Bloodborne

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Adaptation comics du jeu vidéo horrifique Bloodborne.


H. P. Lovecraft Jeux vidéo

Un chasseur sans nom se réveille dans la ville antique de Yharnam, une cité en proie à la maladie et dont les rues résonnent du râle de créatures terrifiantes. Cherchant par tous les moyens à échapper à la Nuit de Chasse, le chasseur se lance dans une quête dangereuse et violente dans l'espoir de mettre fin au mal qui ronge Yharnam.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Octobre 2018
Statut histoire Série en cours 4 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Bloodborne © Urban Comics 2018
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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03/11/2018 | Le Grand A
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Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Il est vrai que pour l'instant, je n'ai jamais lu une adaptation de jeux vidéos en bande dessinée qui m'est suffisament marqué pour que je la qualifie de réussite. J'avoue avoir été assez souvent déçu. Ce bloodborne n'échappe malheureusement pas à la règle. Certes, l'univers est assez intéressant mais c'est trop bourrin pour moi. Il y a certes ce monstre qui poursuit notre chasseur qui doit absolument protéger un enfant dôté de pouvoirs magiques. C'est extrêmement gore. Trop pour moi. Il y a une surenchère que je n'apprécie pas vraiment. Après, il est vrai que cela se laisse lire. Cependant, je pense que seuls les fans pourront réellement apprécié.

08/06/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Piotr Kowalski est décidément un sacré veinard puisque après avoir participé à l’adaptation comics du jeu vidéo Dark Souls, il a récidivé seul aux graphismes sur The Witcher, et voilà qu’on le retrouve de nouveau sur Bloodborne, soit les trois meilleures licences de jeux de Dark Fantasy de ces dix dernières années ! Une sacre chatte, oui. Pourtant à mes yeux, l’aventure Dark Souls ne fut pas à la hauteur des ambitions du jeu vidéo. Manque de noirceur, d’encrage prononcé, d’horreur tout simplement. N’ayant pas joué à The Witcher, j’ai surtout trouvé que le scénario du comic-book manquait d’audace, et qu’on aurait pu nous épargner toutes ces scènes de bains ! Quant aux graphismes, cela manquait de perspectives, avec encore une fois le sentiment global de ne pas être au niveau de la licence vidéoludique. Qu’en est-il de Bloodborne ? (Qui rappelons-le, est une création du studio FromSoftware comme Dark Souls). Déjà, en ce qui me concerne j’ai plutôt été séduit par le trait de Piotr Kowalski qui nous gourmande en dessins horrifiques et macabres. Même si j’imagine le jeu vidéo largement mieux chiadé visuellement que le comics, on perçoit très bien les influences issus de l’imaginaire d’Howard Philips Lovecraft (Le Cauchemar d’Innsmouth, Celui qui murmurait dans les ténèbres, etc.) surtout, de Clive Barker (Les Livres de Sang, mais aussi de Van Helsing pour la déco victorienne (ou bien est-ce la première moitié du XVIIIème siècle ? ) et les grosses bastons. Il y a de superbes dessins en pleines pages totalement gratuit, juste là pour régaler les rétines des amateurs de grosses bestioles. Sans être transcendantes les couleurs de Brad Simpson et Kevin Enhart font tour à tour le taf. Je pense que le meilleur des trois types livresques pour le genre horrifique demeure le manga : plus de pages, une décomposition des séquences plus étoffée, un trait souvent plus fouillé, le noir et blanc aide bien aussi (lire les adaptations de Lovecraft par Gou Tanabe). Après, Bloodborne n’est pas seulement inspiré des délires lovecraftien. Rien que dans ce comics j’y ai retrouvé le même gameplay que dans Dark Souls avec un héros qui meurt sans cesse pour ressusciter indéfiniment dans ce monde de cauchemar. Franchement, à la lecture du comics j’ai réalisé à quel point il fallait avoir joué au jeu vidéo pour tenter de saisir les bribes du scénario. C’est des plus nébuleux, je n’ai quasiment rien compris à ce que je lisais. Un monde d’éternel souffrance où les vivants sont livrés en pâture aux créatures démoniaques. Une héroïne qui erre comme une âme en peine à la recherche de son Tanelorn. Des thématiques inaccessibles pour ne pas dire « chiantes ». Le jeu vidéo est sans doute plus intéressant à parcourir. Ici c’est tellement vague qu’on a l’impression d’avoir entre les mains un livre-objet de complément pour le gamer qui veut approfondir un univers qu’il a parcouru durant plusieurs heures de jeu (c’est quoi exactement le pâlesang ? Pourquoi cette importance du sang dans cette histoire ? Pourquoi ce monde est tel qu’il est ? C’est quoi « la nuit de la chasse » ? Pourquoi cette obsession de « la chasse » chez l’héroïne ?… ). Vraiment pas mal, mais à réserver aux joueurs malheureusement.

03/11/2018 (MAJ le 03/11/2018) (modifier)