La Esmeralda

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

Adaptation libre de Notre Dame de Paris.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Adaptations de romans en BD Les panthéonisé-e-s Paris Victor Hugo

Il y a foule sur le parvis de Notre-Dame. Jongleurs, bateleurs, comédiens et pickpockets exercent leur art au milieu d'une foule coriace, plus prompte à manifester son mécontentement que sa satisfaction ! Ainsi le pauvre Gringoire a bien du mal à faire vibrer la populace qui manque de le lyncher ! Par contre, la jolie Esméralda captive les foules avec ses tours de magie et son tour de poitrine... Tout, donc, sépare ces deux saltimbanques. Mais de leur rencontre va naître la plus fabuleuse des histoires, faite d'amour, de jalousie et de danger. Car les plus belles aventures ne se déroulent pas sur les planches mais dans les coulisses.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1999
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série La Esmeralda © Glénat 1999
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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23/12/2002 | nao
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette re-création d'un Paris moyenâgeux autour du roman célèbre de Victor Hugo est également une nouvelle version assez réussie de ce même roman. On y retrouve la truculence, les rues infectes, les maisons de torchis, et la fameuse Cour des Miracles d'un Paris pittoresque. Les décors sont mieux réussis que les personnages, à l'instar des rues parisiennes ou du château au bord de la Seine qui semble être le premier Louvre. Il faut bien comprendre que cette Bd ne tente pas une adaptation fidèle de Notre-Dame-de-Paris, les admirateurs d'Hugo dont je fais partie, doivent l'accepter comme tel, et pourtant ce roman est certainement celui d'Hugo que je préfère ; j'ai vu plusieurs versions filmées, et pour moi la meilleure reste une version française prestigieuse de 1957, avec une Gina Lollobrigida en Esmeralda à la sensualité frémissante et un Anthony Quinn fabuleux en Quasimodo pathétique. Je connais donc cette histoire par coeur, et le seul reproche que je ferais au scénariste est d'avoir sacrifié le personnage de Quasimodo ; son rôle est ici secondaire, il ne se révèle qu'à l'ultime fin. Je trouve que la série pèche un peu de ce côté car ce personnage est un maillon essentiel du roman, c'est pourquoi il est si fascinant, et que tant d'acteurs ont voulu jouer ce rôle. Peut-être que Achdé, plutôt spécialisé dans l'humoristique, n'était pas le scénariste idéal pour ce type de série. Le style graphique de J.M. Stalner est différent de celui plus policé de son frère Eric ; ici, son trait n'a pas la maturité que j'avais bien aimée sur Le Maître de pierre, mais il fait intervenir tous les acteurs du roman d'Hugo au pied de la grandiose cathédrale Notre-Dame, avec quelques gueules qui valent le détour au sein d'une ambiance d'époque bien recréée.

13/01/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une variation sur l'histoire du Bossu de Notre-Dame. L'histoire n'est pas mauvaise, mais ça ne fait pas le poids contre l'excellent récit de Victor Hugo. La faute notamment aux personnages que je trouve peu charismatiques. Je pense particulièrement au pauvre Frollo qui passe d'un méchant tragique à un méchant quelconque qui est méchant juste parce qu'il est méchant. Je n’aime pas trop non plus comment est traité Quasimodo. Enfin, cela se laisse lire grâce à une narration fluide et j'avais vraiment envie de savoir comment cela allait se terminer. Certaines scènes sont bonnes et d'autres mauvaises et au final j'ai trouvé l'histoire moyenne. Le dessin n'est pas mauvais, mais il ne m'attire pas trop. J’imagine que c’est à lire si on est fan de Victor Hugo et qu’on veut une version différente d’une de ses histoires les plus connues.

