Batman - White Knight

Note: 3.47/5
(3.47/5 pour 15 avis)

Le Joker devient Jack Napier, le chevalier blanc de Gotham !


Batman DC Comics Super-héros Univers des super-héros DC Comics

Dans un monde où Batman est allé trop loin, le Joker doit sauver Gotham ! Le Joker, ce maniaque, ce tueur, celui que l'on surnomme le Clown Prince du Crime... si Batman, le Chevalier Noir, sombre du côté obscur, pourquoi le Joker ne pourrait-il pas sortir de sa psychose et devenir le Chevalier Blanc ? C'est ce qui arrive après qu'un traitement inédit a guéri le Joker et le fait redevenir Jack Napier : un nouveau candidat à la mairie de Gotham !

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Octobre 2018
Statut histoire One shot (suite dans d'autres one-shots "White Knight") 1 tome paru

Couverture de la série Batman - White Knight © Urban Comics 2018
Les notes
Note: 3.47/5
(3.47/5 pour 15 avis)
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25/11/2018 | Le Grand A
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Par Présence
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Mettre en œuvre des réformes - Ce tome contient une histoire complète qui ne nécessite pas de connaissance préalable de Batman. Il comprend les 8 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2018, écrits, dessinés et encrés par Sean Murphy, avec une mise en couleurs réalisée par Matt Hollingsworth. Murphy a réalisé une deuxième saison Batman: Curse of the White Knight. La Batmobile arrive devant la grille de l'asile d'Arkham et va se garer devant la porte d'entrée. Jack Napier en sort et se rend à la cellule de Batman, accompagné par les gardes. Napier indique à Batman enchaîné, qu'il a besoin de son aide. Il y a un an, Joker est en train de fuir comme un malade, sur un hoverboard, en pleine voie, talonné par Batman dans sa Batmobile, avec Batgirl (Barbara Gordon) sur le siège passager. Joker se joue des obstacles alors que Batman donne l'impression de foncer dans le tas : sur le toit d'un immeuble, au milieu d'un chantier sans faire attention aux ouvriers. La course-poursuite se termine dans un entrepôt où Joker se retrouve acculé par Batman, essayant de se défendre avec une hache. Batman commence à frapper Joker pour le maîtriser, pendant que Joker développe un argumentaire dans lequel il prouve que les méthodes de Batman n'ont jamais rien résolu, qu'elles ne servent qu'à assouvir son besoin de contrôler les choses, et que lui, Joker, comprend mieux Gotham que lui. Excédé, Batman finit par faire avaler à Joker les comprimés contenus dans le flacon qu'il lui agite sous le nez, sous les yeux de James Gordon, Renee Montoya, Harvey Bullock, Batgirl, Nightwing et plusieurs autres témoins dont un filme la scène avec son téléphone. Les informations à la télé sont partagées sur la séquence, entre la preuve d'un individu en maltraitant un autre sous le regard de la police qui regarde sans rien faire, et ce que l'on sait des exactions de Joker (mais qui n'a jamais été prouvé). Gordon, Montoya et Bullock regardent Joker allongé dans son lit dans l'unité de soins intensifs. Bullock est satisfait qu'enfin le public se rende compte que Batman est un vigilant qui abuse de la violence, et qui s'il avait été un policier aurait été renvoyé depuis longtemps pour faute grave. Barbara Gordon et Dick Grayson vont rendre visite à Bruce Wayne qui accepte de leur confier ce qui le mine : Alfred Pennyworth se meurt et est dans le coma. Jack Napier confie à son psychothérapeute ce qui le mine : sa fascination pour Batman qui confine à une forme d'adoration, Gordon se trouve dans le bureau du maire Hamilton Hill quand la docteure Leslie Thompson lui apporte le rapport sur Jack Napier : il est guéri et sain d'esprit et il a décidé de porter plainte contre la police de Gotham (GCPD, Gotham City Police Department), contre Batman et contre la ville de Gotham. En 2019, l'éditeur DC Comics met officiellement un terme à sa branche Vertigo destinée à des récits pour des adultes, et se réorganise un peu avant en 3 branches de publication dont le Label Noir (Black Label) pour accueillir des récits plus sombres, adultes. C'est dans cette branche qu'est publié le présent récit. Sean Murphy a déjà réalisé plusieurs bandes dessinées avant celle-ci : entre autres Joe L aventure intérieure (2010/2011, avec Grant Morrison), Punk Rock Jesus (2012), The Wake (2013/2014, avec Scott Snyder), Tokyo Ghost (2015/2016, avec Rick Remender). En entamant le récit, le lecteur se demande comment il se situe par rapport à la continuité. Il comprend vite qu'il s'agit d'un récit hors continuité : le coma d'Alfred, la rémission de Joker, le sort de Jason Todd. L'auteur a donc les coudées franches pour raconter une histoire de Batman comme il l'entend, en réinterprétant les personnages récurrents comme il le souhaite. du coup, le lecteur se retrouve régulièrement en train de se demander si Sean Murphy s'écarte volontairement du statu quo pour mieux y revenir, ou s'il s'agit d'une prise de liberté durable, rendant ainsi le scénario beaucoup moins prévisible. Il est possible aussi que le lecteur soit avant tout venu pour les dessins de Sean Murphy. Il retrouve ces éléments détourés avec des traits fins, voire très fins, et secs, parfois rectilignes y compris pour des contours anatomiques, et des aplats de noir copieux aux formes irrégulières mangeant de nombreuses cases. Il retrouve également l'influence des mangas, en particulier dans les traits de puissance ou de vitesse servant également à intensifier les perspectives, et dans les visages plus jeunes (en particulier celui de Barbara) avec des expressions traduisant une émotion non filtrée, souvent un enthousiasme communicatif. Par contre, l'artiste a mis la