Fantastic Four - L'intégrale

Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 8 avis)

Crées en 1961 par Jack King Kirby et Stan "The Man" Lee, les Fantastiques (un groupe de 4 superhéros possédant chacun un pouvoir différent) sont la première pierre sur laquelle s'est bâti l'empire Marvel.


Fantastic Four Futurs immanquables Les débuts des Super-Héros célèbres Les meilleurs comics Marvel Science-Fiction, le best-of Super-héros Univers des super-héros Marvel

Brillant scientifique, inventeur prolifique, Red Richards (Reed Richards avec 2 "e" en V.O.) a décidé de tester sa nouvelle création, un vaisseau spatial. Pour le vol inaugural, il embarque avec sa fiancée, Jane Storm (Sue Storm en V.O.), le petit frère de celle-ci, Johnny Storm, et bien sûr un pilote, Ben Grimm. Mais le vaisseau est insuffisamment protégé contre les rayons cosmiques et ses 4 occupants, sévèrement irradiés, se voient ainsi dotés de pouvoirs étranges. Les 4 amis les utiliseront pour défendre la veuve et l'orphelin dans de jolis collants bleus avec un "4" sur la poitrine, sous le nom de "Fantastiques". Red est devenu "Mister Fantastic", homme-élastique capable d'étirer ses membres dans tous les sens ou de prendre diverses formes (un cube, une boule...). Chef du groupe, il continue d'inventer pour les Fantastiques des véhicules, gadgets et armes en tous genres. Jane est "l'Invisible" (Invisible Girl en V.O.), et possède, outre le pouvoir qui lui vaut ce sobriquet, celui de créer des champs de force protecteurs. Elle finira par devenir Mme Richards. Le jeune Johnny est "la Torche Humaine" (The Human Torch) ; il est capable d'enflammer tout son corps, d'envoyer des rayons de feu, de faire fondre à peu près tout ce qu'il veut, de générer des explosions et même de voler. Jeune homme impulsif et coléreux, c'est la "tête brûlée" (ha ha ha, putain, que je suis drôle quand je m'y mets) du groupe. Enfin, le pauvre Ben est désormais connu sous le nom de "la Chose" (The Thing) ; il s'est transformé en créature à la force titanesque et à l'aspect monstrueux d'un gorille de pierre orange. Il tente de dissimuler son mal-être derrière un humour caustique et désabusé. Ensemble, les quatre Fantastiques affrontent monstres, mutants, extraterrestres de tout poil, tout en se débattant avec les mêmes problèmes quotidiens que les êtres humains normaux (ce dernier point étant un peu la marque de fabrique des comics Marvel).

