Vampire State Building
Préparez-vous à être mordu(e) à la première page !
New York Vampires
Jeune Soldat sur le point d’être envoyé en opération, Terry Fisher retrouve ses amis au sommet de l’Empire State Building, pour une soirée d’adieu. Mais soudain une légion de vampires attaque le gratte-ciel et massacre ses occupants. Traqués dans les 102 étages devenus un piège mortel, Terry le pressent : avant que l’armée d’abominations ne se répande en ville, ils devront affronter U’tluntla, le terrible Dieu Vampire, emmuré dans le building depuis sa construction. (texte : Soleil Productions)
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 03 Avril 2019 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Oh mais c'est franchement bien, ça ! Alors que Walking Dead est en train de se déliter, à l'instar de son avatar télévisuel, Charlie Adlard nous propose une nouvelle (très courte) série avec des monstres, cette fois-ci à dents longues... Un peu comme dans 30 jours de nuit, l'idée de départ de "Vampire State Building" est simple : elle puise dans une légende mohawk, qui parle d'U’tluntla, un dieu vampire dont la dépouille doit se trouver le plus haut possible. Et devinez quel endroit fut le plus élevé des États-Unis à partir de 1930, et pendant quelques décennies ? Une belle cohérence dans l'idée de départ, verrouillée par trois scénaristes de grand talent (on rappellera qu'Ange est un duo), au service d'un récit un brin classique, mais mené à un train d'enfer. Il y a bien sûr des références et des influences conscientes ou pas : Cloverfield, Piège de Cristal, REC, Blade... Mais peu importe, "Vampire State Building" fonctionne bien, très bien même, et nous tient en haleine presque de bout en bout. Le trio de scénaristes s'est donc attaché les services de Charlie Adlard, dessinateur britannique de la série zombifiante à succès, et il apporte son trait puissant et son sens de la mise en scène inouï pour créer des ambiances très prenantes, avec la complicité de Sébastien Gérard aux couleurs. Ce diptyque est classique, mais très efficace.
J'aime bien le jeu de mots mais il est quand même assez proche de la réalité. En effet, le cadre de ce récit est bien l'Empire State Building. On apprend que des indiens ont jadis participé à la construction de ce building en 1930. C'est quand même resté le plus haut bâtiment au monde jusqu'en 1967. L'auteur n'est autre que Charlie Adlard déjà connu pour son fameux Walking Dead. Il fait dans un registre assez proche car aux morts vivants se subtituent une armée de vampires suceurs de sang. Pour autant, cela ne sera pas la même réussite. En effet, on survole à peine les personnages ce qui ne nous permet pas d'avoir une interconnection avec eux. Tout est centré sur l'action à l'état pur dans un milieu à huis clos. Du coup, cela n'a pas la même profondeur. Il y a de petites points d'humour dans les dialogues des personnages qui indiquent par exemple que personne ne va te mordre ou j'ai les crocs. Il est vrai qu'ils ne rigoleront pas avec la suite plutôt macabre. Au final, c'est plutôt efficace. Pas d'originalité mais une lecture assez divertissante.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site