Le Dernier Atlas
2020 : Prix René Goscinny. Le Dernier Atlas n'est pas seulement une uchronie. Ni une vision perçante portée sur l'émigration algérienne en France... Ni le simple récit des blessures nationales d'après-guerre... Ce n'est pas non plus qu'une aventure d'anticipation où l'énergie et les classes sociales seraient les deux faces d'une même pièce, celle d'une crise sans précédent...Ceci est le nouvel O.L.N.I.* (*objet littéraire non identifié) de quatre auteurs au firmament : Fabien Vehlmann, Gwen De Bonneval, Hervé Tanquerelle & Fred Blanchard
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Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu'il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire... Pour cela il va devoir remettre en marche et voler le dernier Atlas, un de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu'au milieu des années 70, mais qui, suite à un grave incident à Batna durant la guerre d'Algérie, ont tous été démantelés… à l'exception du George Sand. Au même moment, Françoise Halfort, ex-reporter de guerre, se retrouve confrontée dans le parc de Tassili à un phénomène écologique et sismique sans précédent qui va bouleverser l'équilibre du monde...
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Date de parution | 15 Mars 2019 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je reste un peu sur ma faim avec cette série très originale. J'ai beaucoup apprécié les deux premiers tomes. Je trouve cette uchronie qui renvoie à la guerre d'Algérie très bien construite. Velhmann et de Bonneval trouvent un excellent équilibre entre polar, fantastique et historique dans un récit très fouillé et construit comme un puzzle dynamique d'une grande précision. Les personnages présentent des personnalités aux multiples facettes ce qui les rend intrigants et souvent attachants. Un casting multi ethnique (France/Algérie/Inde) rend le récit très moderne et crédible. J'ai avalé les deux premiers tomes avec une grande facilité tellement j'ai trouvé la construction du récit bien faite. Malheureusement j'ai trouvé le tome 3 moins intéressant. Cette longue cavale de la journaliste et de sa fille sert d'épine dorsale à un récit qui s'éparpille trop à mon goût. Les histoires partent un peu dans tous les sens avec beaucoup de clichés assez convenus dans le domaine politique, social ou de l'image de la police. Même le personnage de Tayeb m'a moins touché avec cette quête du père improbable et ces histoires de cœur qui ramollissent le récit du départ. Le final ne m'a pas convaincu ni dans l'explication "scientifique" de l'UMO ni dans le happy end un peu guimauve et convenue de "l'équipe Tayeb" Le graphisme porte très bien le récit avec un dessin semi réaliste très expressif quelquefois proche de la caricature dans les scènes très intenses dramatiquement. Malgré ma réserve sur le tome 3, j'ai trouvé cette lecture originale et intéressante.
Wow wow wow Alors ça, je m'y attendais pas. Il est rare que le scénario soit au dessus du dessin (qui est très bon). Cette bd c'est un thriller ! Un roman, graphique, thriller, dystopique (les dystopies sont souvent négatives...) C'est vraiment très bien écrit, il y a un rythme, une narration, du chien ! Et surtout, c'est très original. Les personnages dans leur ensemble, sont crédibles, divers, bien campés, originaux, cohérents. Leurs chemins se recoupent par fils scénaristiques habiles. Il y a une relecture de la société, actuelle, en devenir, en dystopie qui fait un peu flipper tout le monde. Ce qui pourrait être mon seul mini bémol : je suis une petite flippette et cette bd m'a légèrement angoissée à la lecture (en même temps c'est un "thrilleur dystopique") et quelques scènes gores pour moi. La partie "science fiction" est très bien gérée, ce qu'il faut, intriguante. L'idée des robots atlas est géniale. La dystopie avec l'histoire française et algérienne est je trouve assez fine, et constitue une trame de fond bien dosée, qui rajoute du corps à l'ensemble. Bref ça fonctionne à merveille. C'est intelligent, dense, rythmé. Une bd assez rare, j'ai hésité avec les 5 étoiles. Vivement recommandée.
