Alix Origines
L'enfance du célèbre Gaulois.
Au temps de Rome et de l'Empire Romain Jacques Martin Ligne Claire Prequel
À dix ans, Alix est aux portes de sa destinée ! 58 avant J.-C. Les Helvètes déferlent sur la Gaule, pourchassés par les cinq légions de Jules César. Alix, âgé de dix ans seulement, ignore que sa destinée sera bientôt à jamais bouleversée. Fils d'un chef de clan celte, il va devoir lutter pour la survie de sa famille. Et grandir plus vite qu'il ne l'aurait voulu... (site éditeur)
Scénario | |
Dessin | |
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 13 Février 2019 |
Statut histoire |
Série en cours
4 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
On se doit normalement de ne pas critiquer Alix. Ce n'est pas très convenable surtout sur ce site. En même temps, je n'avais pas du tout apprécié la version de Jacques Martin qui me renvoyait dans une BD totalement désuète et hors époque. Certes, on pourrait gloser sur l'apport à la BD historique mais finalement, tout ceci n'est qu'une question d'appréciation car soit on aime ou pas. Cette version junior d'Alix n'est finalement pas aussi mauvaise que cela sur le fond et sur la forme. On apprendra tout de même qu'il y avait des tribus gauloises qui se sont ralliées à Jules César dans sa lutte contre les tribus barbares. Le père d'Alix semble être un de ceux-là. La BD retrace les origines d'Alix ce qui peut présenter un certain intérêt pour les fans de ce héros au-delà d'une certaine exploitation commerciale. Certains hurlent déjà pour que Jacques Martin puisse revenir d'entre les morts. Je ne me joindrai pas à ce concert de lamentation. Le graphisme (loin de la ligne claire) semble moderniser cette vieille série poussiéreuse. Il est clair que cela rajeunit véritablement Alix qui retrouve une cure de jouvence. Pour autant, le public visé sont les enfants de 8-10 ans. En fin d'album, il y aura même un dossier pédagogique assez intéressant.
J’avoue ne pas trop avoir compris l’intérêt de cette nouvelle déclinaison des aventures d’Alix. Une version destinée aux plus jeunes lecteurs dans le cas présent. On y retrouve le personnage d’Alix alors qu’il n’est encore qu’un enfant (intrépide, comme faire ce doit) et qu’il s’apprête à quitter le foyer familial pour aller habiter chez son oncle (pratique traditionnelle chez les Celtes s’il faut en croire cet album). S’ensuivent de multiples petites péripéties assez molles, il faut l’avouer, animées par des personnages extrêmement classiques pour ce type de récit (une jolie noble, des traitres félons, des animaux protecteurs, etc…). Ce n’est pas mal fait mais c’est mou. Et surtout, je ne comprends pas l’intérêt de la chose. J’ai le sentiment d’avoir déjà lu ce genre d’histoire des dizaines de fois, et le fait que l’on réutilise ici un personnage emblématique (mais daté) de la bande dessinée, certes en le modernisant et en le rajeunissant pour toucher un public plus jeune, n’apporte pas grand-chose de différent. Au niveau du dessin, le style épuré et assez cartoon de Laurent Libessart n’est pas mauvais mais on est loin du souci de restitution historique de la série mère. Ce style s’adapte par contre parfaitement au public visé, soit les jeunes lecteurs en quête d’un récit rapidement lu. La colorisation ne fait qu’accentuer cet aspect « dessin animé » à un point tel que je me demande si le but ultime n’est pas là : préparer le terrain pour une éventuelle adaptation du personnage au format audiovisuel. Et si ce n’est pas ça, et bien je pense que cette série va être un coup dans l’eau aussi vite lu qu’oublié.
Cette série est semble-t-il prévue en 2 tomes. Eh bien je crois que je vais m’arrêter à ce tome introductif, qui ne m’a pas plu, à plusieurs titres. Alix, la série de Jacques Martin père est, à divers titres – et malgré ses nombreux défauts (voir mon avis à son propos) – une série patrimoniale, un des fleurons du journal Tintin. Elle lui a survécu, sans trop d’intérêt je trouve autre que mercantile. Si la nouvelle vision donnée par Valérie Mangin et Thierry Démarez, sans être forcément à mon goût, possède certaines qualités scénaristiques et graphiques, je dois dire hélas que cet « Alix Origines » pèche dans ces deux domaines. Le dessin d’abord, très loin du trait des deux séries évoquées plus haut, certes, mais surtout que je n’aime pas, passe partout, pas léché du tout (le père d’Alix ressemble à Fred de Scoubidou, avec une sorte de brushing surprenant. Bref, dessin et colorisation ne sont pas ma tasse de thé. Quant à l’histoire, elle est menée sur un rythme très lent (le début en particulier), et n’est de toute façon pas transcendante. Tout est assez téléphoné, et Alix ressemble ici à n’importe quel héros de série jeunesse – c’est sans doute le « segment » visé ? Mais en tout cas cela dessert plutôt la série mère. En fin d’album, un petit dossier présente le monde gaulois de l’époque (il n’est pas trop mal fichu), mais les quelques dessins d’époque de Martin pour comparer certains points avec cette reprise ne sont évidemment pas à l’avantage de Laurent Libessart. Bon, vous l’avez compris, je n’ai pas accroché, et ne vais pas vous donner l’envie d’acheter – et même de lire – cette nouvelle série, sorte de « préquel » d’ Alix, franchement décevante.
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