pédale douce sur les nez pointus : ces appendices ont retrouvé une forme plus conventionnelle. Dès la première page, le lecteur plonge avec délice dans une atmosphère gothique et noire : l'asile d'Arkham dans le noir de la nuit, avec sa grille en fer forgé, et ses chauves-souris. Par la suite, Sean Murphy excelle à capturer et à faire ressentir la noirceur de Gotham et de certains personnages : Batman comme une bête en cage dans sa cellule, la collection obsessionnelle de produits dérivés de Batman dans la chambre de Joker, la pose romantique de Victor Fries devant sa femme Nora cryogénisée, l'effondrement d'un pont de Gotham, l'immense canon rétro-futuriste dont va se servir Neo Joker. Très vite, le lecteur se retrouve plongé dans Gotham à côté des protagonistes, éprouvant la sensation que son état d'esprit est influencé par les grands bâtiments effilés, par les longues perspectives, par les quartiers plus resserrés, par le riche mobilier du manoir des Wayne, par la décoration insensée de l'appartement de la première Harley Quinn, par la pénombre de la Batcave, par l'espace ouvert sur la place où Jack Napier fait un discours, par l'aménagement purement fonctionnel des bureaux de la police et du parking au sous-sol. Il côtoie, plutôt qu'il n'observe, des individus à la forte personnalité graphique : le maintien droit et strict de Jack Napier et son sourire, le maintien droit et rigide de Batman attestant de sa psychorigidité, les postures plus souples de Batgirl, le comportement très formel de James Gordon pétri de la responsabilité de sa fonction. Sans ostentation, Sean Murphy se montre un chef décorateur de talent, un costumier attentif aux détails, et un directeur d'acteurs avec une vraie vision, dramatisant un petit peu leur jeu pour rendre compte de l'ampleur des enjeux, du degré d'implication des différentes personnes. le lecteur reste également bouche bée devant de nombreuses séquences échevelées : l'improbable course-poursuite entre la Batmobile et Joker en hoverboard, la violence du combat à main nue entre Batman et Joker, les clins d'œil à Batman Mad Love de Paul Dini & Bruce Timm et à Batman the animated series, l'apparition horrifique de Clayface (Matthew Hagen) chez Mad Hatter (Jervis Tetch), la soirée en amoureux entre Jack Napier et Harley Quinzel, une autre course-poursuite cette fois-ci entre 2 modèles différents de Batmobile, etc. Déstabilisé par la possibilité pour le scénariste de modifier les éléments canoniques comme bon lui semble, le lecteur se montre plus attentif à l'intrigue pour ne pas laisser échapper un détail, ou pour ne pas se tromper sur le sens d'une scène qu'il peut avoir l'impression d'avoir déjà vue. Sean Murphy développe la relation entre Batman et Joker, essentiellement du point de vue de Joker, sur une dynamique d'amour & haine. Suite au traitement administré de force par Batman, Joker voit sa personnalité revenir à son état antérieur, quand il était un individu très ordinaire appelé Jack Napier. Or ce dernier a conservé toute l'expérience qu'il a acquise en tant que Joker, en particulier sa familiarité avec Batman. Il décide à la fois de se réformer, et de prouver que les méthodes de Batman sont plus néfastes à Gotham que bénéfiques. Ce n'est pas la première fois qu'un auteur développe ce thème, mais là Sean Murphy le prouve par l'exemple : Jack Napier se lance en campagne, tout en initiant des actions pour résoudre les problèmes de fond de la ville, plutôt que de s'en tenir à faire disparaître temporairement les symptômes que sont les supercriminels. La longueur du récit et son déroulement en dehors de la continuité font que Sean Murphy se montre assez convaincant pour que le lecteur y croit. Il montre d'un côté Batman qui ne fait confiance à personne, ce qui sous-entend un ego surdimensionné, un individu persuadé d'avoir raison mieux que tout le monde. de l'autre côté, Jack Napier n'agit pas par altruisme ou par bonté de cœur : il a quelque chose à prouver, une forme de vengeance contre Batman en montrant que d'autres méthodes peuvent réussir durablement, et ainsi gagner sa rédemption. Emporté par la narration visuelle, le lecteur se laisse progressivement convaincre de la nocivité de Batman pour l'organisme qu'est la ville de Gotham, et par le bienfondé des méthodes démocratiques de Jack Napier. La narration de Sean Murphy n'a pas la force de conviction de celle de Frank Miller pour Dark Knight Returns : c'est la somme de réflexions diverses qui finissent par saper les a priori du lecteur et par retourner ses convictions. C'est une façon de procéder parfois un peu fragile quand un argument reste superficiel, presque spécieux, et ne vaut que parce qu'il s'intègre bien dans la tapisserie dessinée par les autres. Cette sensation de fragilité est renforcée par les éléments incidents de l'intrigue : la maladie d'Alfred et sa lettre, la scène d'explication à la fin sur le rôle d'un des personnages, comme si l'auteur avait estimé qu'il fallait consolider l'intrigue principale avec des éléments périphériques. Avec cette histoire, Sean Murphy réussit le pari de réaliser une histoire personnelle et originale de Batman, ce qui est déjà une grande réussite en soi. Il met en œuvre une narration visuelle acérée et consistante : Gotham s'incarne avec une personnalité inquiétante, les personnages existent et il y a de nombreuses scènes visuellement mémorables. L'auteur parvient à écrire un récit qui utilise les conventions du genre superhéros (costumes et masques, superpouvoirs des ennemis de Batman, confrontations physiques, et une touche de technologie d'anticipation pour les Batmobiles), tout en racontant une histoire adulte, où un individu met Batman à mal en utilisant les outils de la démocratie.

