Le Collège Noir
Un pensionnat perdu au milieu des forêts. Un groupe d'ados malchanceux privés de vacances. Une surveillante peu contrariante. Et un camarade qui disparaît dans les marais.
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Un pensionnat perdu au milieu des forêts. Un groupe d'ados malchanceux privés de vacances. Une surveillante peu contrariante. Et un camarade qui disparaît dans les marais. Mais quels secrets se terrent à l'ombre des sapins noirs ? Lorsque les collégiens découvrent ce que personne ne devrait jamais voir... chacune de leur nuit devient un cauchemar.
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Date de parution | 05 Octobre 2016 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'ai vraiment apprécié la lecture des trois épisodes de cette série pour ados. Ulysse Malassagne propose un récit très rythmé et très équilibré entre l'aventure et le fantastique. Son équipe de cinq élèves coincés pour les vacances est subtilement construite autour de différentes personnalités qui se complètent à merveille. Les cinq sont touchants, l'auteur sachant équilibrer l'importance des un(e)s et des autres dans le déroulement du récit. La trouvaille est la progression du récit qui nous fait découvrir la vraie personnalité de Léna. Le récit se déroule avec fluidité et logique autour des rebondissements provoqués par des rencontres avec les différents monstres issus des contes et légendes des campagnes françaises. Comme le souligne Ro, le côté "horreur" de certaines situations est vite contrebalancé par l'humour très présent dans les dialogues (merci Krum). Cela ouvre la lecture à un large public dès 8/10 ans. Graphiquement je trouve que notre équipe des cinq ne fait pas trop collège, c'est surtout le très bon personnage de Léna qui permet une identification à des ados plus âgés. Le choix de visages assez minimalistes n'empêche pas une belle expressivité et ces petits corps semblent animés d'un dynamisme de balle rebondissante. Le dessin des monstres est classique mais soigné. J'ai particulièrement apprécié les paysages qui m'ont immédiatement replongé dans mes sorties en Haute-Loire ou dans le Cantal. La lecture est assez rapide mais le plaisir est bien présent. Une série détente très agréable pour les ados et plus.
Découverte avec l'intégrale parue dans la collection Bande d'Ados, je suis très vite tombé sous le charme de cette série. C'est une BD jeunesse d'aventure horrifique mettant en scène une petite bande de gamins dans l'internat d'un minuscule collège perdu en pleine nature, confrontée aux dangers d'un environnement sombre et fantastique avec sorcières, démons et autres horreurs cachées dans l'ombre et dans la forêt. Mais le ton est très particulier car à la fois léger et sérieux. Pour le côté sérieux, cela m'a fait un peu penser à Courtney Crumrin : une série destinée aux ados mais qui n'hésite pas à confronter la jeune héroïne à du fantastique sombre et sérieux, de vrais dangers issus des mythes populaires et des contes classiques. Pour le coté léger, il y a tout un sens du décalé et de cette bande de gamins qui ne se prend pas au sérieux. Il y a un dessin rondouillard et mignon, presque rigolo, notamment dans les expressions des visages. Ce sont aussi des gags de situation ou de dialogues qui viennent contrebalancer le sentiment de danger ou l'horreur. Pour résumer en une phrase, on pourrait dire de cette BD que "ça fait peur mais c'est pas grave". J'aime aussi la structure en petits chapitres des deux premiers albums qui donnent l'impression de lire une suite d'histoires courtes alors que c'est une même intrigue qui se développe dans toute la série. Le troisième tome, lui, perd cette structure pour former un seul long épisode ce qui accentue son côté aventureux et permet aussi d'appuyer la séquence émotions de la conclusion de la série. Des frissons et des sourires pour une série très agréable et dotée d'une belle personnalité.
Une bande dessinée qui s'adresse surtout aux ados et peut-être même aux pré-ados (du groupe 10-12 ans). Pour un adulte comme moi, j'ai trouvé que c'était une série fantastique sympathique. Le scénario est bien fait quoiqu'il y a quelques défauts. Le milieu du premier tome, qui montre les enfants affronter différents monstres nocturnes, m'a un peu ennuyé et j'avais peur que la série ne se résume qu'à une suite de chapitres montrant les enfants face à des monstres différents, mais heureusement cela change dans le dernier tiers de l'album. Il y a aussi le fait que cela se lit un peu trop rapidement et que cela m'a donné l'impression que le scénario aurait pu être un peu plus développé sur certains points. Par exemple, c'était quoi le plan de la sorcière au juste avec les âmes qu'elle a capturées ? Cela reste tout de même une lecture globalement plaisante. Les personnage sont attachants et le dessin va très bien avec ce style d'histoire. L'auteur sait comment créer une atmosphère d'horreur qui risque de faire peur aux petits enfants facilement impressionnables. Une bonne lecture à lire durant le mois d'Halloween.
