Luminary
Sa part d’ombre : être un homme de lumière.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Futurs immanquables Glénat Les prix lecteurs BDTheque 2019 Super-pouvoirs
Pitsboro, sud des États-Unis, juillet 1977. Une journée d’été pas tout à fait comme les autres. Les infos annoncent un pic de chaleur jamais atteint depuis plus de trente ans. Billy, jeune employé noir d’un cirque, assiste une tigresse de la troupe mettant bas. Tout le monde assiste, ébahi, au don qui lui permet de maîtriser la bête sauvage. De l’autre côté du pays, à New-York, une gigantesque explosion de lumière survient au cœur de la ville. Tout dans un rayon de plusieurs centaines de mètres a été littéralement anéanti. Tout, sauf un homme, indemne, au milieu des décombres. Cet homme, c’est Darby McKinley, admis quelques semaines plus tôt à la clinique d’où provient l’épicentre de l’explosion. Ce serait donc lui l’origine du phénomène. Reste à savoir d’où lui vient ce pouvoir. Et ce qu’il compte en faire... (texte : Glénat)
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Date de parution | 09 Mai 2019 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J’ai retrouvé dans ce triptyque un des aspects que je préfère chez Luc Brunschwig, à savoir sa capacité à construire des personnages complexes, torturés et pourtant profondément humains. N’étant pas fan de récits de super-héros, c’était je pense la condition sine qua non pour que j’adhère à la série. Autre point que j’ai bien apprécié : le contexte général. Cet univers de grandes villes américaines des années 70 d’un côté, celui des grands cirques et de leur ménagerie de l’autre, les tensions raciales et politiques de l’époque, tout cela contribue au climat de la série, à son exotisme et au fait que cet univers nous est à la fois familier et éloigné. Puis vient le dessin de Stéphane Perger. Pas toujours facile d’accès au premier abord, ce trait a quand même de la gueule. La composition des planches est travaillée et la colorisation apporte beaucoup de matière au trait. Esthétiquement, c’est très réussi. Au niveau du scénario, le récit se lit avec plaisir. Fondamentalement, il est assez classique et j’ai bien plus accroché grâce à l’évolution des personnages et à leur humanité que du fait que l’intrigue aurait été particulièrement innovante ou originale. Mais ça se tient et on a droit au terme des trois tomes à une vraie… fin de cycle. Oui, fin de cycle et c’est en cela que la série me frustre un peu. Car si l’histoire se tient, on quitte un peu les personnages alors même que leurs aventures allaient commencer. On en laisse certains au bord du quai, prêts à embarquer pour de nouvelles aventures. Des portes n’ont pas été refermées. En clair, cette fin n’est pas une vraie fin mais plutôt une clôture de chapitre. Au final, ma note se situe entre le pas mal enthousiaste et le franchement bien un peu flatteur étant donné la manière dont l’histoire se conclut. Bon ! Allez ! Franchement bien parce que les auteurs ne sont pas responsables de l’arrêt de la série après seulement trois tomes (c’est une décision de l’éditeur suite à l’insuffisance des ventes) et parviennent tout de même à nous offrir une fin satisfaisante… mais je reste sur ma faim.
Luc Brunschwig et Stéphane Perger revisitent clairement le fabuleux Photonik de Ciro Tota. Un premier opus hommage brillant revisité. Stéphane Perger n’est pas tombé dans le piège de vouloir se rapprocher de l’original. Le dessin est travaillé et les couleurs sont sublimes. La réussite de ce premier tome est sans doute liée au fait que cette liberté lui a permis de se libérer d’une vénération trop appuyée et d’une comparaison trop évidente. Nous retrouvons cependant la dynamique entre les trois principaux personnages de Photonik. Un excellent album à décourvir. J’attends avec impatience le prochain volet de cette série qui s’annonce prometteuse.
