Walter Appleduck
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy". Le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier.
Fabcaro Journal Spirou Le western (pour de rire) Les Roux !
Walter Appleduck est un jeune homme cultivé, poli et bien éduqué qui fait un "master cowboy". Le shérif de Dirtyoldtown et son adjoint Billy ont accepté de le prendre en stage pour lui apprendre les rudiments du métier. Les périodes de stage sont en général assez courtes, s'interrompant brutalement après le cours sur l'art du duel au pistolet. Mais Walter est bien décidé à s'accrocher et à apporter un peu d'humanité dans cette bourgade de ploucs. Sa tâche sera rude entre les évasions à répétition de Rascal Joe (qui revient à la prison parce qu'il a oublié son chapeau) et ses efforts pour aider Billy à draguer Miss Rigby (quand elle le traite d'« archétype du type rustre, macho, grossier et alcoolique aux idées dangereusement fascisantes », il croit qu'elle le drague).
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Date de parution | 01 Février 2019 |
Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis
Un nouveau coup des 2 Fabrice ! Alors si vous aimez l'humour absurde de Fabcaro et le dessin en rondeur d'Erre semblable à celui de Jacovitti, vous serez là comme dans des charentaises tièdes. Dans le thème Western pour de rire, on est donc plus proche de Coccobill que de Al Crane. Grâce à la publication de seulement 2 tomes, les délires loufoques s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. Un page turner oui mais qui se relit avec autant de plaisir.
Surpris des notes moyennes. Moi, je me suis régalé à la lecture des 2 albums concoctés par fabcaro et erré. Mission remplie : faire rire, c'est réussi. Dessin cartoonesque, gags absurdes car décalé entre la transposition de notre période et celle du western. Bd humoristique bien au dessus des albums Solos de fabcaro pour lequel je n'accroche vraiment pas ( open bar, ....). Le même régal qu'avec z comme Diego des mêmes auteurs. Bd bien meilleure que certaines qui ont pourtant un succès que je ne comprends pas du tout, tant c'est plat, ennuyeux, je pense à riad satouf ( cahiers d'esther, arabe du futur, jamais réussi à finir un album !) ou silex and thé city, mon dieu, horrible à lire) Alors, si vous voulez passer du bon temps avec une BD qui vous fait rire, n'hésitez pas !!
Dubitatif au début, je suis devenu un grand amateur de l'oeuvre de Fabcaro. Et ce n'est pas Walter Appleduck qui dérogera à la règle. L'humour caractéristique de l'auteur se manifeste dans chacun des strips de cette bande dessinée, où l'absurde, l'anachronisme et la loufoquerie règnent en maîtres. Sans être absolument incontournable, on rit régulièrement dans cette bande dessinée, qui réussit à renouveler sans cesse son humour pour créer systématiquement la surprise. Seul ombre au tableau : je n'aime vraiment pas ce dessin. A mon avis, on aurait pu faire beaucoup plus beau en gardant l'esprit décalé et sale gosse de Fabcaro. Mais bon, on rit beaucoup trop pour le reprocher vraiment à ce recueil de gags presque parfait.
J’apprécie toujours autant les réalisations de ce duo de Fabrice. Le dessin, servi à la façon Jacovitti, convient parfaitement pour illustrer ce récit où l’instruction et le savoir-vivre ne semblent pas avoir encore percolé au far-west. Mais cela, c’était avant que Walter Appleduck n’arrive pour civiliser cette contrée lointaine … Dans les faits, et on peut s’en douter (sinon ça aurait été moins drôle), cette quête se révélera bien vite quelque peu vaine. L’histoire est donc jalonnée de comiques de situations et de quiproquos. C’est un humour un peu absurde qui jongle avec les mots (et les maux pour certains protagonistes). Bref, ça peut saouler mais moi j’en redemande. A lire !
Une nouvelle itération des appétences pour l'absurde du prolifique Fabcaro. Cette fois-ci il nous emmène dans une ambiance western, avec la classique opposition entre un jeune homme propre sur lui face à des brutes épaisses. C'est sympa, mais sans plus. C'est même un poil répétitif avec les remarques politiquement correctes de Walter face au comportement en particulier de Billy, l'adjoint du shérif, parfois en train de faire une alliance inattendue avec le bandit qu'il est censé traquer, voire abattre. C'est quand même un cran en-dessous de Z comme don Diego, réalisé par le même duo de rigolards, et qui use des mêmes ressorts comiques. Quant au dessin de Fabrice Erre, héritier de certains auteurs hispaniques ayant par exemple travaillé pour Disney ou encore d'Edika, il se prête plus facilement à la caricature qu'à autre chose, avec tout le respect que j'ai pour son boulot. Il est ici dans son élément. Pas indispensable, même si vous êtes fan de Fabcaro et Fabrice Erre.
