Gantz
Alors qu’ils auraient dû mourir écrasés par un métro, Keï Kurono et Masaru Kato se retrouvent dans un étrange appartement en compagnie d’autres personnes. Une mystérieuse sphère noire les somme d’éliminer «l’homme poireau»…
BDs adaptées en film Seinen Shueisha Tonkam
La sphère leur fournit de drôles de combinaisons de combat ainsi que d’étranges armes. La chasse à l’homme poireau commence, sur fond d’interrogation, de conjectures, de peur.
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Date de parution | Novembre 2002 |
Statut histoire | Série terminée 37 tomes parus |
30/12/2002
| ThePatrick
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Les avis
J'ai été immédiatement séduit par le début de ce manga, mais j'ai commencé à éprouver de la frustration à partir des tomes 4-5 (version deluxe en 18 tomes). J'étais prêt à abandonner la lecture, irrité par ce qui me semblait être un mélange incohérent d'éléments disparates. Ne comprenant pas l'enthousiasme général pour cette série, j'ai décidé de lire et visionner quelques critiques sur YouTube. Tout le monde semblait l'adorer, alors j'ai décidé de lui donner une seconde chance. Et j'ai bien fait, car il figure désormais parmi mes mangas préférés. Peut-être que le fait de tout lire d'une traite a aidé à maintenir l'intérêt initial, mais en fin de compte, les éléments que je reprochais au manga, comme l'introduction de vampires et de pouvoirs surnaturels qui semblaient gâcher l'originalité du début, se sont révélés bien intégrés dans l'histoire. Non seulement l'auteur ne s'est pas focalisé excessivement sur ces éléments, mais une fois que les explications ont été fournies, mon ressentiment a été remplacé par une appréciation renouvelée. Il est évident que l'auteur a exploré de nombreuses idées, parfois au détriment de la cohérence. Il a même admis que certains chapitres, qui m'ont particulièrement dérangé, étaient initialement destinés à un autre manga. Cependant, malgré ces digressions, je trouve que l'œuvre dans son ensemble est une réussite, avec une conclusion particulièrement satisfaisante. J'adore la SF donc je ne peux que lui mettre 4 étoiles pour l'originalité et pour m'avoir surpris maintes fois. Un des reproches majeurs que j'ai, c'est que certaines idées, tant au début qu'à la fin, auraient mérité d'être plus approfondies. C'est dommage car elles avaient un potentiel énorme. De plus, j'ai ressenti une frustration face à la mort de certains personnages, dont la disparition n'était parfois marquée que par quelques cases, voire pas du tout.
Un manga qui plait aux ados pour son coté putassier (gore et sexe à volonté). L'histoire a été visiblement improvisée au fur et à mesure de la pré-publication et c'est une catastrophe, l'auteur n'arrive pas à retomber sur ses pieds et on se rend compte que toute la première moitié du manga ne sert à rien ! Seule qualité : un chara-design très classe (par contre les créatures en 3D à la fin sont moches et illisibles).
Excellente série qui hélas voit son niveau baisser dans sa dernière phase (depuis le Katastroph counter pour ceux qui connaissent), qui apporte pourtant toutes les explications (qui ne me satisfont absolument pas). Je préférais le début pourtant assez débile et répétitif d'un point de vue scénaristique mais totalement jouissif et addictif. Certains choix scénaristiques sont franchement contestables et hors sujet: introduire des vampires et des pouvoirs psys (en plus ça n'a même pas été vraiment exploité). L'auteur parvient à nous faire aimer une foule de personnages pourtant éphémères pour la plupart. Pour moi le meilleur moment est la mission Bouddha qui est la quintessence de Gantz: réunion des personnages parmi les meilleurs de la série, action, rythme effréné, violence, mort, tristesse, adrénaline, sexe, romantisme etc. tout est réuni et c'est explosif.
