Silver Surfer - L'intégrale (Le Surfer d'Argent)

Note: 2.13/5
(2.13/5 pour 8 avis)

La série originale "Le Surfeur d'Argent" parue chez Soleil comprenait les 18 épisodes de la série originale parue entre 1968 et 1970, + un "volume 0" qui regroupe les épisodes des Fantastiques dans lesquels le personnage est apparu pour la 1ère fois + un volume 5 dessiné par Jack Kirby et comprenant "Silver Surfer : The ultimate cosmic experience". L'intégrale Silver Surfer parue chez Panini reprend tous ces épisodes de 1968 à 1970 ainsi que la plupart des épisodes initiaux avec les Fantastic Four, et continue la publication de l'intégrale avec les épisodes suivants parus dans les années 80.


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Personnage imaginé par le légendaire Jack Kirby, le Surfer d'Argent est apparu pour la première fois en 1966 dans la série "Fantastic Four". Il a joué les guest stars dans différent titres Marvel avant d'avoir son propre mensuel à partir de 1968, avec deux autres stars du comics aux commandes, Stan Lee et John Buscema (ce dernier étant décédé en 2002). Soleil réédite ici l'intégrale de cette série (arrêtée après 18 numéros). Ancien héraut de Galactus, le dévoreur de mondes, le Surfer d'Argent a été rejeté par son maître et privé d'une partie de ses pouvoirs pour avoir osé s'opposer à lui alors qu'il comptait absorber l'énergie vitale de la Terre pour son p'tit déj'. Depuis, le Surfer est condamné à vivre sur cette planète qu'il a sauvée de la destruction mais où tout le monde le rejette parce qu'il n'est pas humain.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2001
Statut histoire Série en cours 4 tomes parus
Dernière parution : Moins de 2 ans

Couverture de la série Silver Surfer - L'intégrale (Le Surfer d'Argent) © Panini 2001
Les notes
Note: 2.13/5
(2.13/5 pour 8 avis)
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03/01/2003 | Cassidy
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Bon ben je fais partie de ceux qui n'aiment pas le Surfer d'Argent. Ou plutôt je n'aime pas cette version du personnage. J'aime bien le Surfer d'Argent de Jack Kirby qui était un être de pure énergie qui ne connaissait rien aux sentiments humains. Il est beaucoup plus intéressant que la version de Stan Lee qui est un genre de Jésus de l'espace. Je ne dois pas être le seul vu que le Surfer d'Argent de Jim Starlin ne passe pas son temps à se plaindre comme celui de Stan Lee. Ce n'est pas une série complètement nulle. Il y a quelques bonnes idées (j'aime bien Mephisto) et le dessin est correct. Malheureusement, tout est ruiné par un héros que j'ai trouvé ennuyeux et agaçant après seulement quelques pages et un ton moralisateur. Je trouve que Stan Lee se prend un peu trop au sérieux ici ce qui fait que le coté naïf de ses histoires passent moins bien dans cette série que dans les autres où il cherchait seulement à divertir. Pour comparer ce qu'il peut faire, il suffit de lire les trois numéros contre la drogue qu'il a écrite pour Spider-Man qui réussirait à être divertissant tout en ayant une morale. Je n'ai lu que quelques histoires et je ne compte pas finir un jour le reste.

