Green Class

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Le voyage scolaire en Louisiane tourne au cauchemar pour une bande d'ado canadiens. Un mystérieux virus s'est répandu, transformant ceux qui le contractent en monstres végétaux.


Survival [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

Dans la forêt tropicale, Beth Swanson peste. Qui a eu cette idée saugrenue de venir faire une classe verte en Louisiane ? Il valait mieux rester au Canada ! Enfin, bon, Beth, Noah, Naïa, Sato, Lucas et Linda n'ont qu'une hâte, c'est de rentrer au pays, pour quitter la moiteur ambiante, avec Monsieur Denis, leur éducateur. Dans le ciel, un ballet incessant et inhabituel d'hélicoptères inquiète notre groupe. Et que dire quand ils arrivent à un arrêt de bus. Pas une âme qui vive... c'est étrange ! D'autant plus qu'ils tombent sur un tract les informant d'une alerte virus. Monsieur Denis parvient à faire démarrer le bus et emmène tout ce joli monde sur la route. Rapidement, ils se retrouvent bloqués dans les embouteillages et assistent à une scène surréaliste sur une bretelle d'autoroute : l'armée tire sur un homme. La situation est grave. Le bus est sommé de s'arrêter à un barrage routier. Un militaire monte à bord. Il aperçoit Noah, fiévreux, et demande à une équipe d'exfiltration d'intervenir : il est porteur du virus !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Février 2019
Statut histoire Série en cours 5 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Green Class © Le Lombard 2019
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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15/05/2019 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

Avis portant sur lecture des 3 premiers albums, sans savoir si ça continuera, et d'ailleurs je n'en ai rien à cirer car cette Bd m'a grandement déçu. Pourtant, ça partait bien, le sujet de base était tentant, mais dès le milieu de ce premier tome, et plus j'avançais dans ma lecture, plus ça a commencé à prendre une direction qui ne me plaisait pas et ça m'a vite ennuyé. Le récit adopte un mode survival dans une ambiance post-apo et glisse un message écologique au passage sur la survie de la nature et des espèces. Si on s'en tient à ça, le sujet pourrait sembler prémonitoire dans notre époque de réchauffement climatique et ça pourrait donner différents niveaux de lecture, mais ceci n'est pas le fond du sujet, ça sert juste de cadre lointain. En fait, le récit se rapproche beaucoup des Bd de zombies, c'est cet aspect qui m'a déplu, parce que les zombies j'en ai ma claque, je m'en suis farci jusqu'à l'overdose en films de série Z durant les années 80, ça explique pourquoi je n'ai pas eu envie de voir la série Walking Dead et encore moins de lire le comics, donc les zombies, je ne peux plus les voir en peinture, et tout ce qui s'y rapporte de près ou de loin m'insupporte. De toute façon, j'ai toujours préféré les créatures lycanthropes. L'aspect épidémique aussi m'a saoulé ; que des humains soient infectés et deviennent des créatures végétales n'est pas un mauvais paramètre en soi, mais on s'est farci 2 ans de pandémie covid, on en est sorti, je n'ai donc pas envie de lire un truc qui me le rappelle. Parmi les autres aspects qui ont accentué mon désintérêt de cette Bd : la bande d'ados en personnages principaux, c'est le club des 5 en mode sales gosses, ils sont carrément insupportables et à baffer, non seulement ils ne prennent que de mauvaises décisions, mais leurs caractères sont hyper cliché et sont loin d'être approfondis. Sans doute que comme c'est une bande qui s'adresse plutôt à un lectorat d'ados qui sont moins sensibles à une psychologie travaillée, les auteurs n'ont pas cherché à les valoriser. En tout cas, ça ne me donnait pas envie de m'y attacher, y'en a pas un pour racheter l'autre, et je me foutais de ce qui pouvait leur arriver. Après, il y a un côté grand guignol dès le tome 2, avec ces géants transformés en arbres et quelques séquences délirantes, ça a achevé le peu d'intérêt que j'avais gardé après le début de la Bd et ça m'en a fait complètement sortir. Sans parler de la révélation du tome 3 avec cette référence lovecraftienne qui fait figure de deus ex-machina, non vraiment, je n'en pouvais plus. Là-dessus, le dessin ne me plait pas, il est disons irrégulier, avec des cases où c'est pas trop mal, des cadrages audacieux, mais sur d'autres pages, c'est carrément vilain, avec des visages déformés ou qui ressemblent à un style manga, bref ça ne me plait pas, ni graphiquement ni scénaristiquement, mais je crois surtout que je ne suis pas la cible visée de ce genre de bande.

