Mozart à Paris
Quand le jeune prodige rencontre la ville des Lumières.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Musique Musique classique Paris Wolfgang Amadeus Mozart
Wolfgang Amadeus Mozart. Un nom mondialement connu… aujourd’hui synonyme de génie artistique. Pourtant Mozart est mal connu et pauvre quand il quitte Salzbourg. À vingt-deux ans, il fuit cette ville trop étroite pour son talent et l’emprise étouffante de son père. Arrivé à Paris en 1778, Wolfgang tente de gagner sa vie en donnant des leçons de piano et cherche à faire jouer sa propre musique. Mais le génie et la spontanéité de l’ex-enfant prodige lui attirent de nombreuses inimitiés que ni son talent unique ni son humour n’atténueront… bien au contraire. Au travers cet épisode méconnu, mais essentiel, se dégage un portrait vivant et complet du plus grand musicien de tous les temps.
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Date de parution | 26 Septembre 2018 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce que je veux… ? Composer un opéra ! - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. La première édition de cet ouvrage date de 2018. Elle a été réalisée par Frantz Duchazeau pour le scénario, les dessins, et l'encrage. La mise en couleurs a été réalisée par Walter. Il s'agit d'une bande dessinée de 186 pages. Leopold Mozart est en train de donner une leçon de piano à sa fille Nannerl (Maria Anna). Il met fin à la leçon. Elle indique qu'elle va prier à l'église et prier pour leur mère, et pour Wolfgang. le père se souvient de l'enfance de son fils : en particulier d'avoir constaté son génie musical précoce. Il se rappelle également le Grand Tour effectué avec cet enfant prodige entre 1762 et 1766, ainsi que sa démission de son poste de maître de concert à Salzbourg. En avril 1778, Mozart est à Paris et il se rend dans une riche demeure pour jouer du piano lors d'une réception. La riche noble le fait installer au piano : il fait observer que trois touches sont bloquées sur le clavier. Elle lui répond que ça ne devrait pas être trop compliqué pour lui. Il joue au piano et tout le monde continue à parler sans prêter attention à lui. Il est abordé par la duchesse de Castries qui lui demande de lui donner des leçons à partir du lendemain, ce qu'il accepte. Il retourne dans le petit appartement qu'il occupe avec sa mère en lui disant qu'il faut qu'il s'achète une nouvelle veste. Sa mère lui fait remarquer qu'il n'a pas d'argent. Mozart ressort pour aller se promener dans les rues de Paris. Il se rend chez le coiffeur et en profite pour se faire raser pour la première fois de sa vie. Il se trouve beau. Ensuite il va donner la leçon promise à la duchesse. Quand il arrive, il a surprise de constater qu'il y a de nombreux invités. Elle lui explique que ce sont des amis qui sont passés à l'improviste, mais que cela n'empêche pas qu'il lui donne une leçon. Elle se lasse très vite, n'arrivant pas à jouer correctement. Il s'installe à côté d'elle et joue : tout le monde s'arrête de papoter et écoute. Quand il s'arrête, Joseph Legros s'approche de lui et se présente, en tant que directeur du concert spirituel. Il a reconnu l'enfant prodige. En réponse aux questions, Mozart indique qu'il a maintenant 22 ans. Legros lui commande une symphonie. Mozart rentre chez lui et évoque ce qu'il vient de se passer avec sa mère. Elle lui demande s'il a été payé : il répond que non, qu'on lui a donné une tabatière pour sa composition de chœurs. Il ajoute qu'il lui tarde de composer un opéra qu'il n'a aucune envie de retourner à Salzbourg ou à Mannheim où il n'est rien. Il s'énerve en découvrant que la troisième lettre écrite par son père cette semaine, en sachant déjà ce qu'elle contient : il doit trouver une situation stable, il doit oublier Aloysia Weber, il faut qu'il pense à son père qui s'est endetté pour que son fils puisse faire ce voyage. le lendemain, il va rendre visite à Friedrich Melchior Grimm, un bienfaiteur, sur les conseils de son père. Le titre est très explicite : cette bande dessinée se focalise sur les semaines passées à Paris, par Mozart de mars 1778 à octobre de la même année. L'introduction de 3 pages évoque très rapidement les années d'enfance de Wolfgang, essentiellement le Grand Tour et le besoin d'affection de l'enfant. Il vaut mieux que le lecteur soit un peu familier de l'histoire