Aristophania
Marseille, 1900. Clément est un ouvrier apprécié de tous. Un homme juste et droit, père de famille, mais dont la vie semble receler d'étranges secrets. Sa mort sera aussi brutale que mystérieuse.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Les prix lecteurs BDTheque 2019
Gennevilliers, Adèle et son fils ainé Basile, travaillent comme ouvriers dans une usine, tandis que ses deux autres enfants, Victor et Calixte, sont écoliers. Les temps sont durs et le travail éprouvant. La révolte des ouvriers gronde. Victime d’une injustice, Adèle est arrêtée et jetée en prison. Les enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes, et s’aperçoivent très vite qu’ils sont recherchés. Désespéré, Basile utilise le dès que lui a confié Aristophania des années plus tôt. Et la vieille dame se présente à lui ! Elle leur propose de les emmener avec elle et de les héberger jusqu’à la libération de leur mère.
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Date de parution | 18 Janvier 2019 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Xavier Dorison, plus vraiment besoin de le présenter tant la quantité de série de qualité, du moins à succès, est importante. Joel Parnotte lui publie moins, j’ai lu Hong Kong Triad et Les Aquanautes, qui m’avait bien plus à l’époque de leur sorties, mais ça commence à dater. Alors l’ambiance Marseille et sud de la France au début du vingtième siècle, j’ai beaucoup aimé, ce n’est pas le contexte le plus utilisé en toile de fond dans une série de bande dessinée, mais pour la coup cela m’a bien plus. On suit les péripéties d’une bande d’enfants miséreux, pris dans un conflit entre deux groupes possédant des pouvoirs magique… Dit comme ça, ça ne vend pas du rêve. Et effectivement, ça ne fait pas rêver. Les ficelles sont grosses, le bien le mal, et finalement où est le bien où est le mal… vous voyez le cliché, pas besoin d’épiloguer. Les dessins par contre j’ai vraiment été agréablement surpris, Pernotte a énormément évolué depuis ses débuts, et je tiens vraiment à souligner la qualité graphique des albums, je guetterais avec plus d’attention ses futurs parutions, car ça a été une très bonne redécouverte. Je pense qu’il y avait tous les ingrédients pour en faire une grande série, un auteur à succès et un dessinateur de talent, mais ça ne fait pas tout, et il manque ce petit truc (l’attachement aux personnages ? L’ambiance ? Je ne saurais l’expliquer), qui la ferait passer de série sympathique à lire et distrayante à excellente série. Je ressors content et satisfait de ma lecture, mais elle ne sera pas marquante pour autant.
Bon, on va la faire courte. Ça se laisse lire, les auteurs ont suffisamment de savoir faire pour ça. Malheureusement je n’ai jamais été emballé contrairement à leur précédente collaboration. Le dessin ne m’a pas paru grandiose (alors qu’il est très bon), en fait je n’ai jamais accroché à l’univers proposé, de même pour les personnages. L’intrigue m’a de moins en moins tenu en haleine au fil des tomes, ça devient un peu poussif, je note d’ailleurs que les bonnes notes ici ne sont que pour le 1er tome ;) Du coup du blockbuster qui loupe le coche à mes yeux, une des rares choses que j’ai appréciées, est l’identité du majordome d’Aristophania, le reste est cousu de fil blanc, pas désagréable mais j’attendais vraiment mieux. 2,5
Attiré par la jolie couverture du tome 1 et intrigué par le pitch, c'est en confiance, avec 2 auteurs que j'apprécie, que je me suis lancé dans la lecture de cette série de "French Fantasy". J'ai trouvé le premier tome pas mal, sans être totalement emballé. Mais en tout cas il y a quelques ingrédients interessants qui lancent bien le récit. Le dessin est très agréable. Le cadre historique et géographique est plaisant et bien choisi. 