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1998
Statut histoire Série en cours 20 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Fantastic Four - L'intégrale © Panini 1998
Les notes
Note: 3.88/5
(3.88/5 pour 8 avis)
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03/01/2003 | Cassidy
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Par Bruno :)
Note: 5/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Ceux-là sont arrivés plus tard que leurs homologues compatriotes, au sein de mon panthéon personnel de divinités costumées à adorer... La faute à leurs costumes assortis et un peu tristounets, peut-être ? C'est que mes yeux s'étaient ouverts au genre sur les planches autrement bigarrées des X-Men de Dave Cockrum, alors même que la First Family (gag) du MCG était alors -pour ce qui est de la chronologie des publications dans l'hexagone- livrée aux pinceaux très talentueux mais beaucoup moins "comedia del arte" de John Buscema (encré par le super-sérieux Joe Sinnott, en plus !). Ma fascination d'enfant directement formée (... Déformée ?!) à la dramaturgie spectaculairement graphique des célèbres mutants étant désormais habitée "... d'un besoin dévorant, inaccessible à la compréhension humaine..." comme allait le dire quelqu'un !- ne pouvait plus dès lors se contenter des simples affrontements d'une équipe d'à peine quatre malheureux membres. Peuh ! Et une famille, en plus. Quelle idée ?! ... Oui : quelle idée... Il faudra à Roy Thomas et Gerry Conway toute leur efficacité légendaire pour parvenir à m'intéresser aux avatars de ces personnages, à la dynamique d'évolution un peu "cernée" par leurs positions respectives au sein de leur bulle familiale. Tout le monde sait combien il est parfois difficile d'être soi-même quand la fonction que nous impose la société ne souffre aucune dérogation ou fantaisie de comportement ; et quelle est la première forme de "société" -infiniment plus contraignante via ses lois souvent non-dîtes et s'imposant par l'affect- à laquelle est confrontée l'individu, sinon sa propre famille ?! Alors oui : Reed est inévitablement le chef, génie es-tout et n'importe quoi ; et jamais sa place n'est remise en question tant Benjamin, Susan et Johnny sont confinés dans leurs rôles respectifs : faire-valoir comique, fiancée obligatoire et élément adolescent en rapport direct avec l'âge du lectorat. Néanmoins, cette période les verra affronter quelques situations pas mal remuantes, ayant pour conséquence non négligeable l'éclatement du groupe dû, notamment, aux problèmes conjugaux du couple marié, ciment officiel et rationnel de cette équipe de super-héros si singulière. Et le drame qui s'ensuit achève de les séparer (ils y ont été fort, sur ce coup-là, je trouve !) pour mieux les réunir plus tard, mais sans réelle évolution. À peu près au même moment, l'album "Duo Diabolique" m'offre un aperçu assez révélateur de la grande époque des origines mais, bien sûr, mon regard déjà blasé par le trauma chromatique cité plus haut, je délaisse l'objet -qui me semble un peu puéril, n'est-ce pas !- pour me focaliser sur les affres des mutants et autres Peter Parker, autrement plus modernes... Il me faudra quelques années pour enfin assimiler la véritable valeur de la démarche originale de Stan Lee et l'incroyable efficacité du trait de Jack Kirby (!). C'est pas ma faute : on a tout reçu dans le désordre, dans nos régions reculées, m'enfin !! Et puis débarque John Byrne, affamé de reconnaissance et dévoré d'ambition : il veut carrément égaler le run de Kirby sur le titre ! Il n'y arrivera pas mais, en parvenant -à force d'efforts !