Tome 1 Depuis un moment, mon libraire insiste pour me faire lire « le dernier Atlas », une pépite selon lui. Je l’ai feuilleté puis reposé. Cela ne me disait rien. Et puis, je suis tombé dessus à la médiathèque et j’ai commencé à le lire pour vraiment m’en faire une idée et je ne l’ai plus lâché ! Le début de cette histoire est pourtant assez banal : un petit truand de Nantes, Ismael Tayeb qui magouille dans les machines à sous. On pourrait facilement tomber dans le polar avec une guerre des gangs, que nenni ! De mystérieuses migrations d’animaux dans le désert algérien viennent bouleverser la vie de Tayeb. Autour de Tayeb, gravite une galerie de personnages assez étonnants : Martin et Jean Legoff pour la pègre, Françoise, l’ancienne journaliste au « canard enchainé », sans oublier les anciens du « George Sand », le dernier Atlas, robot hors norme dédié à la construction. Sur les conséquences de la fin de la guerre d’Algérie, cet album nous entraine en fin de compte dans une uchronie française étonnante, qui finalement nous est révélée dans le dossier présent à la fin de l’album. J’ai suivi avec une certaine fascination l’histoire de Tayeb, qui au fil des chapitres, s’affirme de plus en plus et finit par s’émanciper de la pègre nantaise. Ce premier opus de cette série (qui en comptera 3) est littéralement addictif. J’en ai pour preuve que mon fils m’a emprunté, à son tour cet album, et lui qui lit rarement des bd, l’a dévoré d’une traite. Les auteurs confirmés (Vehlman, de Bonneval, Tanquerelle & Blanchard) nous livrent là une histoire digne des meilleures séries TV : aucun temps mort, on passe d’un personnage à l’autre, d’un continent à l’autre avec une facilité déconcertante de lecture. Après avoir lu ce premier opus dans sa version standard (en couleur), j’ai finalement acheté la version noir et blanc , en tirage limité, de canal bd. Cette version est splendide (ce qui n’enlève rien au travail remarquable de la coloriste, Laurence Croix) et met en valeur le dessin d’Hervé Tanquerelle, que je rapproche ici du dessin de Frédéric Peeters, période RG, comme le souligne également Jérôme Briot dans le magazine Zoo (mars/avril 2019). J’ai lu que canalbd allait continuer à éditer les deux volumes suivant en noir et blanc, je m’en réjouie d’avance. Cet album est une des meilleurs sorties de ces derniers mois, et tranche avec la production actuelle. Dépaysant, original et addictif, bref une réussite. Tome 3 J'ai été littéralement subjugué par le premier tome de cette série, qui, ouvrait de nombreuses portes. J'avoue avoir trouvé le second tome plus faible que le précédent mais là, les auteurs concluent avec maestria cette série. J'ai retrouvé le côté "page turner"du premier tome avec cet ultime volume. En associant encore plus le côté uchronie de l'histoire ( ah! le président François Fillon qui remporte les élections présidentielles) avec la science fiction (avec la réapparition de l'UMO), et l'aspect policier, les auteurs ont réussi leur pari de construire une série prenante, à l'image de certaines série TV devant lesquelles on ne peut plus décrocher. Beaucoup attendaient les auteurs (Tanquerelle, Blanchard, Vehlman, de Bonneval) au tournant, imaginant un final apocalyptique. En recentrant l'intrigue autour d'Ismael Tayeb, les scénaristes offrent aux lecteurs un final à la hauteur de leurs attentes. Je conseille tout de même de lire les trois volumes à la suite pour apprécier toutes les subtilités de cette série. J'ai lu l'ensemble de ces albums dans la version noir et blanc ,ce qui m'a permis d'obtenir un superbe coffret chez mon libraire canalbd. Il faut saluer le travail des auteurs qui nous ont offert plus de 700 pages de qualité en 3 ans!