3 enfants comme personnages principaux c'est plutôt sympa, surtout qu'ils sont très vite confrontés à la dure réalité du monde de l'époque. Bref ça part pas mal. Que dire des 3 tomes suivants ? Que je me suis ennuyé pendant 150 pages, et que globalement j'ai eu un mal fou à adhérer à l'intrigue. En 2 mots : pas original et pas palpitant. En détail : 2 castes secrètes qui s'affrontent depuis des millénaires, la cour d'Azur d'un coté (= les gentils), la cour sombre de l'autre (= les méchants). Ils se battent pour trouver la source Aurore, qui donnera des pouvoirs vraisemblablement illimités à celui qui mettra la main dessus. Pourvu que ce soit pas les méchants.... C'est vu, revu et archi revu. Et c'est pas très interessant. Le format BD en 4 tomes ne permet pas de poser le background de cet univers, donc on est obligé de lister les grades et les pouvoirs sur la première page, pour nous donner du contexte. L'évolution des personnages, c'est archi bof aussi. Un des 3 enfants est la clé qui permettra de trouver la source. Donc Aristophania, comtesse de la cour d'azur, va les utiliser pour rechercher la source. Sans trop leur en dire hein. Histoire de ne pas les convaincre totalement, mais surtout pour laisser un peu de 'suspens' pour le lecteur pour les tomes suivants. Incrédules et maladroits au début, les enfants vont faire leur apprentissage et au moins un va se révéler à l'aise avec le pouvoir de l'azur. Qu'est ce que j'ai du mal à croire à ce genre de récit... Je m'accroche et je continue malgré tout ma lecture. Pour quoi ? La trahison évidemment. Le Roi banni, le grand méchant chef de la cour sombre sans-coeur-prêt-à-tuer-ceux-qui-se-mettent-en-travers-de-sa-route, 'retourne' un des enfants. En gros il arrive à le rallier à sa cause en lui démontrant qu'Aristophania est celle qui est mal intentionnée et que les méchants c'est la cour d'Azur. J'avoue que j'ai retrouvé un sursaut d'intérêt à ce moment là. Si les méchants étaient les gentils finalement ? Ce serait vraiment malin comme histoire. Mais non, tout rentre dans l'ordre des prévisions et de l'attendu dans le 4e tome. En 2 phrases le petit frère ouvre les yeux de son ainé qui se re range à nouveau avec eux : "écoute ton coeur frérot".. Pffff. Au rayon cliché, je vous épargne bien sur le lien entre le roi banni et Aristophania hein... Evidement je caricature un peu. Mais bon, je ne crois absolument pas à ce qu'on me raconte, j'ai un peu de mal quand je vois les personnages se mouvoir dans les airs sur un tonneau volant, je ne suis pas inquiet pour les enfants et le devenir de la cour d'azur, je n'ai pas de doute que la source Aurore et son pouvoir restera entre de bonnes mains. Bref cette histoire n'a pour moi aucune originalité et pas d'intérêt. J'ai fini ces 4 tomes dans la douleur et sans doute que une étoile c'est un peu sévère, il faut le reconnaitre. Mais il faut également être lucide : cette lecture ne m'a apporté aucun plaisir, malheureusement, alors qu'elle m'a couté 60 euros.
Les couvertures sont alléchantes et promettent une œuvre soignée, adaptée à un large public, teintée de fantastique et au dessin léché. Et c’est vrai que j’ai eu un peu tout ça, avec des petits plus en plus… et des petits moins en plus aussi. Petit moins : le final ultra-prévisible avec la rédemption du méchant de service (non, non, non, non, non, on ne le voyait pas venir de loinloinloinloinloin, celui-là). Petit plus : le cadre provençal, assez inattendu dans ce genre d’univers fait de sorcellerie. Petit moins : les personnages sont très ‘préconçus’ et par conséquent leur évolution est tout sauf surprenante. Petit plus : le dessin offre de très belles planches ainsi que des créations graphiques convaincantes. Petit moins : les vols façon Mary Poppins ont eu du mal à passer chez moi. Globalement, la série se lit bien. C’est vraiment à mes yeux, un récit grand public. Le problème est qu’à part un ou deux détails et, hormis le cadre provençal, jamais je ne me suis dit : « Ah ouais ! Bien vu !! Celle-là, je ne m’y attendais pas ! » Du coup, si j’ai enchainé les tomes sans ressentir de lassitude, je ne peux pas dire non plus que c’est une série qui m’aura marqué, mais juste une gentille façon de passer le temps. Pas mal quoi… mais pas plus.
