Aujourd'hui est un beau jour pour mourir (Hoy es un buen día para morir)
Vous avez un nouveau message du chuchoteur.
Apocalypse et fin du monde Editions du Long Bec Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies
Au fin fond d'un désert de glace des recherche de virologie se déroulent dans une station isolée. En Europe des dirigeants d'une multinationale cherchent un moyen d'accroitre leurs bénéfices Malgré la crise un groupe veut enregistrer un disque, un vieil écrivain cherche l'inspiration et l'épidémie gagne du terrain.
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Date de parution | 20 Mars 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un gros album qui m'a pris une grosse partie de la matinée pour le lire. Je rejoins l'avis de Mac Arthur. Je trouve dommage que je n'ai pas réussi à trouver le récit captivant parce que je vois bien que l'auteur a mis tous ses efforts dans cet album et qu'il a des choses à dire. Il présente une galerie de personnages intéressants qui ont tous une personnalité bien distincte et le monde futuriste qu'il a créé est pas mal à défaut d'être original. Le principal problème est que je trouve que l'action est lente. Lorsque je suis arrivé au tiers de l'album je me demandais quand est-ce qu'il va y avoir de l'action parce qu'on a surtout des personnages qui parlent et qui parlent. Même lorsqu'il y avait de l'action le rythme était lent. Il y a des bonnes réflexions, mais d'autres m'ont laissé indifférent. Vers le milieu de l'album, mon intérêt variait selon quel personnage apparaissait dans la scène que j'étais en train de lire, parce qu'à la longue j'ai fini par me lasser de certains d'entre-eux. Dommage parce que c'est vraiment une BD ambitieuse. Le dessin et la mise en page sont bons. Bref, un autre album que je trouve moyen et que j'aurais aimé plus apprécier.
Gros bouquin que celui-ci. On sent que son auteur s’y est investi pleinement, ce qui est toujours agréable. Malheureusement, ce récit n’est pas dépourvu de défauts à mes yeux et du coup je sors de cet album avec un sentiment assez partagé. D’une part, j’ai aimé la thématique. Ce genre de thriller construit autour d’une pandémie (un virus mortel dans le cas présent), comme l’indique Sloane dans son avis, nous change des zombies même si cela reste très classique dans ce genre. La tension et le climat apocalyptique augmentent au fil des pages pour se terminer sur un constat de délabrement total contrebalancé par un happy-end à la bisounours (oui, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… mais bon, il y a quand même eu quelques milliards de morts avant cela). Par ailleurs, j’aime bien ce genre de récit choral où les personnages d’importance ne sont finalement pas si nombreux que ça. On a le temps de mémoriser qui est qui et, de ce point de vue, avec des changements brutaux de lieu et d’ambiance visuelle, ce récit est bien conçu. Jamais je ne me suis senti largué, jamais je ne me suis dit : « qui c’est, celui-là ? » Par contre, certains profils n’ont à mes yeux qu’un intérêt des plus relatifs. Nous avons par exemple droit à un personnage de terroriste médiatique… dont les seuls actes de terrorisme sont d’interrompre des émissions de télévision pour faire part de ses réflexions pseudo-philosophiques… J’appelle pas ça un terroriste, moi. Un emmerdeur, à la limite (et encore, pour ne plus l’entendre il suffit d’éteindre sa télévision) mais de là à terroriser un gouvernement ? Chaque personnage a droit à un profil assez étoffé, avec l’apparition de duos souvent complémentaires (le tueur implacable et le patron véreux, le cuisinier de quartier et sa cliente, le père écrivain et sa fille, etc… ). C’est agréable à suivre… au début. Puis il me faut bien avouer que j’ai assez rapidement trouvé que ça tournait en rond pour beaucoup de ces duos. Par exemple, le cuisiner et sa client jouent à une sorte de jeu de la vérité dont le perdant doit payer la note… et comme les anecdotes racontées sont chaque fois tellement incroyables qu’elles ne peuvent qu’être vraies, le suspense est très relatif. Ces séquences m’ont finalement plus semblé être un étalage par l’auteur de sa connaissance d’anecdotes incroyables qu’un apport subtil d’éléments qui auraient permis de construire ses personnages. Et puis, il y a cette constante vision ultra-négative d’une décroissance. Un virus