- à s'éloigner de la ligne narrative qu'il s'est lui-même imposée (encore une fois un hommage à ses prédécesseurs illustres), il parviendra enfin à transgresser les liens inextricablement figés de l'équipe, nous offrant une relecture passionnante de la bande. Déjà, il réaffirme la différence d'âge entre Susan et Reed en vieillissant pas mal les traits de ce dernier : Reed redevient le "patriarche" intellectuel, mais avec une douceur de caractère nouvelle et plutôt bienvenue : le Mister Fantastic des Seventies avait un côté "Martin Landau" un poil flippant, quand même... Tout à fait inutilement, Byrne nous donnera, bien plus tard dans la série, une "explication de texte" plutôt lourdingue sur l'essence même de la nature de leur relation amoureuse, très professeur à élève et donc assez déséquilibrée ; ce qui explique plus clairement la fascination (merci Stan, petit coquin !) de la jeune fille des débuts pour le nettement plus racé et stimulant Prince Namor ! Et bien sûr cela fera faire un bond -bienvenu- à leur relation de couple en métamorphosant la fille invisible en femme invisible, dotant Susan d'une personnalité complètement originale de femme au foyer comblée (!), absolument révolutionnaire et transgressive dans cet univers d'avantage peuplé de créatures féminines, fantasmées et fantasmatiques, que de femmes "réelles" -et essentiellement créées par des hommes, de toutes façons ! Ce faisant, il réussit ce que ces prédécesseurs avaient raté : incarner véritablement ce personnage falot qui jamais, sinon à ses heures les plus tragiques, n'avait été aussi profondément vivant. Enfin ! Il retravaille aussi les proportions de tout le monde. Finis les lutteurs bodybuildés : on se souvient tous du dos à la Stallone de Susan sous le pinceau de Buscema ! Déformation Cimmérienne ?! Les Quatre Fantastiques sont désormais les plus Leonardo Da Vinci du MCG, côté mensurations ! Bon, enfin presque : encore en hommage à Kirby, il va rapprocher La Chose de son apparence des débuts : une "chose", donc ! Son personnage préféré aura par contre droit à l'habituel traitement que l'auteur réserve à ses chouchous : plein des malheurs ! Mais sa bonhomie originelle est respectée et mise en valeur : il est véritablement le centre affectif qui les réunit tous. Son remplacement par Miss Hulk, très courageux mais, en même temps, largement plébiscité par les fans (Byrne est si populaire à ce moment-là qu'il peut presque faire tout ce qu'il veut !), aura pourtant un effet amplifiant encore d'avantage l'identité familiale du groupe, par le regard extérieur qu'elle amène sur l'intimité de leur comportement à tous. À un degré moindre, époque oblige, Médusa avait eu le même impact enrichissant -en largement moins fun ! ... Et Johnny. En voilà un qu'on a coincé définitivement aux alentours de ses seize ans ! Et si cette nature volontairement adolescente suivait la mode des Fifties-Sixties et peut coller à une certaine forme de jeunesse moderne, comme démontrée assez lucidement dans les deux films principaux -que j'aime plutôt bien : c'est très synthétisé mais sans prétention ; de la BD bien adaptée.