Ayant eu une excellente impression du duo Parnotte-Dorison sur Le Maître d'armes, j'ai eu l'occasion d'aborder cette Bd sans savoir trop où ça allait me mener, et au final j'ai pas tant accroché que ça, pourtant j'aime le fantastique, bien plus que la SF qui a tendance à m'ennuyer. Mais là, c'est un fantastique assez mystérieux et surprenant, Dorison jongle entre un fantastique bizarre et le réalisme social, un peu à la manière de Chronique de la maison Le Quéant, sauf que c'est une sorte de fantasy urbaine ou une fantasy fantastique, enfin un truc de cet acabit, je sais pas trop comment étiqueter ce genre. L'univers rempli de magie est vraiment bizarre tout en étant par endroits plutôt fascinant, et à ce genre hybride s'ajoute un mélange de genres puisqu'il y a aussi un peu de polar, de l'historique à cause de l'époque du début de 20ème siècle, au moment où la condition ouvrière est encore très mal estimée par un patronat indifférent. Bref, c'est un fantastique complexe et vraiment trop déroutant pour m'intéresser vraiment, et pourtant, le récit suit une ligne droite, il n'y a pas de termps morts, mais je bute sur certains trucs, l'ambiance ne m'attire pas tellement, et ce en dépit du dessin de Parnotte qui reste superbe, et heureusement d'ailleurs car s'il y avait eu un dessin quelconque, j'aurais sans aucun doute laissé tomber dès le tome 1 ; le dessin de Parnotte déjà très maîtrisé sur Le Sang des Porphyre, et encore plus magnifique sur Le Maître d'armes, trouve ici une sorte d'apothéose graphique avec des planches grandioses qui impriment des ambiances étranges et glauques. Malgré ça, je bute sur cette Bd et ne peux rentrer à fond dedans, ma note est à la limite entre 2 et 3/5, c'est bien dommage.
J'avoue n'avoir lu pour l'instant que le premier tome qui ne fait qu'introduire la série et peut-être que le tome 2 est meilleur, mais je ne suis pas certain que je vais mieux accrocher en lisant la suite. Je reconnais que la série a des qualités : le dessin est très bon, la narration est fluide et le scénariste met bien en place son univers, sauf qu'à aucun moment je n'ai trouvé cela captivant. Le principal problème vient de moi. Je ne suis pas un grand fan de fantasy et du coup j'ai probablement des exigences plus grandes qu'un lecteur qui adore ça. J'ai eu l'impression de lire une suite de clichés : les pauvres enfants héros élevés dans la pauvreté, un de leur parent cache un secret, un jour leur vie bascule quand le père meurt, après avoir subi des injustices sociales, les trois enfants sont élevés par une gentille dame qui est en fait une sorcière ou un truc comme ça et qui elle aussi leur cache des secrets, que les enfants vont bien finir par découvrir, parce qu'un enfant c'est curieux etc etc etc. On dirait un énième roman pour ados. Enfin, moi-même j'aime bien des récits remplis de clichés, alors je ne juge pas ceux qui adorent, c'est juste pas un truc qui me passionne personnellement. Alors si vous aimez la fantasy mettant en vedette des enfants dans un décor urbain, c'est une lecture pour vous.
