Mourir sur Seine
En marge de l’Armada de Rouen, un tueur s’acharne sur des marins tatoués. Une journaliste enquête sur une étonnante et retorse machination.
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Dans les années 80, par une journée d’octobre, un père apprend à sa fille à faire de la plongée sous-marine dans l’estuaire de la Seine, à proximité du pont de Tancarville. L’expérience est concluante, mais quand les deux plongeurs remontent, ils ne trouvent plus la mère de famille. Ils se rhabillent, pensant qu’elle est partie se promener. Ils entendent alors des coups de feu et découvrent un peu plus loin le corps de leur femme et maman, tuée d’une balle. Vingt-cinq ans plus tard, l’estuaire de la Seine accueille un évènement maritime qui fait s’amasser le public venu en nombre sur les berges du fleuve : une armada des plus beaux bateaux du monde. Un marin fait même sensation en plongeant depuis le haut d’un majestueux voilier mexicain, le Cuauhtémoc. Aquileras fêtera son exploit le soir même dans un bar de Rouen, avec ses camarades. Mais le lendemain, 10 juillet, son corps est retrouvé sur les quais, devant le Cuauhtémoc, poignardé. Or les médecins légistes notent des détails et des incohérences incompréhensibles : un tatouage de son dos a été brûlé au fer rouge, et l’horaire de sa mort ne coïncide pas avec celui de la dégradation du corps. En bref, il semble qu’Aquileras fut encore vivant 3h après avoir reçu le coup de poignard en plein cœur. Les policiers enquêtent, ainsi qu’une jeune et ambitieuse journaliste prénommée Maline…
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Date de parution | 05 Octobre 2018 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Je suis désolé de donner une note aussi basse car je suis un grand fan de Michel Bussi et j'aime bien le travail de Gaet's. "Mourir sur Seine" est un des premiers romans de Bussi. Je ne l'ai pas lu et l'adaptation qu'en propose Gaet's ne me donne pas envie de le comparer aux formidables créations ultérieures de Bussi. On trouve dans cette série les prémices de ce qui fera la patte de Bussi, une histoire en trompe-l'œil, une implication historique et géographique de la Normandie, un récit impliquant plusieurs époques qui se répondent avec leurs secrets. Malheureusement j'ai trouvé cela assez classique et convenu dans la moyenne des scénarii de polars classiques. L'originalité ou l'émotion d'un Nymphéas noirs ou d'un Gravé dans le sable ,entre autre, n'est pas encore là. Le côté historique est plutôt bien mis en valeur grâce à la construction en docu-BD chère aux éditions petit à petit et dont Gaet's est un spécialiste. C'est inhabituel pour une série policière mais le découpage est suffisamment bien fait pour ne pas nuire à la fluidité et au dynamisme du récit. Le vrai souci pour moi est le graphisme de Salvo. Si je le trouve tout juste correct au T1, je n'ai vraiment pas du tout aimé son T2. C'est au point que j'ai vérifié qu'il s'agissait bien du même dessinateur. Certaines planches sont loin d'être finalisées avec des cases imprécises et brouillonnes. Est-ce un manque de temps? Toujours est-il que je ne trouve cela pas du tout au niveau. Pour finir je trouve que le T2 souffre d'un final très …. bateau ( ok ok je ne la ferai plus). Une copie moyenne par rapport aux talents des auteurs et un graphisme pas au niveau. Bof
Je partais avec un bon a priori, j’aime bien le travail de Gaet’s, il adapte ici un roman de Michel Bussi. J’espérais une chouette surprise à la «Nymphéas noirs » … ça ne sera malheureusement pas le cas. Le style de Salvo est efficace et lisible mais interchangeable, je l’ai trouvé assez peu folichon, les couleurs passent encore mais le trait n’est pas toujours constant, surtout sur le 2eme tome où j’ai trouvé certaines pages plutôt grossières. Bref c’est pas l’hallu. Malgré une bonne entrée en matière, j’ai vite décroché de l’intrigue, j’ai fini l’histoire en mode pilotage automatique. Hormis la construction en chapitres et une certaine pagination, je n’ai pas adhéré au reste. Des personnages insipides et stéréotypés, une absence de rythme ou tension et surtout de surprises, quelques facilités une fin pfff… bref du polar oubliable. Ça se lit mais vous ne loupez rien, la moins bonne des adaptations (et intrigues) que j’ai lues de Bussi.