Cela tenait visiblement à cœur à l'auteur de développer cette histoire qui s'inspire d'un super-héros rencontré au fil d'une lecture durant sa jeunesse, comme il l'explique en détail dans le dossier consacré en fin de volume. Voilà son souhait exaucé avec ce premier volume, avec la bénédiction de son inspirateur, le célèbre Ciro Tota. Le résultat est tout à fait convenable, mais sans surprise dans le traitement. Le récit reste classique et parfois prévisible. En même temps, on observera une certaine simplicité du scénario qui donne de la fluidité à ce récit lumineux. Au niveau du graphisme, cela fait très comics. J'ai plutôt bien aimé le rendu avec de superbes couleurs assez flashy voir incandescentes. Je retiens surtout une exploration d'un comics à la française par un scénariste non habitué du genre. On retrouve cependant des thématiques déjà développées dans Le Pouvoir des innocents avec cette histoire d'attentat à New-York accusant la communauté noire. Maintenant, le savoir-faire est présent pour le plus grand bonheur des lecteurs.
J'ai trouvé que c'était un bon premier tome, mais qui m'a un peu moins enthousiasmé que les autres posteurs. Je ne savais pas que c'était un hommage à une série des années 80 qui semblent avoir marqué les amateurs de comics de l'époque, jusqu'à ce que je lise le dossier de fin d'album. Le scénario prend le temps de bien présenter les personnages et d'ailleurs il prend peut-être un peu trop de temps parce que je trouvais qu'il y avait des longueurs. Heureusement que le rythme est un peu plus rapide durant la seconde partie et le dernier chapitre me donne envie de lire la suite. Comme c'est du Brunschwig, on va évidemment retrouver dans le récit des thèmes sociaux comme le racisme aux États-Unis ainsi que la maltraitance que subissent ceux qui ont l'air trop différents d'un être humain normal. J'aime bien Billy et Darby, mais pour le moment le vieux scientifique me laisse indifférent. Le dessin est effectivement très efficace. C'est un style réaliste dynamique et pas du tout moche, je voudrais bien voir ce style plus souvent dans les comics modernes. On voit que le dessinateur s'est amusé en dessinant cet album ! J'attends la suite et j'espère que je vais mieux accrocher.
En 1977, à deux endroits différents aux États-Unis se produisent des faits étranges et inexplicables. C'est une période de canicule assez intense et ces deux évènements vont peut-être changer la face du monde. Ce Luminary tome 1, c'est quand même un grand coup de soleil dans ta face ! Aussi bien du côté graphique, que du côté du scénario. Et c'est un beau duo que forment Luc Brunschwig et Stéphane Perger pour cet album marquant. Nous lirons l'album comme si nous étions en train de construire un puzzle puisque l'intrigue sera complètement exponentielle. Le récit s'articulera autour de 5 chapitres, composés chacun d'une vingtaine de pages, entrecoupés de différentes époques ce qui donnera du rythme à notre lecture. Ces changements d'époque seront bien mis en valeur, puisque Stéphane Perger adaptera sa mise en couleur et ses tons lumineux passeront en bichromie. Nous suivrons donc nos trois protagonistes principaux, souvent mis à mal, et nous redouterons pour eux la suite de leurs aventures car niveau émotion forte, nous serons servis. Puisque dans ce récit, tout feu tout flamme, Luc Brunschwing y mêle différents ingrédients assez pimentés comme de secrètes expériences gouvernementales, du racisme latent et délétère, du désir de vengeance, mais aussi une bonne dose de sentiments nobles et émouvants. C'est également une bel hommage au personnage Photonik, créé par Ciro Tota et publié dans le magazine Mustang, un super-héros français qui a marqué beaucoup de monde à l'époque de sa publication. Du coup, nous n'avons pas du tout le temps de nous ennuyer ! C'est très beau, lumineux (^^), la coloration est DINGUE, et l'histoire complètement captivante. Puis j'ai vraiment apprécié le format de l'album, un genre de comics prestige cartonné ! TOP ! Et bien évidemment, j'attends la suite avec impatience.
J'étais complètement passé à côté de la sortie de cet album, alors que je suis plutôt assez friand des productions de Luc Brunschwig (Bon, plus Urban que Bob Morane Renaissance) et que j'avais également découvert et adoré le travail de Stephane Perger dans le premier opus de Dark Museum. Du coup, un album mêlant le talent de ces deux auteurs ne pouvait que s'annoncer prometteur ! Et bingo les potos ! Ça dépote ! Ouvertement inspiré de la série Photonik de Ciro Tota (Luc Brunschwig raconte en fin d'album la genèse de ce projet et comment il a failli scénariser Photonik avec Tota), mais très librement adapté et couché en images et couleurs de la plus belle des manière par Stephane Perger, ce premier album est une vrai réussite ! Le scénario prend le temps de poser des bases solides et des personnages bien campés dans un festival de planches toutes plus impressionnantes et lumineuses qui soient. Cette maîtrise du dessin et de la couleur pour rendre et donner à ce personnage toute son intensité : une pure merveille ! Il n'y a plus qu'à ronger son frein pour attendre avec impatience une suite que j'espère d'aussi bonne qualité ! A lire !