- , le personnage a longtemps été très artificiel à mes yeux de gamin des Seventies-Eighties dans ses interactions avec ses proches, obligé de jouer sans cesse le rebelle étourdi et puéril grondé par tout le monde, quand il n'était pas occupé à s'enflammer (facile...) pour telle ou telle poupée de chair improvisée. Même sa relation avec Frankie Raye (what a bitch !) se termine par l'habituel "drame" de la séparation... Alors quelle ne fut pas ma (bonne) surprise quand ce cher John Byrne, dans un de ses sursauts typiques d'inspiration transgressive, lui fit nouer une idylle tout à fait inattendue mais ô combien logique et naturelle dans son installation, avec l'éternelle fiancée de son beau frère : l'artiste aveugle Alicia Masters, alors en célibat forcé dû à la longue absence (un peu culottée, quand même !) volontaire de son cher -sinon tendre ! ARF !- compagnon de longue date. L'auteur fait coup double avec cette idée prodigieusement intéressante -et courageuse, étant donné l'âge du lectorat Lambda du médium et sa nature plutôt réactionnaire quant aux transformations radicales imposées à ses idoles ! Non content de faire accéder Johnny (enfin !) à la maturité au travers d'une passion qui lui demande bien d'avantage que ses investissements habituels -car, sous la plume de l'auteur, Alicia est d'une autre trempe que la timide et vulnérable promise habituelle : c'est elle qui initie leur histoire !- , il remet en jeu toute l'organisation de la base sacro-sainte du concept même de la série par cette relation amoureuse, absolument scandaleuse dans nos sociétés. C'est le Byrne que je préfère, ça ! Surtout qu'il va jusqu'au bout de la démonstration de manière encore plus provocante -d'un point de vue Américain, incroyablement conservateur quant au respect des institutions !- en faisant accepter par le reste de la famille, et de manière si simple et naturelle, le nouvel ordre établi ; Benjamin ayant donné sa bénédiction, admettant lui-même les limites imposées (par lui, surtout !) de son interminable concubinage avec Alicia. Révolutionnaire - et pas seulement dans l'univers des super-héros. Hélas ! Toute l'évolution bénéfique qui aurait pu en découler tombe à l'eau quand, après le départ du démiurge -je n'ai jamais rien lu de clair, là dessus ?!-, l'intrigue est atomisée via l'artifice habituel (usurpation d'identité car tromperie métamorphe, bien sûr !) et on retombe dans le train-train habituel des super-héros en manque d'auteurs : de l'action, de l'action, de l'action... J'ai depuis longtemps lâché prise : mon âge, certainement ; mais aussi les suites, qui n'offrent aucun moment véritablement intéressant. Et même la ré-écriture du titre dans l'univers Ultimate ne m'a pas plus enthousiasmée que ça, sinon pour l'excellent travail de Grant Morrison et Jae Lee (encore lui !) : ce Penseur Fou réinventé, par exemple, est une grande réussite et dans sa recréation, et dans la mise en scène de son apparition. La persistance de l'unicité de ce groupe de super-héros bien particulier prouve l'intérêt scénaristique de sa création originelle ; mais l'exploitation du concept n'a vraiment été approfondi au delà de la dramaturgie habituelle que par un seul scénariste. On peut être reconnaissant à John Byrne, tout psychorigide qu'il puisse être dans ses prises de positions très discutées (!), d'avoir su avant tout nous offrir une période pleine d'entrain et d'aventures divertissantes, ainsi que de passionnantes intrigues plus personnelles. Sans compter d'incroyables -et encore une fois très inattendues et presque révolutionnaires !- révélations : quelle joyeuse surprise, cette si fameuse Tante Pétunia !

