La Vie est bonne

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Chroniques débandées de la vie sentimentale


La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Chroniques de 4,5 pages des boires et déboires de couples blasés . Dialogues statiques et colorés. Quelle ennui, le sexe !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Mai 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Vie est bonne © Payot 2018
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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25/11/2018 | canarde
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Par canarde
Note: 1/5
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Payot Graphic n'existe pas dans le répertoire BDthèque : soit c'est leur premier essai en matière d'édition BD (et dans ce cas il est encore temps d'abandonner cette idée) soit j'aurais peut-être du éviter de l'y faire entrer... Les situations sont très statiques, les dialogues caricaturaux et sans saveur. Quant aux personnages : pour moi ils restent du domaine de l'abstrait. Des milieux sociaux qui essayent d'être variés, des grands bourgeois aux adolescents illétrés, ne parviennent pas à surprendre. Les scènes de sexe assez nombreuses n'ont vraiment rien d'excitantes, un coup à rendre frigide. Bref, c'est une sorte d'adaptation branchouille de l'esprit de Michel Houellebèque. Un monde dominé par des désirs sexuels mal assouvis, une famille impossible, des rapports de couple atones, bref la déprime totale. J'ai classé ça dans humour, parce que je suppose que c'était l'objectif... Je sauverai quand même le dessin. Faisant preuve d'une certaine recherche graphique (soit dit sans snobisme aucun !), Lucie Caron (alias Lucy Macaroni) réalise des groupements de pages répétitives où la situation varie très peu mais varie tout de même. Une variation graphique sur une situation. Les personnages sont segmentés en parties délimitées par des contours colorés, et d'autres en aplats sans contours. Cela donne une sorte de caractère abstrait aux personnages qui deviennent le morceau d'une composition générale très chiadée, et équilibrée. Peu de couleurs, très vives, à la limite du violent mais avec cet rigueur du peintre moderne. La modernité du début du XXème siècle revisitée avec les moyens informatiques. Le seul moyen pour moi de lire cette BD serait d'enlever le contenu des phylactères... Comme un catalogue d'exposition de Juan Miro ou de Fernand Léger... A réserver aux initiés sortis des Beaux-Arts donc... Et de préférence ne parlant pas français.

25/11/2018 (modifier)