du compositeur pour comprendre cette phase de sa vie. En effet, le comportement, le ressenti de Mozart et la réaction des personnes autour de lui forment le prolongement logique de ce Grand Tour. Au cours de cet ouvrage, la compréhension du lecteur varie fortement en fonction de sa familiarité avec la vie Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791). Il est fait mention de manière incidente, sans développement particulier, du métier du père de Wolfgang, d'Aloysia Weber (1760-1839, soprano allemande), du Grand Tour, de sa taille, de ses amis musiciens de Mannheim, du contexte de composition des opéras et de la musique, en particulier par Christoph Willibald Gluck (1714-1787) et Niccolò Piccinni (1728-1800), de son poste de Konzertmeister à Salzbourg. L'ouvrage s'adresse donc à un lecteur qui a déjà eu la curiosité de s'intéresser à la vie du musicien et qui en connaît les grandes phases. Un lecteur néophyte éprouve des difficultés à saisir les enjeux quand ils ne sont exprimés qu'à demi-mots, ou même l'attitude de Mozart et les réactions qu'elle provoque, faute d'avoir déjà une idée au préalable de son caractère et de sa réputation. En découvrant la première page, le lecteur constate que l'artiste ne souhaite pas s'inscrire dans un registre réaliste pour certains éléments de ses dessins. Cela se voit en particulier dans les visages qu'il représente plus ronds que la normale, le nez de Mozart un peu trop long et trop arrondi, sa silhouette avec une taille d'enfant, les yeux souvent représentés sous la forme d'un simple point, des petits traits un peu légers à l'intérieur des formes détourées pour les plis et les textures, comme s'il s'agissait de traits de crayons préliminaires, des contours qui semblent un peu lâches, pas assez précis. Cette apparence peut sembler s'apparenter à des dessins à l'économie, mais cette impression disparaît dès la page 9. L'artiste investit beaucoup de temps pour représenter certains décors : une vue de l'Île de la Cité, la cour intérieure d'une immense demeure où il ne manque pas un seul carreau aux fenêtres, les rues de Paris avec des bâtiments reconnaissables (par exemple les arcades de la Place des Vosges), une vue du ciel de l'Île de la Cité, les pianos ouvragés des riches bourgeois, plusieurs ponts de Paris, l'Hôtel de Ville, la Fontaine des Innocents et sa place, les jardins des Tuileries, le magnifique parc autour de la demeure du comte Karl Heinrich Joseph von Sickingen, l'ambassadeur du Palatinat. (1737-1791), Notre Dame de Paris, etc. Les accessoires et les détails sont également représentés avec une grande attention, par exemple un magnifique papillon en page 59. le lecteur en déduit que le choix de l'artiste est de donner plus de légèreté aux personnages. Wolfgang Mozart bénéficie d'une représentation plus singulière que celle des autres personnages. Pour commencer, Duchazeau le dessine vraiment plus petit que tous les autres, de la taille d'un enfant d'une dizaine d'années, soit plus petit que 1,52m, sa taille réelle vraisemblable. Là aussi, s'il n'est pas familier de cette caractéristique du compositeur, le lecteur se demande bien ce qu'il en est. L'exagération de sa petite taille sert à montrer que ses hôtes ne voient en lui que le petit prodige dont ils ont entendu parler ou qu'ils ont peut-être vu à l'occasion du Grand Tour, encore un enfant. Elle sert peut-être également à se figurer comment Mozart se voit lui-même, et à insister sur son caractère encore enfantin par certains aspects. Son nez à la longueur exagérée et ses grands yeux lui donne un visage intense, à la fois pour des émotions non filtrées, à la fois pour le génie qui l'habite. L'auteur met en oeuvre une narration visuelle assez dense, avec souvent des pages comprenant 10 à 12 cases, soit plus que dans une bande dessinée habituelle. Il conçoit des prises de vues adaptées à chaque séquence, avec des plans plus larges lors des déplacements de Mozart dans Paris, et des cadrages prenant souvent les personnages en pied pour les dialogues. Dès la deuxième séquence, l'impression de dessins légers ou rapides a abandonné le lecteur qui peut se projeter dans chaque environnement, et qui se tient aux côtés des interlocuteurs comme s'il était présent pour écouter à la conversation. Porté par une narration visuelle solide, le lecteur suit donc Wolfgang Mozart pendant ces