Arno

Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)

A l'aube du premier Empire, un jeune musicien vénitien est pris dans la tourmente qui entoure Bonaparte...


1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte Circus Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Italie Jacques Martin Ligne Claire Napoléon Bonaparte Vécu Venise

Arno Firenze, pianiste virtuose, fait la connaissance à Venise du directeur Bonaparte. Peu après, il sauve ce dernier d'une tentative d'attentat, dans cette même Cité des Doges... Poursuivi par les membres du pique Rouge, une mystérieuse organisation terroriste opposée à Bonaparte, Arno tente d'y voir plus clair... Certains membres du pique Rouge ont été démasqués ou tués, mais la tête hybride de ce curieux monstre repousse et court toujours...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1984
Statut histoire Série abandonnée (premier cycle de 3 albums terminé) 6 tomes parus

Couverture de la série Arno © Casterman 1984
Les notes
Note: 2.43/5
(2.43/5 pour 7 avis)
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30/12/2002 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le personnage de Napoléon est devenu un vrai héros de BD depuis la belle série (loin d'être achevée) de Osi, mais jusqu'ici, il n'avait fait que de brèves apparitions ; dans Arno, il était en 1983 un héros à part entière (alors qu'il n'est encore que Bonaparte) auprès d'un héros fictif, Arno Firenze, jeune musicien vénitien qui va lui sauver la vie et devenir son ami durant la campagne d'Italie. Leurs routes se croisent et se décroisent au gré des événements historiques, comme la campagne d'Egypte. Ici encore, Jacques Martin se contente d'être seulement scénariste, et d'ailleurs, il utilise un procédé identique à celui vu dans la BD Jhen (Xan) avec son héros imaginaire côtoyant Gilles de Rais. Il explore la période qui précède l'Empire et fait équipe avec André Juillard, bizarrement un dessinateur qui n'a pas déja travaillé avec lui comme Chaillet ou Pleyers, et surtout qui n'a pas un graphisme ressemblant au sien. Juillard, déja connu pour Bohémond de Saint-Gilles et Masquerouge, arrive ici avec un graphisme plus travaillé et vraiment soigné qui annonce la maîtrise future. Le découpage plus moderne n'est pas conforme aux autres bandes que supervise Martin, et on y voit un peu d'érotisme. Tout ceci fait que l'ensemble est très louable, bien que je n'ai lu dans Circus puis Vécu que les 3 récits illustrés par Juillard, qui s'en va ensuite dessiner sa grande série Les 7 vies de l'épervier. J'ai feuilleté en bibliothèque les 3 autres tomes dessinés par Denoël dont le graphisme est un peu plus proche du style de Martin, mais je n'ai guère apprécié l'évolution de la série, ce qui explique un peu que je n'en recommande pas l'achat indispensable.

12/06/2013 (modifier)

Martin fut prolixe, cette série de 6 tomes nous narre les aventures d’un jeune homme Italien dont la proximité avec le pouvoir lui fera vivre une aventure d’espionnage et de complot sur fond de sociétés secrète. 6 tomes pour deux équipes. Les trois premiers dessinés par Juillard, les trois derniers par Denoel, avec toujours Martin au scénario. Le scénario devrait donc être cohérent, mais curieusement il s’essouffle après le tome 4, les deux derniers n’étant qu’une suite d’anecdote sans intérêt. Ceci dit l’écart n’est pas si énorme entre les premiers et les derniers… Les tomes nous emmènent dans la campagne Italienne, puis en Egypte, retour en France pour le coup d’Etat puis départ aux Amériques… D’un point de vue scénario les tomes 1 et 4 me paraissent les plus aboutis, le 1 puisqu’il cadre les personnages et définit un univers ce que Martin sait faire dans toute ses séries, et le 4 puisqu’il fait intervenir nombre de personnages historiques au cœur de la conspiration. Les tomes 2 et 3 proposent un scénario plus positionné aventure, le réseau secret ennemi semble décidément bien difficile à démasquer. Les tomes 5 et 6 ne présentent aucun intérêt notable puisque sous couvert d’une mission enfin réalisée au tome 6, nous allons suivre des aventures devenues sans intérêts car trop anecdotiques et plus du tout historiques. Le dessin se partage entre Juillard pour les tomes 1 à 3 et Denoel pour les 4 à 6. A vrai dire l’un comme l’autre ne me conviennent pas. Le premier fait parfois de jolies choses sur certaines planches mais tombe également parfois dans la facilité. A une qualité de trait percutante sur certaines cases s’oppose parfois un statisme trop académique sur d’autres, à une légèreté savante dans certaines vues un complexe fouillis peu parlant sur d’autres. Cette inégalité chronique finit par laisser croire que certaines cases ont été sous-traitées… Denoel reprend le style, mais son trait plus sombre fait changer le ton du récit. En essayant d’ajouter de la profondeur par du noir et une colorisation plus foncée le dessin perd en capacité d’évasion. Cela est particulièrement visible si l’on compare les tomes en Egypte et ceux en Louisiane. Evidemment il ne s’agissait pas de faire les mêmes ciels, mais le surnombre de trait des plantations rend curieusement le dessin plus plat. C’est d’ailleurs là que l’on se rend compte de la qualité de Juillard… Au final Tome 1 Tome 2 Tome 3 Tome 4 Tome 5 Tome 6 Les tomes 1 et 4 me paraissent plus intéressants et le premier triptyque peut aussi se lire pour l’intérêt du trait de Juillard, mais dans ce cas il faut commencer par le second cycle pour apprécier le premier ! Je n’aime pas et pourtant je conseille la lecture car la comparaison des styles et la déchéance des scénarii me parait intéressante à comprendre pour voir ce qui peut rendre une série finalement inintéressante alors que des bases avaient été posées. L’emprunt à une bibliothèque me parait plus utile que l’achat de BD cotées assez chères…