Tiens, je me rends compte que je n'avais pas noté Gantz... Voilà qui est fait. Pourquoi seulement 2 ? Je vais d'abord lister les qualités: Le dessin et le design sont très bons ! L'action fortement présente dans ce manga est donc bien représentée et le rend agréable à lire. C'est original! Du début à la fin, le "scénario" est surprenant... ...mais ça ne veut pas dire qu'il soit intéressant. Le gros problème, je crois, c'est que l'auteur ne savait pas où il allait. On passe d'un manga à l'histoire assez simple et peu ambitieuse à un fourbi où se retrouvent des extra-terrestres géants et des vaisseaux spatiaux. On sent clairement qu'il a fallu trouver une idée pour continuer le manga au delà d'un certain nombre de tomes. C'est dommage, car si le scénario de départ avait été mieux développé à l'origine et que les personnages avaient été un peu approfondis, nous tiendrions là un manga très intéressant. En l'état, ce n'est pas le cas et même si j'ai lu jusqu'à la fin histoire de connaître le dénouement, le suspens n'y est pas et les "rebondissements" tombent à plat. Un manga qui a un peu le cul entre deux chaises donc. Préférez lui quelque chose de plus constant.
La série Gantz vient de s’achever au Japon, et je dois dire que j’ai attendu les derniers épisodes avec une certaine impatience ! Ce manga a accumulé les controverses, mais il en ressort au final une œuvre vraiment captivante qui se suit avec passion d’un bout à l’autre. Hiroya Oku enchaine sans arrêt des scènes d’une extrême violence, où des adolescents surarmés et des filles aux formes généreuses affrontent des hordes de monstres extraterrestres. Cliché, commercial et rédhibitoire pour certains… mais il serait trop réducteur d’en faire le seul argument de ce manga. J’ai avant tout vécu Gantz comme une œuvre graphique, où l’utilisation d’un logiciel 3D permet de donner vie aux délires visuels de l’auteur de façon très convaincante : armes futuristes, combats et extraterrestres prennent ici une dimension spectaculaire que j’ai rarement observée dans d’autres bandes dessinées. Le bestiaire alien de Gantz est d’ailleurs particulièrement mémorable, véritable vision de cauchemar grotesque et dérangeante qui ne manque pas de surprendre régulièrement le lecteur. Le scénario, s’il est quelque peu facile et lent dans son développement, n’a pas manqué de me captiver ; sa grande force – voire même son génie – réside dans la construction et l’évolution magistrales des personnages. Une poignée d’individus sont jetés dans un tourbillon de violence et, sous l’influence de leurs camarades, écrasés par l’angoisse d’une mort imminente, ils se construisent, ils évoluent et s’améliorent. Et tandis qu’ils apprennent à se surpasser, les personnages de Gantz s’émancipent d’une humanité grouillante, caricaturale et malsaine pour en devenir les héros. Le message traditionnel d’amitié et de dépassement de soi propre au shonen trouve ici une puissance et une ampleur inégalées, quitte à emprunter certains stéréotypes ; sous un délire grotesque et provocateur, Gantz a comme la beauté et la force des tragédies classiques. Après une première partie au scénario quelque peu disparate, il gagne d’ailleurs en direction et en cohérence au cours d’un deuxième arc grandiose. Les amateurs d’arts martiaux et de samouraïs sauront retrouver avec Gantz la saveur des affrontements épiques, longs, détaillés et nerveux ; les sentiments ne sont pas en reste, et irriguent toute l’œuvre avec ça et là des scènes véritablement émouvantes. Quant à la dimension sexuelle de l’œuvre, je n’y vois pas un simple argument commercial mais bien le reflet de l’obsession des personnages, animés par leurs pulsions et leurs instincts. Alors, pourquoi ne pas donner à Gantz la note maximale ? En premier lieu, l’œuvre reste parsemée d’invraisemblances, ne serait-ce que la passivité des pouvoirs publics face aux boucheries perpétrées au sein de leur pays ; en outre, les circonvolutions innombrables du scénario et certains combats littéralement interminables allongent excessivement l’histoire et le nombre de tomes, rendant finalement l’achat de ces derniers peu abordable. D’ailleurs, on sent par moment que Hiroya Oku veut à tout prix caser les éléments fantastiques qu’il affectionne au détriment du sentiment de cohérence : ainsi viennent les vampires-yakusas et les pouvoirs mentaux façon jedi… à l’image des écarts du Berserk de Kentaro Miura. Gantz est au final une vraie bombe, spectaculaire, captivante, dérangeante, intelligente, émouvante, surprenante, et un excellent manga que je recommande à tous, du premier au dernier volume.
