Stone
Les manipulations politiques d'aprés guerre entre ceux qui ont l'arme atomique et les ceux qui veulent l'avoir. John David Stone, agent du Yard, devient un espion à la solde de l'Angleterre pour infiltrer les mouvements pro soviétiques à Londres. Espion, double jeu ou triple jeu, lui même ne sait pas où il en est!
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Angleterre Circus Histoires d'espions Iles Britanniques La BD au féminin
Jofn Stone intégre le Yard pour espionner un ami. Son ex femme et sa tante se font assassinnées et il subit les pressions de ses supérieurs et du groupe pro soviétique Odyssa. Pris dans un piège odieux, le yard lui fait porter le chapeau de l'assassinat de la tante, il ne peut pas faire autrement que d'executer les ordres. Plus de commentaires au niveau des albums sauf pour le T3 qui est introuvable :(
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Date de parution | Décembre 1984 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
20/12/2002
| Ottonegger
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Les avis
Je pourrais reprendre une grande partie de l’avis de Bamiléké, en particulier au niveau des diverses erreurs qui parsèment les albums. C’est en tout cas une série que j’ai lue laborieusement, comme anesthésié par un scénario assez terne, une narration sans passion, et un héros, Stone donc, très loin d’être charismatique ! C’est même un personnage falot, ballotté par les événements – et qui d’ailleurs disparait au milieu du dernier tome sans que cela ne change grand-chose à l’histoire (la fin est abrupte et sans intérêt je trouve). Stone qui, dans une atmosphère de luttes entre espions, au début de la guerre froide, se trouve embarqué dans un truc abracadabrantesque, dans un rôle peu clair et peu intéressant. Il n’est pas outre mesure écœuré que les services secrets anglais qui l’emploient lui annoncent qu’ils ont liquidé sa femme (sous ses yeux et pour un motif assez futile). Sa femme Lauren, dont le nom devient Helen quelques cases en début de deuxième tome ! Une intrigue terne et sans relief, comme le dessin serais-je tenté d’écrire. Celui-ci est inégal, souvent maladroit (en particulier pour les visages). Et la colorisation a mal vieilli – elle était de toute façon elle aussi trop terne. Bref, une histoire qui traine l’ennui et le manque d’intérêt, de rythme (voir dans le dernier tome les longs passages creux en URSS), un héros auquel on ne s’attache pas. Un triptyque oubliable je pense. Note réelle 1,5/5.
J'imagine que les auteurs de cette série ont voulu rebondir sur le scandale qui a éclaboussé les services secrets britanniques quelques années avant: Les Cinq de Cambridge. Cet épisode de la guerre froide fut l'un des plus grand succès du KGB en matière d'espionnage. Dans la série, On retrouve le schéma d'infiltration d'un service important, le Yard, par un agent recruté par des officiers du KGB. Mais je trouve le récit bourré d'anachronismes tant dans le dessin que dans le scénario, de raisonnements des années 80 plaqués sur l'époque. Tant d'erreurs et de lieux communs que je n'ai même pas pu finir le tome 1. Quelques exemples, Bucquoy nous présente Stone, aviateur poète comme issu d'une classe mixte (p15). Oups en Angleterre (ou en France) avant 1940 ! C'est pas très sérieux. Les Collèges étaient strictement masculins et très misogynes. D'où l'homosexualité de nombreux espions issus de cette Upper-class, ce qui était un atout pour les espions car moins sujets aux tentations et pièges style James Bond Girl. Ici Bucquoy passe complétement à coté du sujet du recrutement. Il invente une fable avec Hiroshima comme si en 1945 la TV anglaise montrait les effets de la bombe, ce qui était secret défense US. D'ailleurs personne ne connaissait les effets réels de la bombe avant de l'avoir expérimentée. Non ! En mai 1945 la guerre n'était pas finie car de nombreux soldats britanniques se battaient encore contre les Japonais pour reconquérir leur empire du Pacifique. J'arrête là car à chaque page c'est pareil. Le dessin est du même niveau anachronique. Duvivier nous présente un Londres de 1950 tout propre, sans construction en cours, sans débris dus aux bombardements, avec des styles architecturaux qui datent des années 60 ou 70. Idem pour les mobiliers. Quant au traits rectilignes, ces couleurs pastel, ces effets d'affiches vieillottes... bref je n'aime pas. J'imagine mal le KGB recruter un agent anglais aussi faible dans ses convictions au risque de détruire l'un de leurs "chefs d'œuvre". Ou alors pour de toutes petites missions genre faire le thé pour les grandes personnes.
