Le dessin manque parfois de subtilité et de finesse mais cela passe. Les plus jeunes aimeront sans aucun doute même si parfois il y a de l'hémoglobine et des monstres terrifiants.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site