Serpent Dieu
Elrik, Viking chassé de Norvège, prend part aux conflits opposant des clans islandais.
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Islande Pays scandinaves Vikings
Un viking ne recule devant rien... sauf, peut-être, devant la fureur d’un berserk. Islande, il y a fort longtemps... Ulf Keludar, seigneur viking du sud de l’île, recueille sur le rivage un homme inconscient, seul survivant du naufrage de son drakkar. Originaire des Orcades, l'inconnu n'est pas un simple naufragé, il a pour nom Elrik et porte la marque d’Odin, la marque des guerrier-fauves, les trois légendaires « berserks » de ce monde, choisis par le roi des dieux lui-même et dotés d’une puissance surhumaine. Banni par le roi Hàkon de Norvège et animé d'un profond désir vengeance, Elrik va, malgré lui, prendre part au conflit qui oppose Ulf à Björn le Brûlé, un autre puissant seigneur de l’île. Par le sang, il s’apprête à changer le destin de l’Islande, et peut-être même celui de la nation viking toute entière... Après Horacio d’Alba, Jérôme Le Gris nous embarque dans une nouvelle grande saga d’aventure. Une odyssée viking et guerrière à la mythologie fascinante, faite de sang et de fureur, emportée par toute la puissance du trait de Benoît Dellac. (Site éditeur)
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Date de parution | 16 Janvier 2019 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J’ai lu mieux de la part de Jérôme Le Gris. Pour le dire clairement, le scénario n’est pas à la hauteur de la qualité du dessin proposé malgré une certaine baisse de niveau dans le tome 3, mais j’y reviendrai. J’ai adoré Horacio d’Alba dont j’étais très content d’apprendre à l’époque le rachat par la maison d’édition Glénat suite à la faillite de 12BIS. Malicorne, encore une histoire de duelliste, même impression positive, j’attends toujours la suite par ailleurs. Serpent Dieu se révèle une grosse déception, même si tout n’est pas à jeter. J’ai eu le sentiment à la lecture que l’histoire du scénariste n’était pas faite pour être contenue dans le format étroit, bien que classique, d’une trilogie et la sacro-sainte pagination franco-belge en 48 planches. Le rythme est décousu, je n’ai pas ressenti de monté progressive de la tension, cela va trop vite, on ne prend pas le temps de s’attacher aux personnages, de définir les enjeux et surtout, les relations qu’entretiennent les héros paraissent téléphonées pour ne pas dire tiré par les cheveux. Notamment la relation « amoureuse » Nessa – Elrik, très mal écrite je trouve, on n’y croit pas un instant, l’attachement qu’ils éprouvent respectivement l’un pour l’autre ne paraît pas évident, c’est raccourcis. Gros problème de mise en place donc, trop de choses à raconter pour vraiment s’imprégner du récit, mais très peu de planches pour concrétiser tout cela. Il en résulte une b-d pop-corn qui se laisse lire mais sur laquelle on n’a pas envie de revenir. Une histoire de vikings et de grosses batailles comme on en a vu/lu plein ces dernières années. Demeure le dessin de très belle facture de Benoît Dellac qui se situe dans la lignée des artistes semi-réalistes comme Thim Montaigne, Nicolas Siner, Julien Telo etc. J’ai apprécié sa technique d’encrage, son style dynamique, ses planches parfois explosés… C’était le dessinateur qu’il fallait pour ce genre de récit et on peut aussi reconnaître que Le Gris sait toujours bien s’entourer. Le rythme de parution des albums a été soutenu, là aussi très bon point pour la série, il n’y a pas eu une longue attente entre chaque tome, chapeau à l’artiste pour la qualité de l’ouvrage compte tenu des délais. Quoique je trouve le tome 3 un brin moins réussi, juste un sentiment, sans rentrer dans les détails. Je trouve les couleurs de Sébastien Bouet légèrement plus pâlotte sur le dernier volet. Dommage donc, j’espère revoir bientôt Dellac dans une série de Fantasy mieux développée et peut être aussi plus se lâcher niveau créativité ; et relire également Le Gris dans une série où on lui laissera plus de largesse pour développer son histoire.
Voilà le premier tome d’une série prévue en trois, qui souffre clairement de la comparaison avec d’autres séries sur le même thème – Thorgal en premier lieu, mais aussi Asgard plus récemment. L’intrigue est située en Islande – c’est presque la seule originalité de cet album, qui en manque singulièrement je trouve. Pour le reste, nous sommes en territoire connu, avec des combats violents entre deux clans, l’intervention des dieux, etc. Et un personnage encore énigmatique, chassé de Norvège par un roi dont il cherche à se venger. Benoit Dellac nous livre de belles planches, avec un dessin lorgnant sur celui de Meyer. Mais je ne suis pas convaincu par les scènes de combats, pas toujours très lisibles. L’album se laisse lire rapidement – peu de dialogues, mais aussi une histoire qui manque de profondeur – comme la personnalité des protagonistes d’ailleurs. A voir ce que donnera la suite, mais il faudra faire preuve de plus d’originalité pour relancer l’intérêt des lecteurs.
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