Gantz est un genre d'essai philosophique sur la futilité de la vie et sur le rapport à autrui dans un cadre où la survie de chacun est en jeu. Non, je plaisante, Gantz est le résultat des délires violents, sexuels et autres, de l'auteur, qui en profite pour revoir, à sa manière, toute la panoplie des films d'horreurs, des mythes violents, des films d'art martiaux, etc. A prendre bien entendu au deuxième degré, comme, à mon sens, nous y invite l'auteur (témoins, les dessins d'héroïnes en petit costume de combat à la fin de chaque chapitre, où on sent que le dessinateur se fait vraiment plaisir). C'est un manga qui vise, à mon avis, un jeune public, qui ne se trompera pas sur l'aspect récréatif de la lecture. Pour moi, qui, à priori, n'appartient pas à cette catégorie, j'ai bien aimé, sans plus. Il faut tout de même reconnaitre à Oku un talent hors pair pour la narration et la mise en page, car même si le récit est répétitif et peu surprenant, on a quand même du mal à lâcher le manga. Bon pour ma part, je vais laisser tomber au tome 19, qui marque un break dans la série. On verra si je lis la suite un jour...
Ah ah Gantz, voilà un manga à l’aura assez unique, pour le meilleur comme le pire, mais qui aura eu le mérite de marquer son lectorat quel qu’il soit. Qu’est-ce que Gantz ? Résumer le concept de ce manga en quelques lignes est assez difficile. Gantz, c’est une intrigue principale avançant à la vitesse d’une tortue boiteuse, et au fond peu attrayante si l’on s’en tient à l’explication de son univers, soit dit en passant troué d’incohérences. Cette intrigue et cet univers, en réalité, ne sont que des outils, des excuses, ils ne sont là que pour planter un décor incroyablement favorable au vrai intérêt de Gantz : Ses personnages (oh que oui), son ambiance, sa narration. D’entrée, le manga se présente comme un mélange de gore/dramatique mêlé à du second degré affirmé qui se veut volontairement débile (apparence des aliens, blagues de Gantz...). Un mélange savoureux pour qui y adhère, et qui enlève un peu de lourdeur à l’ensemble, permettant par là même de voir d’un autre oeil les quelques invraisemblances du récit. En outre, l’énorme point fort de ce manga reste les personnages et leur traitement narratif. L’auteur, non content de sortir une galerie de protagonistes très intéressante, arrive en effet à se servir du cadre "survival game" de l’histoire pour confronter ses personnages à des situations extrêmes dévoilant par là même leur vrai potentiel psychologique. Mais plus important encore sont les choix narratifs en ce qui concerne ces personnages : notre mangaka prend en effet un malin plaisir à les développer considérablement (durant ou en-dehors du "jeu"), au point que l’on imagine plus l’histoire sans eux, pour les buter le tome d’après. Car oui, l’auteur prend souvent à contre-pied les attentes classiques du lecteur, et c’est sûrement cela qui participe à rendre l’enchaînement de l’action si intense : le monde de Gantz est sans pitié, l’on prend vraiment peur pour nos personnage, et le suspense atteint parfois des sommets rarement atteints, voire jamais. Par contre, le contrecoup de ce choix de narration reste la frustration possible du lecteur lors de certains évènements (même si au fond, il aime ça... masochisme quand tu nous tiens), car il est à noter que Gantz est le seul manga où j’ai insulté vigoureusement l’auteur en gueulant à haute voix comme un con devant mon bouquin. Il faut dire que parfois, l’on se dit que ça va un petit peu trop loin. En dehors de ça, j’aimerais préciser au passage qu’en-dehors de son style propre qui passionne autant qu’il repousse selon le lecteur, on remarque tout de même un défaut majeur : Gantz se lit vite, trop vite. Vu les prix des tomes, je comprends que l’on puisse attendre plus de contenu. Voilà, en bref Gantz est un manga particulier mais doté d’indéniables qualités sur le fond. Un manga qu’il faut le lire en acceptant ses petits excès : violence, côté décalé, sexe... pour pouvoir l’apprécier pleinement, car sans eux au fond ce manga ne serait pas vraiment ce qu’il est. Car c’est certain, Gantz est une oeuvre de qualité, qui prend clairement aux tripes et où les évènements ont souvent une force rare. Un excellent manga. J’aimerais soit dit en passant préciser une dernière chose. Petit à petit au cours de l’histoire, l’ensemble devient de plus en plus "fou" et change quelque peu d’optique, tout en restant fidèle à l’idée de base et au concept. Personnellement, j’adore (sauf quelques détails), et je trouve cette évolution on ne peut plus logique. Mais il est toujours bon d’être prévenu, car ça change pas mal.