10/06/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Les lecteurs découvrent Arno dans "Circus" n° 63 de Juillet 1983. J'avoue aimer la BD historique. Mais j'ai eu une hésitation, c'est vrai, en voyant les scénarios signés Jacques Martin. AIE !... Une sorte de "sous-Alix" ?... Ben non, pas du tout. Le héros ?... Un musicien vénitien qui va sauver la vie à Bonaparte, le suivre pendant la campagne d'Egypte où il découvrira l'amour en la personne de la jolie Djeila. Très bon postulat de départ. Le dessin ?... Ah que oui !... Juillard possède un très beau style graphique : dynamique, élégant, réaliste... bien que parfois un peu trop académique. Mais ce graphisme est à l'opposé du "style Alix" et n'en est que très bien. Bons scénarios, beau graphisme, héros "solide", trame historique... tout était là pour une très bonne série. Et pourtant... elle sera de courte durée. Accaparé par d'autres ouvrages, Juillard arrête la carrière d'Arno dans la magazine "Vécu" n° 23 de Février 1987. 1994. Surprise. Un quatrième album en librairie ; lequel sera suivi de deux autres opus. Chic, de nouvelles histoires concoctées par Martin et dessinées par... Denoël. Et là, je suis "déçudéçudéçu". Le graphisme est plusieurs crans en-dessous de celui de Juillard. Même si les scénarios "tiennent la route", c'est moins bon "qu'avant". Bonne continuité néanmoins, mais, personnellement, le charme est rompu. Appréciation réelle : 3,5/ 5 les 3 premiers albums. Les 3 autres : oubliez.

07/11/2006 (modifier)
Par Snivel
Note: 3/5

Je tiens tout d'abord à préciser que je n'ai lu que les 3 premiers tomes (donc ceux dessinés par Juillard). C'est une série plutôt sympa selon moi, sans grande prétention mais sympa. Le dessin de Juillard est très appréciable et le scénario est bien mené aussi. Ceci dit, au bout de ces 3 1er tomes, une question me reste => qu'est-ce donc que cette espèce d'organisation secrète du pique rouge ? Que veut-elle ? Vise-t-elle Arno ou Napoléon ou les deux ? Selon moi, même si l'histoire n'est pas terminée au bout du tome 3, il y aurait déjà dû y avoir des éléments de réponse. Or on n'en sait guère plus qu'au tome 1... On ne fait pas suffisamment avancer le schmilblik. J'attends de lire les tomes suivant pour peaufiner cet avis.

08/02/2005 (modifier)
Par JBT900
Note: 1/5

Bon, j'ai profité des vacances de noël pour lire un paquet de BD qui trainaient dans les cartons. Je commence par Arno dont j'ai lu les 3 premiers albums. En fait le souvenir que j'en avais était bien pire que ce que la réalité ... Ce que j'ai préféré c'est le dessin, vraiment fin, et qui sert une certaine vision historique des faits. Mais bon, je n'ai pas décollé, je n'ai pas réussi à rester en haleine devant l'une des trois BD. Je ne sais pas trop pourquoi, c'est bien fait, mais je n'accroche pas, ça ne délire pas assez peut être ;))

08/01/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5

Je n'ai lu que les trois premiers tomes , ceux dessinés par Juillard . Et bien c'est une série historique sympathique . Ce qui m'a plus dans Arno c'est que le thème principal est avant tout la vengeance . Celle-ci est mise en valeur au détriment de l'aspect historique . Ces représailles seront conduites à leur aboutissement dans le tome 3 . Cet album en particulier est d'ailleurs très bien fait . La trame dramatique est très bien conçue et les sentiments des personnages sont suffisament crédibles pour que l'on adhère au scénario . La question que je me pose c'est : Où était l'utilité de prolonger cette série surtout que le dessinateur qui a remplacé Juillard à partir du tome 4 ( Denoel ) a , lui , un dessin nettement moins aboutit , du moins à mon goût ! Alors bon , à vous de voir !

02/01/2003 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Bonaparte a été peu utilisé en BD ; en son temps, Jacques Martin a tenté de combler ce vide en lui adjoignant un jeune compagnon, ignoré des livres d'Histoire. Il s'agit là de l'une des premières séries d'André Juillard, et son talent (bien connu à présent), éclatait déjà il y a 15-20 ans. Jacques Denoël, un autre élève de Martin, a pris la suite, mais avec moins de talent. La série a d'ailleurs dévié, vers la fin, dans une direction un poil érotique, peu en adéquation avec le sujet de la BD. Un peu bizarre.

30/12/2002 (modifier)