02/08/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Je n'ai jamais été un très grand fan de super héros, je connais bien sûr Batman, Spiderman et Superman, mais j'ai toujours eu un peu de mal avec ces bandes. Ce qui me gênait en fait, c'est dans les bulles ces mots en caractères gras qui étaient sensés accentuer le propos comme si le lecteur n'était pas capable de comprendre de quoi il retournait. Et puis si on ne suivait pas régulièrement ces aventures on était vite largué par le foisonnement d'intrigues, sous intrigues et personnages. Dernier détail, j'ai également toujours trouvé que l'humour était bien fade ou facile; quand aux histoires d'amour c'était toujours très politiquement correct voir inexistant (c'est vrai que pendant qu'on sauve le monde on n'a pas trop le temps d'aller conter fleurette!). Mais revenons à nos moutons, plus précisément à ce Surfer d'Argent dont le look est ma foi fort bien trouvé dans sa simplicité. Cet éternel guerrier me fait furieusement penser à un autre anti héros, Elric. Bon d'accord me direz vous, le parcours, le lieu et mille autres détails sont différents mais il y a quand même un je ne sais quoi qui fait que ces deux gars possèdent un destin tracé d'avance. Autant chez les autres super héros, leurs actions sont tournées vers le bien de l'humanité, sauver les gens, ici le Surfer sait que quoiqu'il fasse il est condamné à l'errance d'une part mais d'autre part à aucune reconnaissance des terriens qu'il protège. Le problème également avec le Surfer c'est qu'il parle, ou plutôt il geint, il passe son temps à se plaindre et j'avoue qu'après avoir lu le volume 1 de l'intégrale je ne savais plus s'il fallait que j'aille me tirer une balle ou proposer au Surfer de s'en tirer une. De plus, et je vous invite à lire quelques tirades, il y a différentes façons de se plaindre, mais ici avec un ton emphatique que devaient employer les acteurs de la comédie française sous Louis XIV, il y a vraiment de quoi se marrer. Encore que, et c'est bien le problème, au bout d'un moment ça devient très chiant. Un mot sur le dessin, totalement dans une veine années 60/70; s'il est dynamique avec des mise en cases pour l'époque, innovantes, il n'est pas si chiadé que ça. Une mention spéciale pour la kitchissime colorisation; ça c'est sûr qu'en ce temps là les couleurs vives étaient à la mode! Ca claque, ça pique, on en prend plein les yeux. A réserver aux fans, pour les autres je dirais que tout ça a quand même pris un sacré coup de vieux.

19/01/2015 (MAJ le 19/01/2015) (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai eu ma période super-héros dans les années 70 lorsque je lisais assidument Strange et Spécial Strange, d'où mon intérêt pour ces personnages aux graphismes à l'ancienne, à la Jack Kirby si on peut dire, plutôt que pour les reprises modernes faites par des dessinateurs aux graphismes plus musclés. En 1966, Stan Lee et Kirby font glisser sur un surf d'argent un héros éternellement pourchassé et souffrant, qui parcourt l'univers galactique. C'est la dernière grande collaboration entre ces 2 géants des comic books pour Marvel. Le Surfer n'a pas été un de mes super-héros préférés, mais j'ai toutefois été interpellé par l'aspect atypique de ce personnage qui n'était pas un super-héros comme les autres. Héraut cosmique de Galactus, le dévoreur de planètes, le Surfer apprend à aimer la Terre dont il est prisonnier, en dépit du comportement humain qui le surprend et le révulse parfois ; peu aimé des Terriens qu'il ne comprend pas, rejeté sans cesse, il devient pourtant leur protecteur. Allié aux 4 Fantastiques, le Surfer combat aussi Dr Fatalis qui a tenté de le duper, alors qu'il ignorait encore la haine et les mauvais instincts humains ; souvent trompé et trahi, le Surfer est un être qui souffre, qui connaît un exil perpétuel. Extraterrestre humanoïde, il a de grands pouvoirs et se laisse souvent séduire par des ennemis rusés comme Mephisto, mais son âme pure et noble ne cède jamais aux tentations. Tout ceci a bien servi à Stan Lee pour dresser une satire amère de notre monde. De plus, la parabole était évidente : le démon tentateur (Mephisto) face au Christ des temps modernes. Ce portrait de héros poursuivi par la fatalité aurait pu ennuyer ou déprimer le lecteur de comic book, mais au contraire, le succès fut immédiat, surtout auprès du public étudiant. Le personnage qui s'exprimait en un anglais oxfordien, en accord avec son âme torturée, surprit vraiment les Américains, car sa quête d'un paradis perdu, sa noblesse d'âme, sa droiture et sa loyauté envers ceux qui lui apportent un soutien moral, furent perçues par les lecteurs comme des valeurs que les humains avaient quelque peu perdues. Cette vision de Stan Lee du héros rédempteur qui se sacrifie pour sauver la Terre avait donc un double but : quelque chose de christique, et une réflexion amère sur l'humanité, en même temps que la série imposait une poésie peu courante chez les super-héros Marvel. Mais si il y eut peu d'épisodes, ce n'est pas par manque de succès, mais bien plutôt parce Lee était débordé et ne voulait peut-être pas confier ce héros atypique et plein d'amertume à un autre scénariste. Graphiquement, il n'a pas tellement bénéficié d'une kyrielle de dessinateurs comme ce fut le cas sur d'autre super-héros ; après Kirby, John Buscema reprit le personnage et le hissa à des sommets que même le king Kirby n'avait pu atteindre. Et après lui, aucun autre n'a égalé les qualités graphiques de Buscema. Cette intégrale est un achat indispensable pour les fans. Il faut savoir qu'en France, le Surfer a également surpris tout le monde dans les années 70, éclipsant un peu les vedettes de la revue Strange comme Spiderman, les 4 Fantastiques, Iron Man et Daredevil. Il était si populaire qu'il était repris aussi dans le pocket Nova, petit frère de Strange.