Voilà une trilogie qui se lit agréablement – mais aussi très rapidement. L’adulte que je suis l’a fait avec plaisir. Mais le public visé est clairement plus adolescent, et je pense qu’il y trouvera encore davantage son bonheur, car c’est parfaitement adapté pour lui. On entre de plain-pied dans l’histoire, avec un mort, et des créatures à la fois mystérieuses et inquiétantes, qui vont menacer les quelques enfants restés pendant leurs vacances dans un pensionnat, avec une jeune femme, Léna, pour les surveiller. Il n’y a ensuite aucun temps mort (d’autant plus que ce n’est pas une série inutilement à rallonge !). Créatures des ténèbres, de l’au-delà ou des pires cauchemars, Ulysse Malassagne (dont j’avais déjà apprécié Kairos) ne ménage pas son jeune lectorat, qui peut jouer ici à se faire peur. Mais c’est de l’horreur juste ce qu’il faut pour ne pas dépasser les limites acceptées par le lectorat visé. Et le découpage en courts chapitres dans les deux premiers tomes (le troisième se lit d’une traite et donne les « explications » et une fin à cette histoire) permet aux lecteurs de souffler entre les passages d’action et de peur qui se succèdent à un rythme très soutenu. Le dessin est parfois minimaliste (pour les corps des enfants plus que pour les créatures d’ailleurs – avec des visages d’enfant tirant un peu sur le manga – mais pas trop, heureusement), et sa simplicité accentue aussi la fluidité de la lecture qui, vous l’avez compris, est fortement recommandée pour des ados (cadeaux, achats pour les CDI de collèges, etc).
De retour après la trilogie Kairos révélant le talent hors pair d'un jeune auteur prometteur, Ulysse Malassagne, le voici de retour dans une nouvelle trilogie fantastique à destination des adolescents dans un monde oscillant entre les livres de la collection "Chair de Poule" et Scooby-Doo. C'est l'été dans ce pensionnat perdu au milieu d'une forêt en plein Cantal où résident uniquement 5 ados et leur surveillante Lena. En sauvant l'âme d'un camarade disparu, la fine équipe va éveiller le courroux d'une sorcière qui n'aura de cesse d'envoyer chaque nuit une armada de créatures maléfiques à leurs trousses. Ce "Scooby-Gang" d'infortune devra repousser chacune de leurs attaques tout en mettant à profit leur complicité pour anéantir définitivement les forces nocturnes du mal. Mission réussie ? Tout à fait mon Amiral si on prend bien en compte que cette trilogie est en tous points remarquable et ne considère jamais le public cible pour des gogos. En effet Malassagne, fidèle à lui même ne perd pas de temps en imprégnant un rythme effréné dès les premières pages. Le ton est sombre et le restera jusqu'à la conclusion au prix d'un découpage dynamique et d'une succession de scènes d'actions réussies. Le prédécoupage en chapitres courts (Le Collège Noir était d'abord pré-publié dans GEO Ado) fragmente intelligemment le récit et permet aux jeunes lecteurs de reprendre leur souffle. Malassagne simplifie son dessin en abandonnant les hachures de ses autres œuvres. Si les héros sont représentés par des traits presque naïfs et comiques, les nombreuses créatures rencontrés sont bien plus travaillées et terrifiantes pour un jeune public. Les plus âgés se régaleront d'une histoire certes classique mais si bien écrite qu'il est difficile de lever le nez de ces petits bouquins cartonnés. En développant un bestiaire proche de Lovecraft et autres croquemitaines connus ou inédits, Malassagne sait parfaitement où il veut en venir jusqu'à une conclusion parfaite. Loin d'être aussi répétitif et prévisible que prévu, ce Collège Noir est une petite pépite à lire sans modérations.
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