Je suis un grand amateur de polar en possédant une belle collection. Aussi je ne vais pas vous assommer des titres qui garnissent ma bibliothèque mais j'avoue que Michel Bussi n'en fait pas partie. Parce que oui il y a des meurtres, des flics, une accorte journaliste et une enquête, mais bon quoi.... Je n'ai pas lu le roman mais l'adaptation qu'en fait Gaet's ne doit pas être si mauvaise que ça si j'en juge sur ses talents de scénariste vus ailleurs, notamment sur RIP. En fait je trouve cette histoire assez convenue, tortueuse à souhait et cette histoire de pirates complexifie les choses. Je serais tenté de dire qu'il y a deux histoires en une. Celle des meurtres et celle des pirates, il y avait de quoi faire deux romans. Pour ce qui est du dessin, ben cela me laisse totalement indifférent, c'est propre sans emballement aucun, les bateaux sont bien dessinés, c'est une première année qui a fait ça. Au final je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas ressenti plus de trucs que ça. Dernier point en forme de question pour ceux qui ont lu le roman, le personnage du profiler parisien est vraiment décrit comme ça dans le bouquin ? Risible ce mix entre Keith Richards et Philippe Manoeuvre. Too Much.
Emballé par Nymphéas noirs, j’ai été naturellement attiré par cette autre adaptation d’un roman de Michel Bussi, dont la première partie est d’ailleurs parue à la même époque que lesdits nymphéas (trois mois plus tôt pour être précis). Et honnêtement, la comparaison n’est pas flatteuse pour ce « Mourir sur Seine ». Déjà la qualité de l’intrigue imaginée par Michel Bussi est un cran au-dessous. Mourir sur Seine vaut finalement plus pour son cadre que pour son récit policier. J’ai trouvé ce dernier trop improbable par moments et trop prévisible à d’autres… en fait, je n’ai jamais été captivé, ni même surpris. Ensuite, les personnages principaux me sont apparus que fort peu charismatiques, à commencer par Maline à qui j’ai rapidement eu principalement envie de foutre des baffes. Enfin, le dessin est quand même assez maladroit. Si Salvo s’en sort encore honorablement sur le premier tome (on va pas comparer avec Didier Cassegrain, on n’est pas dans la même catégorie), nous livrant des planches dans lesquelles on sent qu’il s’est pleinement investi, le deuxième tome déçoit tant ces mêmes planches semblent avoir été réalisées dans l’urgence. Le trait devient à l’occasion franchement grossier, les perspectives sont parfois étranges et les décors sont de plus en plus chiches. Reste la très bonne idée de ce diptyque : le découpage en multiples chapitres, chacun introduit via un extrait du roman original illustré par des photographies ou des dessins en rapport direct. C’est le seul aspect que j’ai réellement apprécié… mais celui-là je l’ai vraiment bien apprécié. Une déception, donc, à tous niveaux sinon cet emploi judicieux du texte original pour ouvrir les différents chapitres du récit.
Première bonne nouvelle : les éditions Petit à Petit existent encore. Avec la quantité que je lis, je n'avais pas lu depuis un très long moment une oeuvre issue de cet éditeur au point de me poser des questions. Seconde nouvelle : il s'agit d'un polar de Michel Bussi qui est adapté en bd et qui ne fera que deux parties. C'est une affaire assez complexe à suivre mais qui est plutôt intéressante à suivre avec toutes ces pistes. Troisième nouvelle: 75 pages au lieu des 48 habituelles ce qui fait prolonger le plaisir de la lecture et sans être forcément plus cher à l'achat. C'est dense mais bien écrit. Dernière nouvelle : Pour une première bd, le dessinateur Salvo se débrouille plutôt très bien dans ce style réaliste ayant pour thème les bords de la Seine. Au final, que de bonnes nouvelles !
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