25/06/2013 (modifier)
Par Belhou
Note: 2/5

Après lecture du premier tome. J'ai lu ce premier tome de l'intégrale sans grand enthousiasme. Le Surfer d'Argent, de son vrai nom Norrin Radd, ou plus connu par les lecteurs sous le nom de Pleurnichard des Etoiles, erre de galaxies en galaxies en ne cessant de se lamenter. Pour sauver sa planète, il se sacrifie et devient le serviteur de Galactus, mais se rebelle et est exilé parmi les hommes. Le premier épisode est plutôt une introduction, et les suivants ne sont pas fameux. Le troisième épisode est stupide car on dirait que Le Surfer d'Argent fait exprès de se faire caresser le menton par l'armée. Le pire est dans le cinquième et dernier épisode de ce premier volume, qui est comique, notamment grâce à l'apparition de Thor, qui a autant de cervelle que son marteau vengeur. Bref, Le surfer d'argent n'est pas la série la plus célèbre de Marvel et on comprend pourquoi ! Stan Lee a bien fait de ne pas trop réaliser d'aventures de ce personnage si ennuyeux, bien qu'il soit le seul personnage de l'univers Marvel à posséder de tels dons, dons qu'il n'utilise pas. Un bof pour cette intégrale du surfer... Achat plus que conseillé pour les fans.

13/10/2010 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Souvenirs souvenirs... J'ai découvert ce fantastique personnage en 1967/68... Etonnant pour l'époque : une sorte d'anti-héros argenté glissant dans les airs sur un surf de même teinte ! Fallait y penser. Stan Lee l'a fait. Le Surfer ?... c'est l'histoire de Galactus, un être qui règne sur de nombreuses galaxies. Décidant d'étendre son empire, il jette son dévolu sur une petite planète : Zenn-La. Il consent pourtant à épargner ce monde à condition qu'un de ses habitants, Norrin Radd, se prête à devenir son ambassadeur. Le marché est conclu. Norrin est recouvert d'une enveloppe argentée destinée à le protéger des rayons cosmiques. Il se voit attribuer une planche de surf pour moyen de locomotion. Condamné à un exil perpétuel, Norrin va pourtant s'empresser de combattre le mal sous toutes ses formes plutôt que de céder aux idées d'expansion de Galactus. A ses débuts, ce héros va connaître un énorme succès. Différent des "musclors" habituels, le Surfer d'Argent est un être pathétique magnifiquement dessiné -à ses débuts en 1966- par Jack Kirby ; ce sous les scénarios de Stan Lee. Suite au succès du personnage, la "Marvel Comics" va créer un périodique homonyme dès 1968 (de magnifiques "grands pockets" brochés qui garnissent encore un coin d'une de mes étagères). Dès cette année, le dessin sera repris par John Buscema (Hulk, Captain Marvel, Thor, Les Quatre Fantastiques, Conan...), excusez du peu !... Interrompue en 1970, cette série reprendra en 1982. A noter un magnifique album broché, réalisé en 1990 et paru chez Casterman. Un album dont le scénario est toujours de Stan Lee mais, et surtout, dont le graphisme a été réalisé par Moebius/Giraud. Superbe... et très rare !... C'est vrai que ce personnage est peu connu de nos jours, mais vous pourrez le (re)trouver chez un vide-grenier ou sur une brocante dans de vieux "Fantask" ou "Strange" du début des années 70. J'en possède pas mal, de ces opus ; et même si le tout a un peu vieilli, c'est souvent avec un réel plaisir que j'en pagine quelques-uns... Le "Surfer d'argent" ?... Immanquable pour les vrais amateurs de la SF "de papa". Je cote 9/10. Et c'est plutôt rare de ma part.