quelques mois. Il sait bien sûr qu'il s'agit d'un compositeur de génie ainsi que d'un musicien virtuose, dont les œuvres ont traversé les époques et ont résisté à l'épreuve du temps. Sous réserve qu'il dispose d'un peu de culture sur sa vie, il sait aussi qu'il fut un enfant prodige exhibé dans les grandes cours d'Europe durant son enfance. Il ressent alors autant de frustration que le musicien n'arrivant pas être pris au sérieux, n'arrivant pas à gagner sa vie. La situation est encore aggravée par le manque de tact de Mozart et par son franc parler, dans une société fonctionnant sur le principe d'une cour. Il enrage de voir que l'évidence n'est pas reconnue. de ce point de vue, l'auteur atteint parfaitement son objectif de montrer un jeune adulte surdoué dans une société qui s'avère incapable de l'entendre. En creux, il présente également le besoin affectif insatisfait du jeune adulte. En filigrane apparait également le pouvoir de la musique, langage universel des émotions. le ressenti du lecteur oscille entre une forme d'énervement à voir un jeune homme aussi talentueux se heurter aux limites des adultes, mais aussi incapable de s'adapter pour gagner la faveur de deux ou trois d'entre eux. Il n'y a ni justice, ni intelligence dans cette situation. Frantz Duchazeau focalise son récit sur une dizaine de mois de la vie de Mozart, essentiellement son séjour à Paris en 1778. Passé une page ou deux, le lecteur se rend compte de la qualité de la narration visuelle, des partis prix effectués sciemment par l'artiste pour être en phase avec la nature du récit. Il suit les déboires d'un génie incapable de s'adapter aux coutumes sociales du milieu dans lequel il essaye de réussir, ainsi que l'aveuglement des adultes incapables de percevoir, et même de ressentir le génie de ce petit homme. Tout le récit s'articule autour de cette frustration permanente qui finit également par gagner le lecteur. Ce dernier ne parvient pas à ressentir assez de sympathie pour ce jeune homme brillant et intransigeant, sans arriver à condamner totalement les adultes qui le reçoivent en le traitant comme un enfant. Il est difficile d'accepter que l'auteur décrive un constat d'échec dans lequel aucune des parties concernées n'ait appris quoi que ce soit, les adultes étant enfermés dans les conventions sociales, le jeune homme dans sa haute estime de lui-même.
Je ne vais pas épiloguer. Une seule chose m'a plu c'est le dessin. Pour le dynamisme qu'il dégage, pour le décor parisien franchement réussi, et puis pour ces petites audaces graphiques (taille des personnages selon le rapport de force, métaphores graphiques) qui permettent au lecteur d'avoir une perception particulière. Mais c'est vraiment vide scénaristiquement. En gros : Mozart à Paris, c'est rien, statu quo. Mais alors, pourquoi en parler ? Et puis surtout : pourquoi ne parler que de ça ? C'est la période la plus pauvre de sa courte vie, alors en faire toute une histoire, bornée sur cette période, est à mes yeux une erreur. D'autant qu'on n'a même pas de lien franc avec son succès parisien lorsqu'il était jeune, ni même une ouverture vers son futur avènement viennois. Pire, il veut faire un opéra pendant tout son séjour à Paris et on ne précise même pas ce qu'il a déjà réalisé ou s'apprête à réaliser. Je ne dis pas que les faits historiques sont faux, par contre je dis qu'ils sont pour moi anecdotiques, et donc inintéressants. L'écriture n'est dans ce cas qu'une conséquence du scénario : on formule et reformule, les scènes se répètent : il se fait envoyer bouler, sa mère veut le voir davantage, son père lui fait la morale, Grimm est un enfoiré, il veut pas être simple professeur de piano... De l'air ! Détails qui ajoutent encore ma frustration. Il a forcément créé des dizaines et des dizaines d'œuvres durant cette période. Alors quand je vois les faits historiques rapportés, je m'attends au moins à ce que l'auteur lâche quelques œuvres créées durant le séjour parision... Que nenni : zéro, rien à ne se mettre sous la dent. Reprendre la vie d'un grand compositeur sans y placer ses créations qui marquent la période telle qu'il l'a vécu, à quoi ça rime ? A contrario, la BD Glenn Gould, une vie à contretemps a su nous placer musicalement, par exemple. Je ne conseille pas la lecture, mais bon à vous de voir. Vous découvrirez au moins, je l'espère, un dessin réussi.
