À l'ancienne

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

À l'ancienne, mais aussi à l'envers!


Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis Troisième âge

_ « Qui suis-je, d’abord ? Et qu’est-ce que je fais dans le métro à errer comme une âme en peine ? » Plutôt que ces questions existentielles, le fringant octogénaire Julius Jacob ferait mieux de s’en poser une autre, certes plus terre à terre mais au combien plus utile : Comment un tel amas de diamants a-t-il pu atterrir dans son étui à violon ? Sauf qu’il a la mémoire qui flanche, le Julius _ et pas qu’un peu ! _ que ses acolytes ont disparu dans la nature et que, pour son malheur, le précieux pense-bête sur lequel il avait pour habitude de noter les informations de première importance s’est volatilisé. Furax Liberator… Jacques Offenbach… Norman le Crabe… un braquage place Vendôme… !? Impossible dès lors de compter sur son esprit chamboulé pour y comprendre quelque chose. Ne reste donc plus qu’à faire sans lui, au risque de voir resurgir un passé que l’ami Julius aurait préféré à jamais enterré … (Site éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Mai 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série À l'ancienne © Filidalo 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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21/05/2019 | Noirdésir
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J’avais découvert cet éditeur avec 13 Devil Street, où Benoît Vieillard officiait seul (dans un projet très intéressant d’ailleurs). J’y retourne donc avec ce « A l’ancienne », intéressant, mais clairement moins original. Cet album se lit assez vite, malgré la relative grande pagination (110 pages environ), et sa lecture se révèle agréable. Sans plus serais-je tenté de dire. L’histoire est assez simple : nous suivons les suites d’un casse, réalisé par trois vieux potes. Qui peinent à remettre la main sur le magot – la faute à des trous de mémoires de l’un d’entre eux. Intrigue peu originale sur le fond donc. Si cette histoire concoctée par Julien Monier se laisse lire, c’est que certains détails (outre le dessin agréable de Vieillard) la rendent plus intéressante. D’abord les casseurs sont des papys – bien verts pour leur âge quand même ! Et leur périple dans Paris est ponctué de dialogues assez vifs. De plus de nombreux clins d’œil sont fait au cinéma populaire (policier ou western) : de nombreuses scènes parodient, voire « citent » Sergio Leone (et la couverture déjà a des airs de duel de western !). Je n’ai par contre pas forcément accroché ni compris l’intérêt des émeutes dans Paris – qui sont évoquées régulièrement. Enfin, c’est surtout par la construction de l’intrigue que se distingue cet album. En effet, le montage est fait « à l’envers ». En effet, nous remontons le temps, chaque chapitre se conclut donc là où a commencé le précédent. Alors, certes, cela peut paraître artificiel comme procédé, mais cela a quand même le mérite de titiller la curiosité du lecteur. Pas au point de faire oublier le manque d’originalité de l’intrigue, mais en tout cas suffisamment pour pimenter un peu la lecture.

21/05/2019 (modifier)