Le Musée de l'étrange

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les archivistes du tout nouveau Musée de l’Étrange enquêtent sur un tibia humain disproportionné. Au menu : un rallye auto et une rencontre avec des titans.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Editions du Long Bec Les petits éditeurs indépendants Ligne Claire

En décembre 1954, tandis qu’une tempête de neige balaie Paris, la presse est invitée à l’inauguration d’un tout nouveau musée situé Boulevard Auguste Chatouillard. Les journalistes s’empressent alors de se mettre au chaud de l’autre côté de l’immense porte, qui se referme soudainement sur eux. Le moment de stupeur passé, le constructeur automobile Henri Penaud les accueille en tant que fondateur de ce « Musée de l’Etrange ». En ce lieu dédié aux civilisations antédiluviennes, il a réuni la fabuleuse collection de reliques anciennes de feu l’explorateur Gaston Rocas, avec la contribution de sa fille et héritière. Penaud présente son équipe, composée du directeur Larcin, du conservateur de Haute-Lutte, des archivistes Elsa Blanquette et Victor Galopin. La cérémonie terminée – et les journalistes rassasiés par le buffet – le musée se vide. Elsa et Victor restent faire quelques heures supplémentaires pour poursuivre leur pharaonique travail d’inventaire. Ce faisant, ils découvrent sous un drap un curieux robot, qu’ils réactivent par inadvertance (en versant de l’eau bouillante dessus, donc en lui remettant de la vapeur). Ce robot explique qu’il est en sommeil depuis 1917 et qu’il a été construit autour d’un obus de 220… et d’ailleurs tel est son nom. Or dès le lendemain, le robot met à jour un tibia humain d’une taille disproportionnée…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Octobre 2018
Statut histoire Une histoire par tome 1 tome paru

Couverture de la série Le Musée de l'étrange © Editions du Long Bec 2018
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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24/04/2019 | Erik
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Contrairement à l’avis du lecteur précédent, je m’inscris totalement en faux en regard de cette opinion: au contraire, autant sur le fond que sur la forme, j’ai apprécié sans réserve ce chef d’œuvre de la ligne claire qui m’a fait renouer avec un certain âge d’or de la bd classique. De l’aventure, un peu de fantastique, de l’ésotérisme original qui tranche avec un certain conformisme actuel qui n’a d’intérêt que pour les récits à vocation «  progressistes », et le plus souvent, sans saveur, et avec un dessin qui se veut «  novateur » et qui n’a que cet alibi «  bien pensant »pour en dissimuler la laideur. Alors oui, je suis un amateur de la ligne «  claire » qui ne voulait que distraire et faire rêver ses lecteurs avec des scenarii qui se tenaient. Cet album est une authentique réussite qui a ravi le lecteur sexagénaire qui a gardé l’illumination de sa jeunesse.

04/03/2022 (modifier)