Un truc qui est sûr quand tu t’attaques à cette série, c’est que tu ne sais pas trop quelle direction tu vas prendre. Nous sommes sur un mélange des genres. On fleurte avec le polar mais on rajoute une dose de science-fiction avec quelques notions historiques. Et pourtant la lecture est aisée sans prise de tête avec de nombreux rebondissements. Concernant le scénario, rien à dire. C’est fluide. Du suspens. Les personnages sont fouillés. Un bon moment de lecture en perspective. Mais. Oui il y a un mais. Le dessin est pourri. Le trait est épais. Les visages sont grotesques. Pourtant il y avait de la matière à se régaler pour dessiner des truands avec des tronches terribles. Il n y a que les oiseaux du tome 1 qui sont plutôt réussis. C’est trop peu. Dans certaines cases, il n y a même pas de décor. Un fond bleu. Un fond jaune. Et voilà . Il est vrai que pour chaque album, nous sommes sur la base de 200 pages. Il faut sans doute faire vite pour boucler au plus vite la sortie des albums. Pas le temps de faire dans le détail. Et pourtant le graphisme a été réalisé à quatre mains ! Me concernant le travail est bâclé et cela altère bien évidemment la qualité de cette série. Quelle dommage. Pour le côté histoire, je suis sur une notation 4 étoiles mais pour la partie dessin ma note est beaucoup plus sévère, avec un 2 étoiles seulement et c’est amplement suffisant. Note moyenne 3 étoiles.
J'ai vraiment été happé par le premier tome. Dès les premières pages l'alchimie opère grâce à un habile mélange des genres : - Une touche de polar avec des petits caïds qui traficotent des bornes de jeux vidéos, - Un soupçon d'évènements fantastiques dans le désert algérien, - Un autre léger soupçon de SF avec des robots géants abandonnés, - Un background uchronique qu'on ne voit pas tout de suite, mais qui peu à peu prend de l'ampleur et donne beaucoup de sens au récit. Le récit est vraiment prenant, et le dessin est des plus plaisants. C'est simple ce premier tome se dévore au rythme des meilleures séries TV, vous savez celles qui clôturent chacun de leurs épisodes par un gros cliffhanger qui vous oblige à enchainer avec l'épisode suivant. Là aussi on n'a pas trop envie de lâcher l'album. Il y a plusieurs intrigues imbriquées qu'on suit chacune leur tour. Le passage de l'une à l'autre est bien dosé, on a envie de savoir la suite de chacune. Que ce soit les petits caïds nantais, les gros bras, les évènements étranges limite paranormaux du désert, la journaliste, les fameux atlas… que du bon. Franchement l'histoire est captivante. J'ai aimé le tome 2, mais moins, pour deux raisons. La première est que j'ai été moins convaincu par certaines parties de l'intrigue. Notamment par tout ce qui se passe dans le Sand. Cet équipage improbable, associés malgré eux. J'ai du mal à croire que leur association fonctionne, surtout sur la durée. Certaines péripéties dans le robot me semblent trainer en longueur (pas compris l'intérêt de la séance chamanique). Deuxièmement, et plus gênant encore, là ou l'alternance d'histoires imbriquées dans le premier tome m'a enchanté, ça m'a paru bien moins réussi dans ce second opus. On passe 3 pages dans le robot, puis une avec Dieu le père, puis une avec Elena et David qui se cachent, puis 2 avec Tewfik dans le désert…. pourquoi ? Pourquoi hacher une narration à ce point, alors que ces éléments ne se sont imbriqués chronologiquement. Ca m'a bien perturbé. Pas au point de baisser ma note d'une étoile, mais…. Ceci dit ma curiosité est toujours intacte, le ressenti global est très bon et surtout, j'ai hâte de connaitre la suite des évènements.