26/08/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Holalaaa, quel geignard ce super héros ! Je sais que c'est ce que la "plèbe" reproche justement au surfer d'argent, et qu'il faudrait passer outre cela pour justement apprécier ce héros de Stan Lee et Jack Kirby, mais non là, je n'y arrive pas. J'avais été assez séduit par la version de Moebius du Surfer, même si le personnage en lui-même n'était pas exceptionnel. Mais disons qu'il attisait ma curiosité. Mais dans ces BDs dessinées par Buscema, on retrouve le pire du Surfer. Il est en permanence en train de prendre des poses de grand tragédien antique, il papote sans arrêt tout haut en alignant à tout bout de champs les "oh, que le monde est cruel", "pourquoi moi ?", "qu'ai-je fait pour mériter cela ?", "je suis un incompris" etc etc etc... Alors, un peu, ça va, mais de ça à chaque case, chaque page, chaque histoire : pffff... A côté de ça, la satire du Surfer d'Argent faite par Gotlib dans un Rhââ Lovely semble en fait ne rien exagérer du tout et montrer exactement le personnage tel qu'il est. Les scénarios sont complètement naïfs, débordant de messages mielleux et moralisateurs. Les dialogues sont ridicules. L'action est pitoyable (et un coup de rayon cosmique par-ci, un coup de rayon cosmique par-là). Alors, au départ, on se marre, on se dit que c'est trop ridicule, ce doit être fait exprès. On prend ça au second degré. Mais ça continue, ça empire, ça insiste... Ca devient tellement lourd qu'on ne rigole plus du tout au bout d'un temps. Et comme le dessin n'est pas exceptionnel, voire parfois vraiment moche (les planètes aux couleurs de boules de Noel en papier peint derrière le surfer, c'est ridicule), il n'y a pas grand chose à tirer de cette BD, même pour quelqu'un comme moi curieux de savoir qui était vraiment le super-héros appelé Surfer d'Argent.

07/12/2003 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

J'avoue ne pas être un gros fan de ce culturiste chauve en lamé, poseur et sentencieux, qui passe son temps à tirer sa tronche de chien battu en débitant de profondes pensées philosophiques ("Les humains ne savent pas ce qu'ils font", "la guerre, c'est mal") tout en prenant des postures pour concours de body-building. Cela dit, il faut reconnaître que ce personnage est tellement caricatural qu'on en viendrait presque à croire que c'est de la parodie, et que quand on prend tout ça au second degré, ça peut devenir assez marrant. Y a des scènes vraiment impayables, je vous assure ! Ah, il faut le voir, cet abruti de Monsieur Propre en alu, continuer à discourir sur la folie des hommes alors que de gros yétis féroces sont en train de lui avoiner la gueule. Et quand il nous fait "Jésus sur la Croix" dans l'espace, aussi ! "Donnez-moi la force de leur pardonner", nous dit-il les bras en croix, les yeux au ciel, en parlant des humains, alors qu'il s'apprête à leur balancer sa version à lui des Plaies d'Egypte pour les punir d'avoir été méchants avec lui... Grand moment ! Et l'épisode des "frères de Badoon" ! Des extraterrestres avec un look dans le plus pur style "méchants de comics des années 60", qui prétendent qu'ils viennent sur Terre avec des intentions pacifiques... C'est sûr qu'avec leurs tronches patibulaires des gros reptiles vicieux, on ne s'attend pas une seconde à ce que ce soit en réalité une ruse qui cache un coup de fourbes ! Ah, sacrés frangins badounes, va ! Du coup, j'avoue que face à de telles perles, j'ai presque été tenté de noter la série comme "Culte !" dans un moment d'égarement... Hélas, les moments de poilade ne sont pas assez nombreux pour cela. Et comme à côté de ces séquences involontairement comiques, on a droit à des scénars basiques et des dialogues niais (mais qui se veulent profonds et adultes), assortis comme il se doit pour les comics de cette époque d'un dessin qui date un peu et de couleurs à chier, j'avoue que je n'ai pas envie de m'en farcir plus d'un tome. Du coup, disons 2/5 ; mais a priori, si vous faites partie des fans du personnage, cette intégrale ne peut que vous ravir.

03/01/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 1/5

Je suis loin d'être un spécialiste de comics comme Cassidy mais pour avoir lu quelques histoires du Surfer d'argent de la grande époque, je ne peux même pas mettre deux étoiles tant les élans moralisateurs du surfer sont gonflants et les dessins vraiment moches. Un dernier mot sur la critique de Cassidy ci-dessous qui est probablement la plus poilante que j'ai lue sur BDT ces 12 derniers mois. Je suis écroulé de rire derrière mon ordi :) :)

03/01/2003 (modifier)