10/07/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

La claque ! Non vraiment la claque ! Graphiquement, j'ai adoré. Ça fait plaisir d'avoir le coloriste apparaissant au même titre que le dessinateur-scénariste sur la couverture. C'est justice. Il y a un travail du coloriste remarquable. Alors certes, rapidement, on voit où nous emmène le scénario. Je me suis dit que c'était un énième lessivage des thèmes liés à l'univers de Batman. Et pourtant, comme graphiquement j'étais tellement dedans, je me suis aussi laissé embarquer par l'histoire qui, dans le fond, propose du super neuf avec du super vieux et c'est terriblement efficace. La reprise graphique des méchants, des batmobiles et de l'ensemble de l'univers est géniale. Je lis assez peu de comics, par méconnaissance principalement. S'il y a un tome 2, j'irai l'acheter sans sourciller. Mille fois recommandé.

17/03/2021 (modifier)
Par Josq
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Josq

Le Joker, un gentil ? Complètement rocambolesque ! Et pourtant, c'est le point de départ de cette série imaginée par Sean Murphy, et qui fera date dans l'histoire de Batman. C'est monumental, et à tel point que je ne comprends même pas qu'on ne nous ait pas déjà annoncé une adaptation au cinéma... On présente trop facilement ce comics comme un renversement des rôles entre Batman et le Joker, mais c'est faux. Batman ne devient pas le bad guy de l'histoire, et le Joker n'en devient pas le grand gentil, c'est beaucoup plus subtil que ça. Non, le personnage que l'on découvre réellement et sur qui toute l'histoire est centrée n'est pas le Joker, mais bien Jack Napier, c'est-à-dire sa version humaine, tout autant qu'on découvre une nouvelle facette de Harleen Quinzel, que Murphy propulse au rang des personnages les mieux écrits et les plus attachants de tout l'univers DC. De fait, ce qui frappe instantanément, c'est le soin extrême apporté à l'écriture des personnages. Je n'avais plus ressenti une telle intelligence d'écriture depuis la claque Watchmen (même si on est un petit cran en-dessous d'Alan Moore) ! Ici, les dialogues, que je craignais un peu trop démonstratifs au début, se révèlent d'une intelligence prodigieuse, introduisant des dilemmes insoupçonnés chez chacun des personnages, et étoffant leur relation avec une subtilité étonnante. La dualité schizophrénique entre Jack Napier et le Joker est bien sûr au centre de l'intrigue. Traitée de manière certes classique, l'éclairage nouveau qu'elle apporte sur la personnalité de Napier n'en est pas moins profondément original, et permet finalement d'aborder le personnage de manière totalement inattendue. La fascination qu'il exerce soudain sur Nightwing, Jim Gordon, Duke Thomas et à leur suite le lecteur, est merveilleusement retranscrite. Contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, le revirement de Napier, passant du statut d'ennemi public n°1 à celui de sauveur de Gotham City n'a rien d'artificiel. Sean Murphy développe à partir de ce point de départ une réflexion extrêmement bien menée sur le repentir dont une personne est capable, le pardon que la société et les institutions sont capables de lui accorder ou non, la complexité de l'âme humaine et de la justice, etc... On retrouve toute l'intelligence dont Christopher Nolan a imprégné durablement l'univers Batman dans ses célèbres adaptations. Véritable plongée au fond de la psyché humaine, Batman - White Knight nous propose ainsi, au-delà du seul Napier qui accapare certes une bonne partie de notre attention, toute une galerie de personnages torturés, nous exposant merveilleusement les doutes et les interrogations de chacun. Le parcours de Bruce Wayne est évidemment particulièrement soigné lui aussi, et ses hésitations nous agitent les méninges plus qu'on ne voudrait l'avouer, que ce soit