décime la population et, du coup, les gens se violent dans la rue, se bastonnent à mort, pillent, volent et se foutent de leurs voisins (sauf quelques gentilles personnes qui, bien entendu deviennent nos héros). Oui, bon, bof, je suis un petit peu fatigué de cette vision pessimiste déjà mille fois vue et non dénuée d’incohérences dans le cas présent. Enfin, dernier point qui fâche : la relecture de cet album a clairement été bâclée. Mots manquants, fautes énormes et autres joyeusetés apparaissent de manière régulière, au point de gâcher quelque peu ma lecture. Et pourtant, pour le travail fourni, pour quelques bonnes idées, pour la mise en page et le découpage soignés, je reste sur cette impression que ce bouquin n’est pas si mal que ça. Mais il présente à mes yeux pas mal de défauts quand même…
En voilà une très bonne surprise ! Cet album pétri de références et autres clins d'oeil réalisé de bout en bout par Colo (que je découvre avec cet opus) force le respect ! C'est un thriller prenant qu'on ne lâche pas avant de parvenir à la fin de ses 380 pages ! Alors oui, on peut y trouver un petit air de V pour Vendetta revisité, une petite touche d'apocalypse très en vogue en ce moment, des traits un peu forcés sur certains points du scénarios ou des partis pris un peu radicaux. Mais alors ? Si c'est très bien mené, pourquoi bouder son plaisir ? Car autre point fort, c'est l'originalité du dessin, très personnel et qui ajoute à la singularité de cet album. Surpris à la lecture des première page, j'ai vite été happé par ce trait un peu forcé mais très dynamique et sa colorisation particulière. C'est ensuite ce découpage très cinématographique et la narration menée tambour battants qui nous tient en haleine jusqu'à la fin ! Voilà un TRES bon album qui mérite plus qu'une lecture et davantage de reconnaissance ! A lire !
Exceptionnel et grandiose ! C'est pour moi LE roman graphique de ce début d'année qui nous propose un récit apocalyptique sans zombies à la démarche saccadée et pathétique, et qui dans sa cruelle possibilité nous donne à réfléchir sur certains aspects de notre monde. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi fort. Imaginez un gros roman graphique de 380 pages qui dès sa lecture entamée ne vous lâche plus. Nul doute qu'en tant qu'amateur de BD, vous soyez également un adepte du cinéma, et donc vous connaissez forcément Alejandro Gonzàles Inarritu et plus particulièrement deux de ses films : "21 grammes" et "Babel". C'est à ces films "chorale" que fait indubitablement penser cette histoire. Grâce à un découpage nerveux et intelligemment pensé, nous passons d'un personnage à l'autre. J'aime particulièrement Yoyo et ses devinettes. Dans un futur pas trop éloigné, "le Chuchoteur" est recherché par toutes les polices du pays car il pirate les ondes du plus grand réseau d'information qui soit, TV Net. Il diffuse des messages à une population qu'il juge docile et trop aliénée par le pouvoir. Qui est cet homme qui heurte les consciences de uns et fait trembler le pouvoir ? Est-ce un des membres de ce groupe de rock qui malgré la situation cherche à enregistrer un album ? Est-ce ce vieil écrivain en mal d'inspiration ? L'assassin aux ordres d'une puissante multinationale ? Quand en plus une terrible épidémie véhicule un virus dit de "la dépression" qui se propage sur toute la planète (quelques instants avant leur mort les personnes infectées pleurent des larmes de sang ), plutôt que de soigner la population les autorités préfèrent se concentrer sur la capture du "Chuchoteur". Au scénario, dessin et colorisation, Colo, un auteur que je connaissais pas. Ce gars est un furieux que ce soit au niveau de la construction, du découpage et de la lente mais inéluctable montée en tension. Il n'y a rien à redire. Le dessin est dans un style semi-réaliste avec surtout un découpage qui insère des pages notamment celles où "le Chuchoteur" s'exprime, sans parler des récits que l'écrivain vieilli ne racontera jamais. Je ne sais qu'ajouter de plus pour vous donner envie de lire ce gros pavé qui renouvelle le genre du récit apocalyptique et de fort belle manière qui plus est. Merci aux Éditions du Long Bec d'avoir eu l'audace de sortir ce gros pavé, merci à Fabrice scénariste à ses heures, ici chargé de l'adaptation des dialogues.
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