23/07/2012 (modifier)

Ce triptyque paru chez Glénat fait partie de la belle époque de cet éditeur, je m’attendais donc à un certain niveau lorsque le hasard m’a fait découvrir cette série. L’auteur nous présente des variations sur le thème de Notre Dame de Paris, les personnages ont le même nom, les profils sont proches et la destinée similaire. Pourtant les chemins empruntés font voyager le lecteur dans des directions légèrement distinctes que celles du drame d’Hugo. Les situations semblent identiques, mais les enjeux se sont subrepticement décalés pour certains personnages. Finalement le point commun vient d’une description d’un univers de misère peu enclin à la vie sans rapine châtié de temps à autres par des autorités méprisantes ayant d’autres soucis que d’améliorer le sort des petits. Le scénario tient à peu près le coup, Esmeralda et notre héros bénéficient d’un personnage crédible, celui de l’autorité militaire passe plutôt bien également, en revanche déception devant les personnages du bossu, du roi de la cour des miracles et surtout de l’archidiacre condamnés à des rôles superficiels, sans profondeur dont le lecteur sent un manque d’épaisseur néfaste à la richesse des émotions et à la crédibilité du récit. La jeune femme pour lequel notre héros se bat semble bien factice, mais elle fait partie des personnages secondaires qui apparaissent et disparaissent au gré des pages sans trouver une place réelle. Le style graphique montre une forte personnalité, les personnages franchement déformés ne bénéficient pas d’un esthétisme chatoyant, mais se veulent plutôt dans le mouvement. Je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’esthétisme des personnages à contrario d’un Paris croqué de façon très personnelle, mais qui transmet certains messages à certains moments. Certaines planches fortes ont adouci la lecture. Si je n’ai pas du tout aimé l’ensemble, cela tient de personnages secondaires que je trouve trop factices et surtout d’un graphisme déroutant dans lequel je n’ai jamais réussi à trouver ma place. Pourtant la variation sur un même thème tient objectivement plutôt la route… Peut-être suis-je passé à côté, en tous cas ces opus ne resteront pas dans ma bibliothèque (s’ils trouvent preneur !)

10/05/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Agréable petite série, qui bénéficie du trait de JM Stalner. Celui-ci fait, une fois de plus, montre d’une réelle dextérité dans le rendu de ses décors d’époque. Ses personnages sont, eux aussi, relativement séduisants. Stalner a recours à un trait plus caricatural que d’habitude pour ceux-ci, mais le résultat est plutôt plaisant à l’œil. L’histoire est bien connue, du moins dans ses grandes lignes, puisqu’il s’agit d’une variation sur le « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo. Le ton est assez dramatique mais n’exclut pas certains traits d’humour. L’histoire est plaisante à lire, la narration est fluide, les personnages ont un charisme relatif. Je regrette cependant le manque de puissance émanant des « méchants ». Frollo, en particulier, est vraiment très fade. Pas mal, sans plus, cette série garantit un agréable moment de lecture sans grandes émotions mais sans ennui, non plus. A louer plutôt qu'à acheter ...

12/11/2009 (modifier)
Par nao
Note: 4/5

Après un premier album qui campait le paysage et les protagonistes, le second tome développe l'intrigue et le troisième nous maintient en haleine optimale. Une libre adaptation à la fois rabelaisienne et sanglante de l’œuvre d’Hugo.Tous les personnages sont au rendez-vous : Esmeralda, Gringoire, l'homme de théâtre, Quasimodo, Frollo le curé démoniaque, ... Ces personnages voyagent dans un univers médiéval et fantastique parsemé de rencontres amoureuses et sulfureuses... Jean-Marc Stalner a trouvé là un style d'une grande efficacité et à sa mesure. Les dessins sans être époustouflants sont plaisants et vivants. Les personnages ont des faciès que l’on ne peut pas oublier. Esmeralda est belle à croquer. La mise en page est très bien réalisée avec certaines planches grandioses. Elle me plait bien cette série et je la retrouve toujours avec plaisir. Un 4/5 bien noté. Deux HS viennent compléter parfaitement la série.

23/12/2002 (modifier)