Avec une telle brochette d'auteurs français il eut été dommage de se retrouver avec une série ratée, mais malgré le renom et le talent individuel, des projets ambitieux et largement mis en avant commercialement ont parfois fait des fours. Ici rien de tout ça pour le moment avec ces deux premiers tomes qui forcent le respect par la très bonne tenu du récit qu'ils proposent en réussissant à piocher dans des registres très différents (polar noir et uchronie) mais avec le dosage parfait pour que cette tambouille improbable prenne et nous propose le meilleur. Le premier tome plus axé sur le côté polar avec cette bande de petits malfrats nantais qui va se retrouver confrontée à un gros poisson impose un ton et une ambiance qui scotchent rapidement le lecteur tant la narration est limpide. Même les éléments uchroniques qui pourraient surprendre dans un tel registre passent comme une lettre à la poste et donnent une dimension supplémentaire au récit en piquant notre curiosité. Loin des grands chambardements que permettent les uchronies, nos deux scénaristes ont savamment dosés ces éléments pour assoir leur histoire. Le second tome prend encore une autre dimension en mettant cette fois-ci l'accent sur le côté science fiction lié au phénomène étrange qui secoue le désert algérien. Le rythme s'emballe et les deux histoires qu'on suivaient de loin finissent par se rejoindre. Les personnages s'étoffent encore davantage, même les secondaires, pour faire de cette épopée mystérieuse une vrai réussite. Car graphiquement, le résultat est à l'avenant. Hervé Tanquerelle, Fred Blanchard et Laurence Croix à la couleur, assurent un travail remarquable qui se fond parfaitement au spectaculaire scénario concocté par Velhmann et De Bonneval. On sent l'osmose dans cet ouvrage et le résultat est tout aussi prenant que surprenant : une réussite ! Et vivement la suite et fin dans le 3e tome annoncé !
Le Dernier Atlas est une BD étonnante, mêlant dans un cocktail très réussi de nombreux genres. A la base, il s'agit d'une Uchronie. Les auteurs imaginent un monde où un ingénieur algérien, du temps de l'Algérie française, a permis la création au milieu du 20e siècle de robots géants fonctionnant avec une pile nucléaire, servant pour des grands projets de travaux publics et ayant permis un développement urbain amélioré de la France et de l'Algérie. Ce développement a retardé de 15 ans la guerre d'Indépendance algérienne mais au final ces robots ont pratiquement tous été démantelés suite à un accident nucléaire. Ces fameux robots sont la clé de voûte du récit. Il faut admettre qu'il sont fascinants dans leur taille, dans ce qu'ils dégagent et dans leur forme qui rappellera forcément celle du robot géant du dessin animé le Roi et l'oiseau, auquel une référence directe est faite dans les premières pages du récit. A ce concept de science-fiction finalement assez discret s'ajoute un récit de polar très prononcé. Le héros principal est en effet un petit gangster Nantais, suffisamment doué dans ce qu'il fait pour attirer l'attention d'un vrai gros bonnet dangereux. Cela va l'amener à travailler à une échelle internationale, entre France, Algérie et Inde. L'ambiance mafieuse, avec hommes de main, guerres de territoires et règlements de compte, est ce qui compose l'essentiel de la structure du récit du premier tome de la série. Et finalement, à ce cocktail vient s'ajouter une touche de fantastique avec une menace mystérieuse et très originale qui prend forme en plein cœur du désert algérien. Et seule la difficile remise en état de l'un de ces fameux Atlas semble pouvoir être en mesure de l'arrêter, sans qu'on sache au départ vraiment ni pourquoi ni comment. C'est un récit dense, complexe et très prenant. Il fourmille de bonnes idées et de concepts originaux amplifiés par la façon dont les genres s'y mélangent. Si le premier tome s'apparente en grande partie à du polar, c'est la part d'aventure, de fantastique et de science-fiction qui prend le pas sur le second tome. La série fonctionne à la manière d'un feuilleton qui tient le lecteur en haleine et implique peu à peu de plus en plus de protagonistes, chacun avec des personnalités marquées et intéressantes. L'ambiance d'uchronie légère est très bien rendue, avec notamment une large mise en avant d'une Algérie légèrement différente de celle qu'on connait de nos jours, et surtout d'une indépendance acquise différemment. Et j'aime l'aura qui se dégage de ces robots titanesques au look assez désuet, très mécanique. Le dessin de Hervé Tanquerelle est efficace. Il est soutenu par le design de Fred Blanchard qui a notamment contribué à l'aspect des fameux Atlas et j'imagine aussi à celui de l'étrange menace qui pèse sur le monde. Si la narration graphique est impeccable, le trait du dessin m'a tout de même paru légèrement hésitant. Pour une histoire d'une telle envergure, je lui aurais préféré un style plus net et précis. Mais c'est un regret qui disparaît assez vite tant le récit est captivant et original. Le scénario est particulièrement dense et le lecteur aura bien du mal à deviner à l'avance où celui-ci l'emmènera. Arrivé en fin de deux tomes, après plus de 400 pages qui ont coulé comme du bon vin, on demande vraiment encore à savoir la suite !