Note : 2.5/5 Ça me rend triste de mettre une note aussi basse à cet album car j'aime beaucoup le dessin de Duchazeau et l'originalité de ses scénarios, mais ici je me suis foncièrement ennuyé. J'aime l'idée de mettre en scène une période de la vie de Mozart que j'ignorais totalement, quelques mois qu'il aura passés en France et notamment à Paris vers le milieu de sa carrière. Déjà connu dans le milieu des amateurs éclairés de musique, il devait encore faire ses preuves dans le grand monde. Mais dans cet univers focalisé sur le paraître et les intrigues de cour, il passait pour rien de plus qu'un amusant pianiste et un professeur inspiré de musique auprès de la noblesse Française. Ce fut donc pour lui une période d'intense frustration, d'autant qu'il était relativement sans le sou et que sa vieille mère malade l'accompagnait. J'ai retrouvé avec plaisir le style graphique de Duchazeau. Si ses personnages sont réalisés avec dynamisme mais simplicité, à la manière d'un Christophe Blain (Isaac le pirate, Quai d'Orsay), j'aime surtout beaucoup ses décors. Ils donnent véritablement vie à une ville de Paris du 18e siècle détaillée et fascinante. Mais au-delà de cette plongée dans l'époque et dans la vie intime de Mozart, le récit manque vraiment d'accroche et finit par s'enliser. Quelques pages suffisent à préciser le contexte. On comprend que l'encore jeune Mozart enrage de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Et l'auteur insiste en parallèle sur sa supposée petite taille qui pousse les notables français à se comporter avec lui comme avec un enfant. Je ne sais pas si cette mise en scène est historiquement justifiée mais elle sert à souligner la condescendance que l'artiste ressent de la part de la noblesse. Au bout d'une vingtaine de pages, l'histoire tourne en rond, agrémentée de quelques péripéties comme la mort de la mère qui passe presque inaperçue tant elle est rapidement abordée. Et sur le dernier tiers de l'album, je m'ennuyais fortement. C'est malheureux car l'intention du récit est bonne, la documentation sérieuse et le dessin très réussi. Il manque juste une intrigue à même de captiver le lecteur.
Je vais être un chouia moins sévère que mes camarades, même si, comme eux, j’ai été déçu par cet album. C’est en fait le dessin de Duchazeau qui me fait arrondir aux trois étoiles. Moderne et dynamique, jouant sur un Mozart primesautier, gesticulant et râlant, j’ai bien aimé cet aspect. Pour le reste, si j’ai lu cet album sans trop de réticence, il ne m’a pas vraiment accroché. J’ai finalement eu l’impression qu’il n’y avait pas matière ici à créer quelque chose de captivant. Je ne sais pas si c’est le sujet, ou alors son traitement, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu ennuyeux au bout du compte. Cette tranche de vie du petit génie autrichien, durant laquelle il « court le cachet », allant de déceptions en humiliations à Paris, à la fin des années 1770 n’est clairement pas assez accrocheuse. Note réelle 2,5/5.
J’ai été déçu par cette lecture car je pensais que le passage à Paris en 1778 du célèbre compositeur de musique classique Wolfgang Amadeus Mozart donnerait lieu à des aventures dignes de ce nom. Or, je me suis littéralement ennuyé. Le sujet pouvait être intéressant mais le traitement a achevé mes espoirs. Par ailleurs, le graphisme assez anguleux n’a pas vraiment aidé à mettre une bonne appréciation. Bref, la lecture a été plutôt pénible et encore, c’est un euphémisme. Pour autant, je retiendrais que Mozart a eu bien du mal à faire reconnaitre son talent dans notre capitale des arts et de la culture. Pour autant, de nos jours, une certaine Jenifer et un certain Matt Pokora n’ont pas tout ce mal, eux. Triste époque.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour finir cette lecture… et c’est toujours mauvais signe. Ici, ce n’est pas tant un problème de forme (parfois un trait trop singulier ou une narration trop présente peuvent expliquer chez moi ma difficulté à rentrer dans un livre) que de fond. En fait, j’aime bien les récits historiques, et j’aime la musique classique (sans pouvoir dire que Mozart soit mon compositeur préféré). Je m’attendais donc à un album dans lequel ces deux thèmes auraient été déterminants. Sauf qu’à la lecture -et alors que l’aspect historique est très poussé- je me suis surtout retrouvé face à un personnage qui tourne en rond dans un Paris qui s’en désintéresse, le personnage n’étant pas assez agressif et prétentieux pour s’imposer aux yeux de ces riches Parisiens plus préoccupés du quand-dira-t-on que de leurs goûts personnels. L’auteur multiple pourtant les audaces stylistiques. Il recourt au symbolisme dans son dessin, avec des représentations démesurées de Mozart ou de son père (pour symboliser les rapports de force). Il accentue à l’extrême certaines expressions de visage. Il fouette son trait pour apporter encore plus de vigueur et de dynamisme. Mais rien n’y fait. Je me suis passablement ennuyé. Le passage de Mozart à Paris me parait tellement anecdotique par rapport à la trace que ce génie a laissée dans la culture musicale. Les Parisiens n’ont pas su l’apprécier ? J’ai envie de dire : tant pis pour eux ! Mozart a eu le tort de s’obstiner ? Là aussi, j’ai envie de dire tant pis pour lui… Et donc, je n’ai pas trouvé d’intérêt au récit. Mais cet album est soigné à tous points de vue. Je ne doute pas de sa pertinence historique et le trait de Frantz Duchazeau vaut vraiment le coup d’œil. Donc n’hésitez pas à le lire, ce n’est pas parce que je n’ai pas accroché que cet album ne mérite pas le succès.
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