Popeye - Un homme à la mer
Réinterprétation des aventures du célèbre héros à pipe mangeur d'épinards.
Les petits éditeurs indépendants Les prix lecteurs BDTheque 2019 Popeye
Le marin revient bredouille Sur le quai, on se moque. Un bagarre est presque engagée mais Maturin vois un ami dans la peine et lâche l'affaire pour venir à son secours. Bosco est nain et marin malchanceux lui aussi, les huissiers viennent se payer sur la bête et emportent son bateau.
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Date de parution | 28 Février 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce one shot est un prequel de Popeye, alias Mathurin, qui permet d’en apprendre davantage sur le personnage grâce aux libertés prises par les auteurs. Pourquoi est-il surnommé Popeye ? Pourquoi, mange-t-il des épinards ? Comment a-t-il rencontré Olive ? Comment est-il devenu père ? Autant de questions qui trouvent (enfin) une réponse. L’atmosphère qui se dégage de l'album suinte le vrai et le labeur, renforcé en cela par des dialogues argotés. Il n’y a pas vraiment d’action, juste le quotidien d’un marin " Solitaire " et renfermé qui lutte pour sa survie et contre les injustices. Mais grâce à l'amour, il va s'ouvrir petit à petit. Visuellement c’est aussi réussi grâce à ce trait atypique, fin et faussement tremblotant, et à la colorisation aux tons pastels qui donnent un effet vieilli. Une belle découverte !
Ne vous laissez pas rebuter par une couverture un peu brouillon qui ne fait pas envie. Dedans, c'est bien chouette ! Une histoire pleine de sensibilité avec des dialogues savoureux et des personnages attachants. Ce brave marin a un faux air de Gabin, dans son jeune temps. Fils d'alcoolique, nourri de boîtes d'épinards, faute de mieux, il a tendance à la castagne. L'Olive essuie les verres au fond du café et n'est pas très commode. Question dessin, c'est au poil aussi : sous l'apparence d'un croquis assez fouillis, Lelis parvient à une grande précision dans l'expression. Les visages, les corps en général, sont ombrés par un logiciel mais par un gars qui maîtrise bien l'aquarelle, cela donne un aspect léger, transparent, très réussi. Le trait contourné, tremblant, est repêché, contenu, par ces ombres bien dosées. C'est assez mystérieux mais l'image sur un fond sali, imitant le papier non blanchi, m'a presque bouleversée. Bravo donc, j'ai ce Lelis à l'œil (c'est le cas de le dire...)
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