14/11/2022 (modifier)
Par greg
Note: 2/5

Je suis assez d'accord avec Erik : en soit, le postulat de base parait alléchant : des ados partis en classe verte se retrouvent confrontés à une épidémie virale qui modifie génétiquement les contaminés, leur donnant l'apparence d'un homme-arbre et leur faisant perdre leur personnalité. Le fil rouge de cet histoire c'est le destin d'un frère et d'une sœur, le frère étant un contaminé qui va se battre pour conserver son humanité. Sauf que effectivement plusieurs éléments viennent détruire les rares bonnes idées : -Les ados tête à claque absolument pas attachants, même le rapport frère/sœur suscite peu d’intérêt et d'empathie, la faute à des personnages assez peu creusés. Certains sont même franchement horripilants -La déliquescence totale et quasi-immédiate de toute structure gouvernementale pour passer en quelques jours à la loi de la jungle, avec d'un côté une milice raciste qui traque les transformés, baptisées "humans first", et de l'autre un petit groupe de militaires qui suit un sombre dessein -Et le pompon : dans le tome 3, on apprend que ce n'est pas un virus qui est à l'origine de tout cela, mais la contamination des grands anciens lovecraftiens qui transforment les humains en shoggoths suite à l'ouverture d'un sanctuaire. Le groupe de militaire tente en fait d'ouvrir un portail sur leur monde (sans qu'on comprenne vraiment pourquoi autrement que par le biais "héhé je suis un méchant savant fou et si je suis méchant c'est parce que na!". Je tiens à préciser que je suis un amateur de Lovecraft, j'ai lu toutes ses nouvelles ainsi que celles provenant de repreneurs. Donc qu'on aborde le monde de Cthulhu n'est pas gênant en soit, mais d'une cela arrive de manière assez fréquente ces derniers temps dans l'univers comics et BDs, deux c'est amené avec une ignorance crasse de l'oeuvre d'origine...Un shoggoth ce n'est pas un homme transformé en arbre! Pour donner un contre-exemple, la BD créatures, bien que s'adressant pourtant à un public plus jeune, est autrement plus respectueuse de la mythologie mise en place par le maître de Providence, et surtout creuse ses personnages sans pour autant les rendre idiots ou insupportables! Le parallèle est d'autant plus troublant qu'il s'agit également d'un monde détruit par les grands anciens, avec des humains zombifiés, et une sœur qui se bat pour sauver son petit frère.

24/07/2021 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Green Class est un thriller sur la mode des zombies qui plaira certainement aux plus jeunes. Je suis vraiment désolé mais je n'ai pas trop aimé bien que je sois plutôt un fan absolu de Walking Dead. Il est vrai que j'en ai un peu marre de ces histoires de mort-vivants suite à un virus qui affecte l'humanité. Cela se répète sans apporter une véritable touche d'originalité. Par exemple, dans la construction de cette histoire d'adolescents qui découvrent que le monde a changé le temps de leur randonnée pédestre, rien n'est vraiment crédible. Ils sont insupportables. On n'arrive pas à s'identifier à l'un d'entre eux avec toute la bonne volonté du monde tellement qu'ils sont crétins pour ne pas être trop méchant. Leurs dialogues m'ont lassé au final. Bref, je ne suis pas entré dans ce récit. C'est conçu pour plaire. Cela n'a pas la psychologie ou le charme d'autres séries sur un sujet similaire.

15/05/2019 (modifier)