01/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ces intégrales reprennent la plupart des épisodes que j'ai lus dans les numéros de Strange, Spécial Strange ou Nova; j'étais alors entre 1977 et 1982 dans ma période super-héros, mais tous ne me passionnaient pas, mes préférés étaient Spiderman, Iron Man, Daredevil, 4 Fantastiques, Punisher, Surfer d'Argent et un peu X-Men pour Marvel, tandis que chez D.C., j'étais fan de Batman dont les exploits étaient publiés chez nous par Sagédition. C'est pourquoi, aujourd'hui, même si je ne suis plus dans cette phase super-héros et si je n'en lis pratiquement plus, ce que j'aime par nostalgie, c'est ces séries d'époque 70's avec leur graphisme à l'ancienne du style Kirby, Romita, Buscema ou Ditko. C'est peut-être démodé comme graphisme et comme esprit, mais c'est comme ça que j'ai vibré, et j'ai donc gardé en mémoire à peu près toutes les caractéristiques de ces personnages qui m'ont fait rêver. Ceci ne m'empêche pas d'aller voir les films de super-héros puisque c'est devenu une mode d'adaptation, mais certains sont hélas de vraies trahisons; j'y reviendrai dans d'autres avis. Parlons des Fantastiques. L'apparition des Fantastic Four (ou 4 Fantastiques) a été indiscutablement une étape importante dans le monde du comic book et des super-héros, ainsi qu'une figure de proue de la firme Marvel, car c'est la grande première de Stan Lee et Jack Kirby en 1961, au début d'une décennie qui succédait à celle de l'étiolement de ces personnages, et qui va marquer le second Age d'or des super-héros, celui des années Marvel. L'association Lee/Kirby fut sans aucun doute la plus riche, la plus productive et la plus durable de l'histoire des comic books; jointes à la richesse d'invention de Lee (qui sait ce qu'attend le public, en correspondant par le courrier des lecteurs), les qualités graphiques de Kirby ont beaucoup contribué au succès des FF comme de leurs autres créations. Ne s'embarrassant pas de détails et de décors superflus, le dessin de Kirby est reconnaissable, toujours au service de l'action, ses qualités graphiques nerveuses imposent un style tranchant nettement avec celui des super-héros du premier Age d'or; avec Kirby, le mouvement était amplifié, les onomatopées explosaient, débordant des cadres, l'abondance des bulles emplissaient les cases, les personnages étaient toujours en mouvement dont l'aspect rageur était poussé au maximum, muscles bandés, corps frémissants, symbolisant la force animale et la puissance. Cet aspect percutant et tonique était non seulement une nouvelle forme de dessin réaliste, mais surtout, cette exagération dans le dessin influença tous les dessinateurs de comic books, et Kirby fit l'objet d'un véritable culte auprès de hordes de fans. De son côté, Stan Lee décide de rendre les super-héros plus humains, moins tout puissants, voire vulnérables, tout en gardant leurs pouvoirs, qui pour la plupart étaient dûs à des accidents. C'est le cas des FF; je ne vais pas ici répéter les causes de leur accident spatial qui a causé leurs pouvoirs, mais ils étaient assez impressionnants : Red Richards qui peut étirer son corps caoutchouteux sous toutes les formes, Jane Storm qui devient invisible, Johnny Storm qui s'enflamme sous l'effet du danger (qui aura du mal à maîtriser cette énergie au début); seul Ben Grimm est le moins gâté, puisqu'il a hérité d'une force exceptionnelle mais aussi d'un aspect de colosse pierreux qui lui vaudra le surnom peu valorisant de La Chose (The Thing), au contraire de ses amis, il ne peut reprendre son aspect normal. Le coup de génie de Stan Lee, c'est d'attirer l'attention du lecteur sur les soucis quotidiens et domestiques de ses héros qui payent leur loyer et leurs impôts, ont une vie privée, en les faisant ressembler à n'importe quel Américain moyen; il fera de même avec ses autres créations, et certains auront de sacrés problèmes de conscience, tel Spiderman. Le plus terrible ennemi des FF est Galactus, qu'ils repoussent parfois avec l'aide du Surfer d'Argent, mais les empoignades avec Doc Fatalis restent mémorables; j'adorais ce personnage qui reste probablement un des super-méchants les plus fascinants des comic books. Scientifique dérangé, victime d'une expérience qui a mal tourné et dont il rend responsable Red Richards, il n'aura de cesse de combattre les FF. Le spectacle offert par les Four est toujours exceptionnel, chacun mettant en application sa spécificité physique, exaltant l'action de groupe, ce qui donnera l'idée à Stan Lee de créer des groupes de super-héros, on n'est pas loin des Vengeurs. La réussite des FF tient donc souvent à leurs pouvoirs conjugués, bien que Johnny (la Torche) ait eu des aventures en solo, notamment contre Namor, et même la Chose connaîtra ses propres aventures. L'humour est aussi présent avec les vannes que s'envoient Johnny et Ben, mais on sait qu'ils s'adorent. Côté dessinateurs, à la suite de Kirby, je retiendrais entre autres John Buscema, John Romita, Steve Ditko, Vince Coletta, Frank Springer, Bill Sienkiewicz, Gene Colan, John Byrne, et du côté des scénarios, après Stan Lee, ont oeuvré surtout Roy Thomas et Archie Goodwin. Des 2 blockbusters vus à l'écran en 2005 et en 2007, le premier n'est pas mal, mais manque un peu de rythme, le second est plus faible, mais permet d'introduire le Surfer. Au final, eh bien ces intégrales sont indispensables pour tout fan.