lorsqu'il se demande si on doit imposer des limites à Batman ou non, ou lorsqu'il découvre que le passé de sa famille est peut-être moins glorieux qu'il ne le croyait. Enfin, Harleen Quinzel connaît la même évolution que le Joker, et le fait d'avoir scindé en deux personnes distinctes le personnage de Harley Quinn est une vraie réussite, tant Quinzel gagne ainsi une humanité incroyable. Comme dans toute bonne histoire de super-héros, ce qui est particulièrement bien pensé, dans ce Batman - White Knight, c'est la manière de montrer des personnages qui ont brouillé les limites entre le Bien et le Mal, si tant est que ces notions existent en-dehors de nous. Sean Murphy déploie ainsi toute l'étendue de ses capacités réflexives dans des scènes toutes plus cultes les unes que les autres, multipliant les dialogues d'une ambiguïté profondément marquante. Rares sont les comics qui réussissent à ce point à maîtriser les arcs narratifs d'un tel nombre de personnages ! Sean Murphy s'en tire haut la main et même si la plupart des méchants ne se verront pas très développés, l'auteur sait valoriser chacun des personnages essentiels à l'intrigue, tout en multipliant les clins d'oeils et les emprunts à l'univers DC. Narrativement, donc, Batman - White Knight est tout autant une merveille que sur le plan philosophique. On se prend rapidement à la narration, parfaitement dosée, et l'on suit avec le même intérêt les échanges verbaux parfois denses et musclés et les séquences d'action, dantesques à souhait. Le trait de Sean Murphy n'a rien à envier aux plus grands noms du comics, des grands noms aux côtés desquels Murphy semble tout prêt à ajouter le sien. Graphiquement, Batman - White Knight est à la hauteur de l'événement qu'il entend créer dans l'univers DC. Son dessin est sombre et glauque à souhait, comme on s'y attend lorsqu'on plonge dans le Gotham réaliste aux antipodes des films de Burton. Les traits des personnages sont excellents et correspondent parfaitement aux différents caractères, revêtant une personnalité forte, de la brutalité rentrée d'un Batman à la délicatesse infinie d'une Harleen Quinzel en passant par cette noblesse machiavélique qui caractérise tant Jack Napier/le Joker. Développant un univers sombre et fascinant à souhait, Batman - White Knight est donc une véritable perle graphique. Ainsi, le comics de Sean Murphy fera date dans tout l'univers DC de par la puissance de ses choix narratifs et scénaristiques radicaux, ne ménageant pas des personnages qu'on apprécie et qu'on connaît, tout en les redécouvrant pourtant sous un jour tout-à-fait nouveau ici. Réussir à apporter une bonne dose de nouveauté sans jamais trahir le classicisme d'un des univers de bande dessinée les plus connus, tel était le défi de Sean Murphy en s'attaquant à un tel monument. Telle est la réussite magistrale de son oeuvre.

17/02/2021 (modifier)
Par Sempai
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Sempai

J’ai énormément aimé ce one-shot. Certes il y a de l’action mais le plus important reste les dialogues. Je sais cela peut paraitre étrange mais les échanges entre les personnages sont excellents et riches. Je dois également dire que de voir le « Joker » en personne voulant montrer que Batman est le méchant dans l’histoire et parvenir à retourner la population contre le chevalier noir c’est vraiment excellent. Comme c’est un one-shot, le scénariste se permet un traitement des personnages très original et peut aller loin dans le traitement. En plus, nous ne sommes pas dans un « tête à tête » Joker/Batman mais les seconds rôles sont très présents et importants. Le caracter design est vraiment intéressant aussi, plus « réaliste », assez sombre, ambiance « polar urbain ». Franchement, c'est un des Batman qui m'a le plus intéressé depuis longtemps.

04/12/2020 (modifier)