Ça y est, deux tomes sont parus de cette excellente série. D'abord j'apprécie particulièrement les uchronies. Celle-ci nous projette dans un monde où la guerre d'Algérie n'a eu lieu que des années plus tard que la date réelle. D'autres présidents de la République que ceux connus se sont succédé. Cette uchronie n'est pourtant pas trop éloignée de notre monde, ce qui a le mérite de ne pas perdre le lecteur. À ce propos je conseille aux futurs lecteurs de lire l'appendice en fin de tome 1, cela évitera des confusions. Pour ma part j'aurais d'ailleurs choisi de mettre cette série dans le genre polar plutôt que SF, tant ce dernier genre se fait discret. Après deux tomes en effet la touche SF n'apparait que dans la structure dans le désert. Nous avons donc droit à un mix des genres qui fonctionne parfaitement bien, les évènements pourtant fort différents s'enchainant dans une habile construction scénaristique. Au début de ma lecture j'avais quelques réticences concernant le dessin mais au final, tellement pris par l'histoire, je n'y ai plus prêté attention, du moins cela ne m'a pas rebuté. Étant Nantais, c'est un plaisir d'avoir retrouvé certains sites de la ville. J'attends à présent avec impatience la conclusion de cette trilogie qui, si elle maintient ce rythme et ce cap, devrait faire rapidement partie des immanquables du site.
Sans aucun doute l'une des uchronies les plus passionnantes que j'ai lues jusqu'à présent. Il faut dire que dans ce premier tome, la science-fiction est un peu au second plan et le genre qui domine est surtout le polar, ce qui a tout pour me plaire vu que c'est un genre que je préfère à la science-fiction. J'ai trouvé que le scénario était prenant. Il est complexe et on suit plusieurs personnages, mais à aucun moment je n'ai été perdu. J'adore l'ambiance mafieuse qui se dégage de l'album vu qu'on suit principalement un gangster qui est sans doute le personnage le plus intéressant du récit pour le moment vu qu'il a une personnalité complexe qui est bien exploitée par les auteurs. Le dessin est très bon. Ce premier tome se termine avec un cliffhanger qui me donne envie de lire absolument la suite. Pour l'instant, une des meilleures nouveauté de 2019 en ce qui me concerne.
Quand j’ai commencé cette bd, l’action se situait en plein désert algérien puis on a enchainé avec une autre scène qui se passe certainement à Paris mais ce n’était pas précisé et du coup, j’étais perdu dès le début de ma lecture. Il est en plus question d’un gros caïd qui revient au pays. Bref, un peu de précision n’aurait pas fait de mal pour ma compréhension. Par la suite et pour corser le tout, je n’ai pas réalisé tout de suite qu’il s’agissait d’une uchronie sur la situation de notre pays face à l’Algérie. C’est tout à la fin de l'ouvrage qu’il y a un dossier qui explique le déroulé de cette uchronie. Dommage de ne pas avoir pu bénéficier de cette information auparavant. Vous aurez compris que la lecture a été plutôt délicate. On peut faire mieux voir beaucoup mieux. On m’a souvent reproché mon manque de compréhension dans ce que je lis en mettant presque en doute ma probité et mon honnêteté. Une autre solution consiste à penser qu’on n’est pas assez intelligent pour comprendre malgré un Bac+5. En ce qui me concerne, c’est la troisième voie à savoir le manque de construction logique et précis dans un récit. Si on ne pose pas de bons jalons, on peut perdre une partie du lectorat. Ceci dit, je resterai indulgent dans ma notation car j’ai tout de même passé un bon moment de lecture avec cette histoire plutôt originale où les hommes ont construit des robots géants avant d’arrêter leur fabrication.
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