Aujourd'hui est un beau jour pour mourir (Hoy es un buen día para morir)

Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 4 avis)

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Apocalypse et fin du monde Editions du Long Bec Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies

Au fin fond d'un désert de glace des recherche de virologie se déroulent dans une station isolée. En Europe des dirigeants d'une multinationale cherchent un moyen d'accroitre leurs bénéfices Malgré la crise un groupe veut enregistrer un disque, un vieil écrivain cherche l'inspiration et l'épidémie gagne du terrain.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Mars 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Aujourd'hui est un beau jour pour mourir © Editions du Long Bec 2019
Les notes
Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 4 avis)
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31/03/2019 | sloane
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Un gros album qui m'a pris une grosse partie de la matinée pour le lire. Je rejoins l'avis de Mac Arthur. Je trouve dommage que je n'ai pas réussi à trouver le récit captivant parce que je vois bien que l'auteur a mis tous ses efforts dans cet album et qu'il a des choses à dire. Il présente une galerie de personnages intéressants qui ont tous une personnalité bien distincte et le monde futuriste qu'il a créé est pas mal à défaut d'être original. Le principal problème est que je trouve que l'action est lente. Lorsque je suis arrivé au tiers de l'album je me demandais quand est-ce qu'il va y avoir de l'action parce qu'on a surtout des personnages qui parlent et qui parlent. Même lorsqu'il y avait de l'action le rythme était lent. Il y a des bonnes réflexions, mais d'autres m'ont laissé indifférent. Vers le milieu de l'album, mon intérêt variait selon quel personnage apparaissait dans la scène que j'étais en train de lire, parce qu'à la longue j'ai fini par me lasser de certains d'entre-eux. Dommage parce que c'est vraiment une BD ambitieuse. Le dessin et la mise en page sont bons. Bref, un autre album que je trouve moyen et que j'aurais aimé plus apprécier.

18/02/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Gros bouquin que celui-ci. On sent que son auteur s’y est investi pleinement, ce qui est toujours agréable. Malheureusement, ce récit n’est pas dépourvu de défauts à mes yeux et du coup je sors de cet album avec un sentiment assez partagé. D’une part, j’ai aimé la thématique. Ce genre de thriller construit autour d’une pandémie (un virus mortel dans le cas présent), comme l’indique Sloane dans son avis, nous change des zombies même si cela reste très classique dans ce genre. La tension et le climat apocalyptique augmentent au fil des pages pour se terminer sur un constat de délabrement total contrebalancé par un happy-end à la bisounours (oui, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… mais bon, il y a quand même eu quelques milliards de morts avant cela). Par ailleurs, j’aime bien ce genre de récit choral où les personnages d’importance ne sont finalement pas si nombreux que ça. On a le temps de mémoriser qui est qui et, de ce point de vue, avec des changements brutaux de lieu et d’ambiance visuelle, ce récit est bien conçu. Jamais je ne me suis senti largué, jamais je ne me suis dit : « qui c’est, celui-là ? » Par contre, certains profils n’ont à mes yeux qu’un intérêt des plus relatifs. Nous avons par exemple droit à un personnage de terroriste médiatique… dont les seuls actes de terrorisme sont d’interrompre des émissions de télévision pour faire part de ses réflexions pseudo-philosophiques… J’appelle pas ça un terroriste, moi. Un emmerdeur, à la limite (et encore, pour ne plus l’entendre il suffit d’éteindre sa télévision) mais de là à terroriser un gouvernement ? Chaque personnage a droit à un profil assez étoffé, avec l’apparition de duos souvent complémentaires (le tueur implacable et le patron véreux, le cuisinier de quartier et sa cliente, le père écrivain et sa fille, etc… ). C’est agréable à suivre… au début. Puis il me faut bien avouer que j’ai assez rapidement trouvé que ça tournait en rond pour beaucoup de ces duos. Par exemple, le cuisiner et sa client jouent à une sorte de jeu de la vérité dont le perdant doit payer la note… et comme les anecdotes racontées sont chaque fois tellement incroyables qu’elles ne peuvent qu’être vraies, le suspense est très relatif. Ces séquences m’ont finalement plus semblé être un étalage par l’auteur de sa connaissance d’anecdotes incroyables qu’un apport subtil d’éléments qui auraient permis de construire ses personnages. Et puis, il y a cette constante vision ultra-négative d’une décroissance. Un virus décime la population et, du coup, les gens se violent dans la rue, se bastonnent à mort, pillent, volent et se foutent de leurs voisins (sauf quelques gentilles personnes qui, bien entendu deviennent nos héros). Oui, bon, bof, je suis un petit peu fatigué de cette vision pessimiste déjà mille fois vue et non dénuée d’incohérences dans le cas présent. Enfin, dernier point qui fâche : la relecture de cet album a clairement été bâclée. Mots manquants, fautes énormes et autres joyeusetés apparaissent de manière régulière, au point de gâcher quelque peu ma lecture. Et pourtant, pour le travail fourni, pour quelques bonnes idées, pour la mise en page et le découpage soignés, je reste sur cette impression que ce bouquin n’est pas si mal que ça. Mais il présente à mes yeux pas mal de défauts quand même…

03/10/2019 (modifier)