12/07/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Pas mal ces intégrales des premiers Fantastic Four. Il y a plusieurs bonnes idées comme les Inhumains, Alicia, Fatalis et le Surfeur d'argent qui sont des personnages très intéressants. En revanche, il y a quelques trucs qui ont un peu mal vieilli et qu'on a vu maintenant au moins 10 fois. À l'époque, ça devait être original. De plus, il y a un truc qui m'a un peu énervé à la lecture. Je trouve que les Fantastic Four se débarrassent souvent des méchants un peu trop facilement. On nous dit que le méchant est très fort pendant 10 pages et hop ! En deux pages, monsieur Fantastic trouve une solution et le méchant est vaincu ! Quant au dessin de Kirby, il est très énergique même si, parfois, je trouve les visages un peu figés. J'adore la manière dont il dessine les méchants !

29/02/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

C'est avec ces anciennes aventures des Fantastic Four que je découvre pour la première fois l'oeuvre originelle de Stan Lee et Jack Kirby. J'étais en effet curieux de voir par moi-même ce que valaient les comics de ceux qui sont devenus des légendes et références en matière de comics. Et j'ai découvert ainsi des histoires et un dessin de qualité, qui ne manquent pas d'intérêt compte tenu de leur date de publication originelle (1962), mais qui ont tout de même vieilli et ne sont plus vraiment à même de passionner un lecteur tel que moi. Le dessin de Kirby est une référence du style comics super-héros classique, ce même style qui inspirera les tableaux Pop Art de Roy Liechtenstein. Mentons volontaires, corps d'athlètes, poses dynamiques, c'est un style assez désuet mais très réussi pour l'époque. Et il ne fait nul doute qu'il a fait école tant on l'a retrouvé ensuite dans toutes les oeuvres comics ou BD plus récentes. Cependant, dans ces anciennes histoires des FF, je trouve qu'il manque encore un peu de maîtrise, voire qu'il n'est pas très beau par moments. Bref, ce n'est pas tout à fait mon genre même si certaines planches me paraissent aujourd'hui encore excellentes et originales. Quant au scénario, il apparaît lui aussi assez désuet. Les histoires sont très originales mais... pour l'époque. En effet, la première intrigue avec les Inhumains dispose de personnages originaux mais pour le reste, ça me parait une revisite assez cliché du mythe de l'Atlantide. La seconde intrigue, avec Galaktus, est bonne, notamment grâce à l'idée du personnage du Surfer d'Argent, mais c'est devenu un tel classique que je préfère nettement son "remake" avec Moebius au dessin. Le personnage de Galaktus manque en effet nettement de majesté et d'inhumanité comparé avec ses versions plus récentes. Quant aux intrigues suivantes, elles sont plaisantes mais tout comme les premières, elles sont assez premier degré : vive l'amitié, vive la franchise, vive les bons et tant pis pour les méchants. Seul un peu d'humour, notamment dans la narration, vient donner une petite touche de modernisme à ces récits qui pour le reste ressemblent beaucoup à des classiques de l'aventure/science-fiction. Au final, il y a pas mal de bonnes choses, de bonnes idées dans ces vieux récits des Fantastic Four, mais le traitement est devenu désuet et un peu trop naïf pour intéresser le lecteur moderne autrement que par curiosité et par désir de parfaire sa culture des classiques du comics.

18/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

C'est dans le milieu des années 70, dans ces bons vieux "Strange", que j'ai découvert ce quatuor. Bof... un vol spatial... les occupants de l'aéronef qui subissent des radiations cosmiques qui vont transformer leurs structures moléculaires... Encore de nouveaux super-héros aux multiples pouvoirs qui... et patati... et patata... Les auteurs ?... Houps !... Stan Lee est au scénario, Jack Kirby au dessin. Prometteur !... Et effectivement, la série tient ses promesses. J'ai bien apprécié ces aventures qui mettent en scène "La Chose", "L'Invisible", "Mister Fantastic" et "La Torche Humaine". J'ai apprécié car, contrairement à d'autres super-héros, ces Quatre Fantastiques regrettent l'époque où ils n'étaient pas assimilés à des "monstres", ni montrés du doigt. Bien sûr, ils vont se servir de leurs incroyables facultés pour essayer de sauver le monde ; mais cette véritable humanité "d'avant" qui est en eux les rend plus accessibles aux regard du lectorat. Qui plus est, ce groupe forme -quasi- une famille réelle (deux époux, un beau-frère et un ami). En faisant -à l'époque- quelques recherches, je me suis aperçu que cette équipe existait depuis pas mal d'années déjà. Ils débutent (aux USA) dans leur propre comic book, n° 1 de Novembre 1961. Je les ai suivi, pendant des années, lors de leurs parutions en langue française. J'ai ainsi constaté que plusieurs scénaristes et dessinateurs suivront Lee et Kirby. Et que du beau monde ; dont -entre autres- Steve Ditko, Chic Stone, John Buscema, Roy Thomas, John Romita... une certaine forme de "crême" des auteurs US d'alors. Cette série n'a -pour moi- pas trop vieilli ; mises à part les couleurs basiques des premières années. Reed, Benjamin, Sue et Johnny sont toujours là, dans mes "Fantask" et "Stange", bien rangés sur mes étagères avec d'autres compères. Peut-être qu'un jour, si la Terre était réellement en danger, se réveilleront-ils pour -une fois encore- la sauver ?...

