Un peu de tarte aux épinards

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Marie-Madeleine Madac Miremont habite un petit village de l'Aube. Sa fierté ? Ses huit enfants et ses tartes aux épinards, qu'elle prépare avec amour.


Famille nombreuse Grand Est

Marie-Madeleine Madac Miremont habite un petit village de l'Aube. Sa fierté ? Ses huit enfants et ses tartes aux épinards, qu'elle prépare avec amour. Recevant par erreur un colis contenant d'étranges plantes, Marie-Madeleine décide d'en agrémenter ses tartes. C'est alors que les ennuis commencent...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Janvier 2019
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Un peu de tarte aux épinards © Casterman 2019
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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30/12/2018 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Étonnante cette série, qui ne paye vraiment pas de mine, mais qui se révèle ma foi plutôt sympathique à lire. Le premier album nous permet de planter le décor, et surtout de présenter les protagonistes, pour le moins atypiques, de ces aventures pour de rire. Car le personnage principal est une femme qui élève toute seule huit enfants ! Volontaire, dynamique, elle cultive des champs d’épinards, confectionne des tartes, qu’elle vend sur les marchés. Dis comme ça, ça fait un peu plan-plan. Mais tout ce train-train est peu à peu perverti. Car, suite à divers quiproquos, notre matrone se retrouve impliquée dans une aventure qui la dépasse, au milieu des politiques de haut rang, des groupes mafieux. Les aventures sont farfelues, et le langage approximatif, les dictons écorchés, les maladresses de traduction, donnent quelques dialogues amusants, parfois vraiment savoureux. Le deuxième tome accentue d’ailleurs cet aspect, les jeux de mots se font plus nombreux (un peu lourds parfois), les aventures encore plus improbables et loufoques. Mais j’ai aussi aimé cet album, et globalement cette série. De l’aventure pour de rire qui peut plaire à un public large. Je m’étonne que cette série ait été si peu avisée. Je vous encourage à la découvrir (rien d’exceptionnel, mais une lecture plaisante).

04/09/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

C'est une chronique sociale qui rappelle un peu le style d'une autre qui rencontre actuellement un vif succès à savoir Les Vieux Fourneaux. Ce n'est pas le même sujet mais les ressorts sont un peu les mêmes. Nous avons en l'occurence une femme seule qui élève huit enfants à la campagne dans un village de l'Aube. Pour s'en sortir et mettre un peu de beurre dans ses épinards, elle vend justement des tartes aux épinards sur le marché local. Il est vrai que ce type de plat ne remporte pas un franc succès. Sauf qu'il va se passer quelque chose d'inattendue qui va changer la donne. Si on mélange certaines plantes venues de la corne d'Afrique, cela produit certains effets pour le moins indésirables. Nous avons droit à un divertissant polar rural sur le fond de la comédie assez bien dessinée et pour tout public.

24/06/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Sympathique album, sans réelle prétention sinon celle (oh combien louable) de nous divertir. Et je peux dire que, dans mon cas, c’est réussi ! J’ai bien aimé : - Le dessin, qui sans égaler celui d’un Jordi Lafebre (« Les Beaux Étés ») ou d’un Paul Cauuet (« Les Vieux Fourneaux »), m’aura procuré un sentiment assez similaire. C’est expressif, plus caricatural que réaliste tout en restant dans ce style semi-réaliste très lisible, bien typé (il faut le faire exprès pour confondre deux personnages)… En fait, c’est de l’excellent dessin de bande dessinée. Et si Javier Sanchez Casado se situe à mes yeux un cran en dessous des deux artistes susmentionnés, cela le place un, voire plusieurs crans au-dessus de beaucoup d’autres. Et il suffirait de peu, je pense, pour arriver au palier supérieur (comme un peu plus d’originalité dans les cadrages et une colorisation un peu moins terne). - Le personnage principal. Cette mère de famille (et narratrice) peu cultivée mais pleine de courage et d’amour pour ses enfants porte ce récit. Les multiples expressions bancales dont elle use et abuse au travers de ses dialogues me l’ont fait aimer. Alors oui, c’est parfois lourd et ce type d’humour saoulera sans doute plus d’un lecteur… mais moi, j’aime bien. J’aime lire un « on fait pas d’omelettes sans battre les œufs tant qu’ils sont chauds » dans la bouche de cette brave Marie-Madeleine comme j’aimais lire un « c’est la goutte d’eau qui met le feu aux poudres » dans la bouche d’un Prunelle (et si vous voyez pas qui est Prunelle, relisez vos Gaston Lagaffe, rongtudjuuu). - La fratrie, Marie-Madeleine ayant 8 enfants, qui ne demande qu’à être mieux exploitée lors de futurs tomes mais qui dégage déjà un sentiment de cohésion dans sa diversité et une foultitude de caractères complémentaires et différents qui enrichissent cet univers. - L’ambiance générale du récit, qui ne se prend pas au sérieux… mais pour lequel les auteurs se sont, eux, appliqués au mieux. Pour preuve les recoupements finaux qui prouvent que rien n’avait été laissé au hasard, et ce dès l’entame du récit. J’aime sentir que les auteurs ont pensé leur récit avant de se lancer dans l’aventure, qu’ils ont peaufiné leur scénario, traçant une ligne directrice sur laquelle ils allaient pouvoir s’appuyer tout le long de l’album. J’aime aussi sentir qu’ils s’amusent et n’ont d’autre ambition que d’amuser leur public. Et, dans les deux cas, c’est ce que j’ai ressenti lors de ma lecture. Bon ! Le scénario en lui-même n’est pas le plus original, mais pour l’ambiance générale de l’album, pour son dessin, pour ses personnages, ses dialogues (« Where is Brian ? » « Brian is in the kitchen ! »… oui, c’est con mais ça m’a fait rire) et bien je monte à 4/5. Un 4/5 un peu flatteur qui devra être confirmé lors de prochains tomes mais qui récompense le travail réalisé et le fait que ce tome nous offre un récit complet, sans obligation d’achat d’une suite… que je m’empresserai d’acquérir dès sa sortie, ceci dit en passant ! Délectable… comme une tarte aux épinards !

30/12/2018 (modifier)