L'Orphelin de Perdide
Un orphelin sur une planète hostile attend du secours...
Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols Les petits éditeurs indépendants Romans de science-fiction adaptés en BD Stefan Wul
Après la mort de ses parents, Claudi, 4 ans, est désormais le seul survivant de Perdide. Mais comment échapper aux dangers d’une planète aussi hostile ? C’est à l’aide d’un émetteur radio laissé par sa mère, que Claudi va entrer en contact avec le Grand Max, un vieil ami de la famille... Régis Hautière et Adrian Delgado nous plongent dans un fabuleux diptyque de SF traitant de paradoxe temporel. Une adaptation moderne du roman qui a inspiré Les Maîtres du temps de René Laloux et Mœbius. Site éditeur
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Date de parution | 26 Septembre 2018 |
Statut histoire | Série terminée (en principe (à vérifier)) 2 tomes parus |
Les avis
Très bonne surprise que ce diptyque, le premier projet porté par Comix Büro depuis l'arrêt de sa collaboration éditoriale avec Ankama. Le rachat du label par Glénat n'y est peut-être pas étranger, mais qu'importe, la qualité est là. Je l'avoue, à ma grande honte, je n'ai jamais vu le film de René Laloux, ni même l'album qui en a résulté. Et je n'ai pas lu le roman à l'origine de tout, c'est donc avec un regard totalement neuf que j'ai lu tout ça, sachant que certains récits de Wul ont déjà été magistralement adaptés, comme le Niourk de Vatine. Le dessin d'Adriàn, auteur espagnol, m'a fortement séduit dès les premières planches : épuré, nerveux, léché, il permet cependant de placer le récit dans de belles ambiances, extrêmement lisibles. Je me suis vraiment régalé avec ce graphisme que je place entre Vatine et Munuera. Peut-être des choses à redire sur les regards des personnages, pas super expressifs, mais c'est vraiment pour chipoter. Alors bien sûr, c'est du numérique, de A à Z ou presque, mais franchement, c'est beau. En ce qui concerne l'histoire, je dois dire que je me suis laissé facilement embarquer, et que je n'ai vu le pot-aux-roses qu'à la fin, lorsqu'il est dévoilé, même s'il y a une ou deux petites allusions en cours de route. Et du coup j'ai enfin compris le titre du film... Je ne comprends pas trop le grief de Noirdésir ; oui c'est linéaire, oui on se retrouve avec deux trames narratives menées en parallèle, mais peut-être a-t-il été trop influencé par le film de Laloux, où l'ambiguïté est probablement plus prégnante... Bref, un excellent moment de lecture pour ma part.
Décidément, Stefan Wul est une source d’inspiration majeure depuis quelques temps pour certains auteurs ! Voilà donc une nouvelle fois l’un de ses romans adapté en bande Dessinée (le même que Moebius et Laloux avaient déjà utilisé pour Les Maîtres du temps [le film et la BD qui l’a suivi]). La série est annoncée en deux tomes. Mais je ne ferais pas une priorité de lire la conclusion, car cet album m’a quand même déçu. D’abord le dessin ne me convient pas. Cela lorgne un peu vers l’esthétique manga je trouve, esthétique que je n’apprécie pas. De plus, la colorisation, visiblement à l’informatique, donne un côté froid là aussi je ne m’y retrouve pas. Ensuite l’histoire elle-même, menée de façon un peu trop linéaire, ne ménage pas assez de surprises – même si le cliffhanger un chouia surjoué de fin d’album contredit cette remarque. De plus, les personnalités des protagonistes sont trop peu développées à mon goût. Alors, certes, ça se laisse lire, mais cet album reste en deçà de mes attentes. Note réelle 2,5/5.
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