J’avoue que je ne suis pas trop fan du dessin que je trouve trop colorié et trop gras. Je sais que l’auteur Fabcaro que j’apprécie est aux commandes du scénario. Rien à redire de ce côté-là avec toujours des trouvailles et de bonnes chutes humoristiques. L’idée est d’utiliser un stagiaire pour un job de shérif en plein western. Cela donne lieu à des situations plutôt cocasses. On oppose des brutes à un humaniste pur sucre. C’est clair que cela fait des étincelles. Pour autant, je n’ai pas apprécié plus que cela. C'est juste une bonne farce.
Un bon album humoristique sympathique. Comme souvent dans ce genre d'album, il y a du bon et du moins bon. J'ai beaucoup ri, mais surtout durant la première moitié de l'album. Il y a des gags qui tombent à plat et vers la fin le langage châtié du stagiaire a fini par m'énerver un peu (on est loin d'Achille Talon !), mais globalement j'ai bien aimé. Il y a une ambiance agréable qui se dégage de cet album et les personnages sont attachants dans leur stupidité. Cela va plaire aux fans des auteurs qui ne seront pas déstabilisés par leur style (des gags qui racontent une histoire, des personnages ayant une logique absurde). Pas un indispensable, mais un bon divertissement selon moi.
Du même duo d'auteurs que Z comme don Diego qui m'avait fait hurler de rire, je n'ai pas pu résister à la lecture de leur nouvelle collaboration. Après Zorro, ils se lancent dans la parodie du far west et des histoires de cow boys. Cet album nous raconte donc les aventures d'un jeune stagiaire qui s'aventure à la découverte du monde impitoyable du western. Pas de surprise sur le style d'humour et le ton complètement décalé. C'est marrant, ça se lit vite et bien. Chaque chapitre de 6 pages raconte en quelques gags un des moments du stage. Le saloon, la poursuite du bandit évadé, la diligence, les indiens... tous les classiques du genre sont passés en revue. Le tout avec un mélange de notre société contemporaine (le télégraphe en langage sms, les retards de diligence façon retard sncf,...). Ca fonctionne bien, les idées sont bonnes, les sourires sont là. Les sourires plus que les rires. J'ai trouvé ça pas mal, sans toutefois qu'on atteigne les sommets de Z comme Don Diego, selon moi. Rigolo et divertissant, bien mais pas fantastique non plus.
Depuis quelques temps, Fabcaro fait feu de tout bois, chaque « grand éditeur » cherchant visiblement à l’avoir dans son catalogue. Voilà qui est fait pour Dupuis donc. S’il réserve son humour intimiste, pessimiste et plein d’autodérision aux petits éditeurs de ses débuts (La Cafetière par exemple), il développe depuis quelques années un autre pan autour d’un humour plus absurde, con, voire débile, mais avec deux branches bien distinctes. Plusieurs albums sur le modèle du génial Zaï Zaï Zaï Zaï (avec un humour décalé particulier et surtout un dessin différent du reste de son œuvre), et d’autres, plutôt chez de grands éditeurs, jouant sur un humour très con et débile (comme ses collaborations avec Erre ou James). C’est dans cette dernière catégorie que se range cet album, qui le voit une nouvelle fois collaborer avec Fabrice Erre, après Z comme don Diego ou Mars !. Comme pour ces deux séries, les strips (deux séries de 6 cases par pages) s’enchainent pour développer une histoire, ici située dans un Far-West d’opérette. Fabcaro abuse de chutes débiles, de silences gênés après une remarque hors de propos ou stupide (et le dessin très caractéristique d’Erre, caricatural et volontairement difforme, se révèle adapté à cet humour crétin). Les clins d’œil à Lucky Luke (LL lui-même, mais aussi Elliot Belt, le « chasseur de prime », etc.) sont amusants. Et le trait d’Erre ressemble pas mal à celui du Coccobill de Jacovitti (le côté déjanté de l’univers cow-boy aussi), ou à celui de La Tribu Terrible de Bess (même si la filiation est ici – humour inclus – plus tirée par les cheveux). Reste que si je suis un inconditionnel de Fabcaro, je trouve qu’ici son humour peine davantage à fonctionner, que l’ensemble est globalement moins bien réussi que les deux précédentes séries des mêmes auteurs. Même si certains gags sont vraiment bons, et si les clichés du western passés à la moulinette de cet humour crétin permettent quand même d'agiter nos zygomatiques.
Bien dans la lignée de Z comme don Diego mais aussi véritable hommage à Coccobill, ce premier tome développe un humour sympathiquement crétin qui devrait plaire aux jeunes lecteurs… mais qui risque de manquer d’originalité pour les lecteurs plus anciens. A titre personnel, j’avoue ne pas avoir souvent ri, trouvant trop de situations prévisibles, trop de gags téléphonés… mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas aimé ma lecture. Il s’en dégage en effet une bonhomie bien agréable encore accentuée par un dessin tout en rondeurs. Pas une priorité d’achat selon moi mais vraiment le genre de bd à faire découvrir aux plus jeunes (pas encore blasés comme un vieux con dans mon genre).
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