Le seul premier tome paru à ce jour est encore un peu trop introductif pour garantir que l'ensemble de la série soit franchement bien, mais il y a un très bon potentiel, une belle réalisation et j'ai envie d'y croire. C'est une sympathique idée que de mettre en scène une France du début du 20e siècle sous un angle d'urban fantasy, avec des sorciers et sorcières vivant secrètement au milieu des humains. Le mélange entre un contexte un peu social, avec grèves d'ouvriers et enfants vivants dans la misère, et un conflit entre magiciens, surtout dans le décor de la banlieue Parisienne et de la Provence de l'époque sort assez des sentiers battus, en tout cas en bande dessinée. Le dessin de Joël Parnotte est également très bon, très soigné, avec de belles planches qu'on prend plaisir à admirer. Et l'intrigue tient le lecteur en haleine, avec l'envie d'en savoir plus sur ce qui se trame derrière le voile de mystère que les trois jeunes héros tentent de lever. Un bon début, et si la suite tient la route, avec un bon développement et une conclusion satisfaisante au bout des 4 tomes prévus, ce sera là un très bon cru.
Je m'attendais réellement à une bd quasi exceptionnelle et je dois bien avouer que j'ai été un peu déçu. Le récit a quand même du mal à se mettre en place. C'est assez long après un démarrage en fanfarre où l'on ne comprend pas grand chose tant cela s'inscrit dans la France industrielle du début du XXème siècle. Il est question d'une sorte de Mary Poppins assez âgée et d'une autre grand-mère qui serait la reine d'un royaume imaginaire où un roi banni fait régner la terreur. Il s'agit également de protéger trois enfants qui vivent comme des misérables dans un roman à la Victor Hugo. J'ai eu du mal avec ce mélange d'univers même si cela parait intéressant. Au final, il ne se passera pas grand chose car c'est comme un tome d'introduction vers la véritable aventure qui n'a pas encore démarré. Bref, attendons de voir la suite. Je n'ai point été dithyrambique.
Hey! De la fantasy à la française avec excusez du peu Parnotte au dessin et Dorison au scénario, ce dernier que j'apprécie beaucoup depuis W.E.S.T. . Quant à Joël Parnotte rien à dire depuis la petite claque du "Maitre d'arme". Son coup de crayon a perdu l'arrondi que l'on pouvait voir encore sur Le Sang des Porphyre pour quelque chose de plus anguleux mais rudement efficace. Le scénario mêle plusieurs influences qui parlent à notre imaginaire, en fait je trouve que beaucoup d'éléments nous sont livrés même s'ils ne servent qu'à planter le décor mais que c'est riche et foisonnant. Encore une influence mais à mon sens de taille, certaines planches en références au milieu ouvrier de début du XXème siècle à Paris ou Marseille m'ont furieusement fait penser à certaines autres vues dans le Peter Pan de Loisel. Quoi qu'il en soit j'ai personnellement beaucoup apprécié ma lecture, j'invite le plus grand nombre à faire l'achat de ce qui devrait être une quadrilogie.
Le scénario de Dorison puise dans pas mal d’influences classiques, et ses personnages reprennent quand même quelques clichés (par exemple chacun des gamins de la fratrie, du cadet intello greffé à ses livres, à la petite sœur rêveuse, en passant par l’aîné protecteur et baroudeur). Le côté « fantastique », fantasy est amené par cette vieille femme au look de bourgeoise fin de siècle improbable lorsque l’on découvre ses pouvoirs, et par quelques infos lâchées par bribes au fur et à mesure que l’histoire prend corps. Oui mais voilà, c’est quand même bien fait. Ce premier album – d’une série qui semble être prévue en quatre tomes – plante bien le décor, lance les personnages et l’intrigue, sans finalement nous révéler grand-chose. Mais on est pour le moment accroché par cette histoire, dont l’essentiel se déroule, au tout début du XXème siècle, dans les quartiers les plus populaires de Marseille et de la banlieue parisienne. Même si des échappées vers l’arrière-pays provençal, et sur un univers « parallèle », attisent l’imagination du lecteur. Le dessin de Parnotte est franchement très bon, que ce soit pour les décors ou pour les personnages. Du bel ouvrage qui enrobe agréablement le scénario de Dorison. Qui j’espère développera cette histoire sans esbroufe fantastique ou longueurs inutiles. Mais pour le moment, ce tome inaugural rempli bien son rôle de divertissement et d’accroche. Note réelle 3,5/5.
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