Rendez vous compte que j'ai acheté un lot de ce manga sachant au vu des avis précédents et de l'histoire elle-même que la probabilité serait assez forte que je n'aime pas. Et je n'aime pas. Car il s'agit d'une bande de petits jeunes lancés dans une course contre la mort façon Running Man où ils doivent combattre des ennemis tous plus ridicules les uns que les autres. Au bout de 10 tomes, on ne sait toujours pas ce qu'est Gantz, ni où veut en venir l'auteur, mais lot de consolation, on se dit aussi qu'il est bien parfois de lire un truc rapide, sans réfléchir avec des bouts de nichons et de la violence gratuite à l'intérieur. D'autant que le dessin n'est pas dégueu. Pourtant j'arrêterai l'expérience là et me déferai assez facilement de mes exemplaires quand même, arrêtons la déconnade. Mais je trouverai bien quelqu'un pour me raconter la fin parce que ça m'intrigue quand même autant de creux. Aaah qu'est ce qu'on achète pas des fois sous prétexte que c'est de l'occasion...
Voici un manga bien particulier. Premièrement, si vous n'êtes pas amateur de gore gratuit, laissez tomber. Ne cherchez pas non plus de réflexions sur la société, etc... C'est du bourrin, sans scénar (le tome 14 commence à -légèrement- dévoiler l'intrigue), et pourtant, qu'est-ce que c'est bon ! A l'instar d'une soporifique Battle Royale, les bastons s'enchaînent dans des décors très "matrixien", avec de superbes effets graphiques (encore une fois, il faut apprécier le travail sur ordinateur). Les espaces semblent très profonds et chargés de détails. Les personnages sont quant à eux très charismatiques, et ce charme indéniable donne vraiment envie de continuer. Une excellente série à suivre.
Bon et bien voilà un manga qui confirme la proximité des extrêmes. Je m'explique : à la fois l'histoire est affreusement facile (scènes de cul, supers pouvoirs), à la fois on sent que la manière de raconter et finalement de mettre en avant l'égocentrisme et le mépris du héros n'est pas anodine et même plus que ça : elle est géniale. Ayant lu les 10 premiers tomes, je confirme qu'en effet ce sentiment que je pressentais depuis le début et qui m'a poussé à continuer la lecture jusque là, est justifié. Déjà, l'histoire commence à changer de tournure aux alentours du tome 7. Enfin, au tome 10, c'est clair : pour moi le manga traduit directement une critique subtile de la société actuelle japonaise (voire même plus) (je ne livrerais pas le dénouement de ce tome pour ne pas spoiler). C'est un genre d'histoire, je suis d'accord, extrêmement dérangeant, très glauque et très sombre, mais qui expose tellement bien les fondations du malheur et de la misère humaine que l'œuvre dépasse finalement toutes les facilités qu'elle convoyait. Enfin, ce manga contient quand même une bonne dose d'humour, bien sûr il faut le prendre au 15eme degré (ex: quand l'alien débarque dans la salle de classe, et que le prof s'en va en disant : "Travaillez bien !") En conclusion une œuvre qui plaira, c'est sûr, à bien peu de monde, mais à ceux qui sont capable d'accepter la réalité dans ses meilleurs cotés comme dans ses pires défauts.
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