Cette Bd qui a été publiée à partir de 1983 dans le mensuel Circus, ne m'avait pas attiré à l'époque, et je l'avais écartée. Après avoir eu l'occasion de lire les 3 albums récemment, j'ai pu m'y replonger en reconsidérant mon opinion. C'est une histoire d'espionnage d'apparence classique, mais bien plus complexe qu'elle n'en a l'air, dont le scénario de Bucquoy est dense et en même temps assez romanesque ; en filigrane, il démontre que l'ex-URSS de Staline était capable d'exercer une sorte de séduction, voire d'étrange fascination sur des occidentaux, surtout les intellectuels de gauche. Le héros britannique de cette historie qui adhère à l'idéologie communiste va revoir complètement les choses suite à la rencontre d'une belle femme russe qui va bousculer ses idéaux. Sa fin sera tragique, puisque la série s'achève par son suicide ; il était encore assez rare de faire mourir un personnage principal dans une Bd des années 80 (contrairement au cinéma où le happy end n'était pas toujours de rigueur), et en plus, ça condamnait la série qui ne reste qu'au stade de trilogie. L'aspect politique un peu appuyé par endroits peut parfois ennuyer, sinon c'est une série qui développe des idées intéressantes, où le dessin est d'aspect classique, dans la veine des Bd franco-belges de chez Glénat à l'époque. La dessinatrice a fait parler d'elle ensuite avec les séries concept "Secrets" de Franck Giroud, ici c'est sa première série et je préfère son trait qui est fort séduisant à celui qu'elle adoptera ensuite. Une série très méconnue, à découvrir de façon parcimonieuse en raison de son contenu qui n'est pas ouvertement attractif.
Une série qui débute dans « Circus » n° 73 d’Avril 1884 et s’y termine dans le n° 110 de Juin 1987. Stone ?… un agent de Scotland Yard qui va –après la fin de la seconde guerre mondial- rejoindre l’Union Soviétique et adhérer à l’idéologie communiste d’alors. Une bonne série qui mélange habilement la politique et l’espionnage. Une série qui va s’arrêter définitivement à la fin du tome 3 suite au sort réservé à Stone (que je ne vous dévoile pas, tralala !…). Une bonne trilogie qui, et même si elle ne renouvelle pas le genre, est bien mise en scène par le beau graphisme de Marianne Duvivier ; un trait fin, élégant, précis , mis au service d’une belle mise en page. Stone. Une bonne histoire en trois tomes ; une trilogie bien ficelée, au graphisme attachant, qui m’a fait passer un bon moment de lecture.
Sur fond de dessin assez simples et épurés, dont le style pop art est présent sur toutes les planches, on se laisse prendre à cette histoire au scénario complexe. C'est surement la BD à connotation politique la plus poussée et la plus intéresante de Bucquoy qui multiplie les magouilles et les rebondissements sans jamais s'enliser ni tomber dans la surenchère en terme de complexité. Bref une bonne intrigue et, encore une fois, des dessins qui collent parfaitement à l'action et à l'histoire, Bucquoy sait trouver le dessinateur qui va bien pour ce qu'il veut faire. Je ne met que 3 étoiles car l'histoire n'est plus d'actualité.
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