Luc Brunschwig ne s'en cache pas, cet album n'aurait pas pu exister sans le Photonik de Ciro Tota, super héros qui paraissait dans le magazine Mustang aux éditions Lug. Pour cette série, le scénariste opte pour un principe qui a fait ses preuves : le trio de héros. Le jeune garçon noir qui travaille dans un cirque et doté certainement d'un don, le jeune bossu et le vieil homme ancien scientifique dont l'accent et le jurons pourraient laisser supposer qu'il était un scientifique sous un régime qui s'est arrêté en 1945. La force de ce premier tome est qu'il prend son temps pour nous faire découvrir les personnages. Cette "lenteur" aide d'ailleurs à nous mettre en empathie avec eux. Les psychologies sont fouillées, aidées en cela par le dessin réaliste de Stéphane Perger. L'album, construit en cinq chapitres, utilise des flash-back dessinés en bichromie qui fluidifient le récit. Quoiqu'il en soit le récit aborde des thèmes multiples mais sans jamais perdre le lecteur ; amitié, vengeance, ségrégation et expériences gouvernementales secrètes. Pour ma part, voilà un premier tome alléchant qui laisse augurer du meilleur pour la suite. J'ai entièrement confiance dans les capacités de Luc Brunschwig à nous raconter une histoire, en saluant également le remarquable travail de son dessinateur Stéphane Perger que j'avais découvert avec son boulot sur Sequana et Dark Museum. Évidement à lire et à faire tourner sans modération.
Je l'attendais cet album... Non seulement parce que Luc Brunschwig, son scénariste, appâtait ses lecteurs depuis quelques semaines avec des planches réalisées par Stéphane Perger, mais aussi parce qu'après un passage à mon goût inachevé dans l'univers de Conan, le voilà dans l'un de ses exercices favoris, mais encore peu exploité jusqu'à présent, la figure super-héroïque. L'idée de départ ? Lors de la sortie d'une intégrale de Photonik, le dessinateur Stéphane Perger avait réalisé une superbe illustration ; il n'en fallut pas plus pour donner envie au scénariste protéiforme de redonner la vie au héros de Ciro Tota et Jean-Yves Mitton. Cette reprise est tombée à l'eau, mais Luc Brunschwig est persévérant et sait recycler ses bonnes idées. Il livre donc avec Luminary sa version du personnage, en l'enrichissant, en y ajoutant beaucoup d'épaisseur à ses personnages, et même en les plaçant dans un contexte socio-historique bien particulier, les années 70 aux Etats-Unis, époque où les Black Panthers faisaient plus ou moins régner la terreur. Et quoi de mieux qu'un accident industriel pour faire porter le chapeau à ceux qui gênaient la politique du président d'alors ? On reconnaît bien là la finesse de l'auteur du "Pouvoir des Innocents", mais aussi sa capacité à gérer des intrigues ambitieuses comme pour l'inachevé Leviathan. D'autant plus qu'encore une fois, après plus d'une centaine de pages haletantes, il nous laisse avec un énorme cliffhanger, et plusieurs questionnements concernant les personnages. Cruel personnage. Pour accompagner Brunschwig, c'est donc Stéphane Perger, l'un des dessinateurs les plus doués de sa génération qui s'y colle, et... OH MON DIEU. C'est d'une puissance jamais vue pour ma part. Un déferlement d'énergie dans presque toutes les pages, une mise en scène diabolique, des couleurs solaires... Et des couvertures spectaculaires. On n'est pas loin de la tuerie instantanée, un avis qui se confirme par les tomes 2 et 3. Un tome 3 qui se révèle conclusif, alors que Luc Brunschwig avait construit son histoire sur quelque choses de nettement plus long. Vraiment dommage, même si cette trilogie est vraiment très bonne. Jetez-vous dessus. Maintenant.
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