24/12/2006 (modifier)
Par IARL
Note: 5/5

Très bons épisodes. On retrouve dans cet album 2 moments-clés de l'histoire des FF: (1) l'apparition des inhumains (2) l'arrivée d'un nouveau super héros (le Surfeur d'argent) Les histoires des FF sont toujours aussi bien. On a une "vraie" famille avec les problèmes classiques, qui sont dans une vraie ville (NY)... et pourtant ce sont des superhéros. Les 4 personnages ont tous une forte personnalité, et on lit autant l'histoire pour la partie superhéros que pour la partie vie de famille. Avec l'album se trouve des suppléments (sur l'histoire des FF, aux USA, en France, sur les conséquences de ces personnages sur les Comics américains, ...). Ces suppléments sont interessants et méritent d'être lu. IARL PS: j'ai mis "non" pour le "Conseil achat BD?" car la série sort en intégrale (par année, la première intégrale étant déjà sortie), et ces épisodes font parties du début des FF. Donc, mieux vaut acheter les intégrales plutôt que d'avoir en doublon les albums... Sauf si on veut avoir les suppléments.

07/05/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5

Alors que je suis un piètre connaisseur de Comics, je garde une tendresse particulière pour les Fantastic 4 qui ont bercé mon enfance. C'était clairement mes héros Marvels préférés avec les X-men. J'aimais beaucoup la torche humaine qui maintenant me fait clairement penser à James Dean (je sais pas si c'est fait exprès). Je sais pas si je serais en extase à la relecture mais ce qui est clair c'est que j'en ai lu beaucoup entre 8 et 14 ans et ça me plaisait bien.

07/02/2003 (modifier)
Par Cassidy
Note: 4/5

Vous vous en foutez probablement, mais moi qui ai été surnommé un temps "Mister Comics" sur BDthèque (avant de gagner d'autres sobriquets moins glorieux), eh bien le tout premier comic que j'ai lu, et qui m'a amené à en lire un paquet d'autres par la suite, c'est un épisode des "Fantastiques" dans Nova, quand j'étais p'tit garçon. Ah, ce que j'ai pu en bouffer, des Nova et des "Strange" depuis ce jour- là... Mais il faut se méfier des trucs qu'on a adorés quand on était minot : parfois, en les redécouvrant à l'âge adulte, on tombe de haut, on se demande comment on a pu aimer un truc pareil. Alors, 15 ans après les avoir découverts et avoir été entraîné par eux vers le milieu interlope des comics, que reste-t-il de mes amours ? Trouvé-je toujours fantastiques les Fantastiques? Eh bien, ma foi, ils ont gardé un petit charme. Oh, c'est sûr que tout cela ne me fait plus le même effet que quand j'étais môme, hein, mais ça reste une lecture très sympathique. Et pourtant, le dessin a vieilli, les couleurs sont moches comme tout, les scénars sont simplets, mais c'est plein de fraîcheur, d'imagination... A toutes les pages, vous avez une nouvelle créature incroyable, avec un nouveau pouvoir débile, ou un nouveau gadget improbable inventé par Mister Fantastic... Ah, Karnak, qui peut détruire n'importe quoi à mains nues parce qu'il a le pouvoir de déceler le point faible de toute chose... Ah, le Fantasticar, le Cyclo-Jet... Et le coup des Inhumains, ce peuple où chacun a un superpouvoir, ça vous rappelle rien, ça ? Y aurait pas une certaine série d'heroic fantasy française qui aurait piqué l'idée par hasard ? Et un certain Alan Moore, aussi ? Alors évidemment, oui, tout cela est un poil kitsch et gentiment invraisemblable, mais quand on est gosse, on a bien droit de rêver un peu, non ? Moi, je trouve que pour les 8-14 ans, c'est vraiment une chouette BD. Et puis, si comme moi vous avez un peu dépassé cet âge, mais que vous en lisiez étant enfant, je suis sûr que ce volume devrait vous plaire. Maintenant, c'est certain que si vous êtes réfractaire aux superhéros, ce n'est sans doute pas cette série qui vous fera changer d'avis...

03/01/2003 (modifier)