Zits
Des strips humoristiques sur le thème de la crise d’adolescence.
Adolescence King Features Syndicate Strips
Jeremy Duncan a 15 ans. Comme la majorité des garçons de son âge, il aime glander, frimer, il est obsédé par les filles, trouve que ses parents sont des ringards qui ne comprennent rien et n’existent que pour l’empêcher de s’éclater et lui foutre la honte devant ses potes. Ses parents, quant à eux, sont de braves gens un peu maladroits dans leurs relations avec leur fils, mais qui tentent de gérer au mieux la crise d’adolescence de leur rejeton, même si on les sent souvent dépassés par la situation. Parmi les autres personnages récurrents, on trouve Hector, le meilleur pote de Jeremy, ou Sara Toomey, la fille dont il est amoureux.
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Date de parution | Juillet 2001 |
Statut histoire | Strips - gags (Strips) 1 tome paru |
Les avis
Une autre série à strips que je lis de temps en temps dans le journal et que je viens juste de lire en format album. J'ai toujours un peu peur avec les albums de strips qui passent dans les journaux car souvent je commence à trouver l'humour lourd et répétitif après une dizaine de pages. Ici, ce ne fut heureusement pas le cas. J'ai passé un bon moment de lecture même si certains gags étaient mauvais et que je ne suis pas certain de conseiller l'achat. Il faut dire que cette série marche beaucoup sur l'identification des personnages. Or, j'ai découvert cette série lorsque j'étais ados et donc je me suis reconnu ou j'ai reconnu mes parents dans plusieurs situations décrites par les strips. Si j'avais découvert ces strips à un autre moment de ma vie, peut-être que j'aurais moins aimé.
Les éditions Rackham publient ici un recueil de strips gags d’auteurs américains que je ne connaissais pas. C’était apparemment diffusé dans une multitude de journaux à la fin des années 1990. C’est de facture classique pour ces bandes, 3-4 images, peu de texte ou de décor. Tout est dans les répliques, et surtout la finale, la chute humoristique. Du classique dans la forme donc. Le personnage principal est un adolescent, Jeremy, et l’essentiel des strips tournent autour de ses relations avec ses parents : c’est-à-dire autour des différentes crises d’ado et/ les conflits de génération. Un copain Chicanos complète le casting. La lecture est plutôt sympa. Pas hilarant (c’est quand même nettement moins bon que Calvin et Hobbes), mais on le lit le sourire aux lèvres. A condition de ne pas tout lire d’un coup. Sinon, ça reste quand même assez soft dans l’humour, et ne remet en cause aucune valeur américaine – la famille en particulier. Le copain Chicanos et sa famille font un peu touche exotique.
De l'humour en strips américains, je n'avais pas lu ça depuis... Calvin et Hobbes ? Me souviens plus si c'étaient des strips, tiens... Quoi qu'il en soit, j'ai passé un agréable moment de lecture avec "Zits", une fois n'est pas coutume avec une bande dessinée d'humour... J'ai trouvé ça plutôt marrant (ouf pour l'humour), frais et même s'il n'y a rien de révolutionnaire, ça se lit sans déplaisir. Le dessin est typique du comics d'humour, et passe bien. Pas un comics culte du tout, mais un chouette petit moment de lecture.
Du pur comics en une bande à l'américaine, mais du bon, surtout si l'on est soi-même adolescent boutonneux... ou parent d'adolescent boutonneux. Les situations sont bien trouvées, on rit à chaque planche, autant des dialogues et des personnages que des situations, et la série arrive à ne pas se répéter, en introduisant de nouveaux personnages, comme les deux hard-rockers dont Jeremy est fan et qui s'avèrent être d'anciens orthodontistes -comme son père !- reconvertis dans la chanson. Les lecteurs européens s'amuseront aussi à comparer les mœurs des teen-agers américains, dont les relations amoureuses paraissent bien plus codifiées que les nôtres. Fort heureusement, les héros, attachants, ne sont pas précisément des capitaines d'équipe de football américain ou des pom-pom girls en chef. Plutôt de sympathiques glandeurs un peu nerd. Une BD assez politiquement correcte enfin : le papa s'occupe du linge, la maman travaille à plein temps et le meilleur copain est latino.
Pas trop « vieux » Zits, car distribué dès 1997 par le « King Features Syndicate » dans plus d’une centaine de quotidiens américains. Pas mal. Une sorte de renouveau du « comic strip » où j’ai suivi les avatars de Walter et Connie Duncan ; lesquels ont difficile à comprendre l’adolescence de leur rejeton Jeremy. Il faut dire que ces histoires de famille ressemblent fort à celles que vivent de nombreux parents de nos jours : ils souhaitent que leur enfant réussissent dans la vie –et ce mieux que eux-mêmes- alors que leur progéniture ne souhaite que devenir chanteur de rock. D’où : parents considérés comme ringards. Et c’est ce qui est marrant ; dans la génération suivante, ces dits ados –devenus parents- seront à leur tour taxés de ringardise par leurs enfants… et ainsi de suite… Une série plaisante, subtile même, où le textuel (bonne traduction française) n’a rien à envier au parler de nos « djeunes » de la vieille Europe. Une sorte de bouffée d’air frais indépendante, bienvenue parmi les pétarades des super-héros…
Comme Seb ci-dessous, j'ai bien aimé ce comic strip et je dois avouer avoir rigolé pour de bon sur pas mal de gags. Côté dessin, c'est du classique "comic strip". Un peu dans la lignée du dessin de Calvin et Hobbes en un peu plus rond. Rien à en redire, ça se lit bien. Et côté humour, moi je ne le trouve pas mauvais. Je dois avouer que je préfère nettement le père de Jeremy à Jeremy lui-même (Est-ce que je me sens davantage proche d'un père un peu has-been que d'un adolescent boutonneux ? Très possible). Les gags avec les parents de Jeremy me font franchement rire. J'apprécie également ceux où ces mêmes parents sont confrontés aux réactions de leur fils Jeremy. Par contre, les gags sur Jeremy tout seul ou Jeremy et ses copains me font moins rire. Maintenant, est-ce que, comme le dit Cassidy ci-dessous, un album de 150 pages de strips, ce n'est pas lourd et répétitif ? Ben si, si on le lit en une fois, c'est sûr que c'est un peu trop à la fois mais c'est là le lot de tous les recueils de strips. Mais le posséder pour le lire doucement, en piochant par-ci par-là des gags histoire de se rafraichir l'esprit sans vouloir absolument tout lire d'un coup, c'est un bon plan qui me fait conseiller l'achat de cette BD.
Je ne suis pas d'accord avec tout ce qui a été dit précédemment : moi, j'ai bien aimé. C'est une des rares bd (bon c'est pas vraiment une bd certes) que j'ai ouverte et qui m'a fait rire : les dialogues sont très souvent drôles (c'est vrai que pas tous). Bon c'est vrai que c'est une recette qui existe déjà (Calvin et Hobbes, etc) mais je trouve que les auteurs ont bien marié les ingrédients, c'est pas mal imaginatif, de bonnes chutes avec des bonnes idées... Bref, j'ai bien aimé. C'est un peu le même genre d'humour que Adam de Basset.
Les gros recueils de strips, est-ce une si bonne idée ? Personnellement, je ne suis pas sûr… Un gag par jour dans le baveux du matin, pourquoi pas, mais 150 strips de la même série à la file, c’est un peu lourd. C’est là qu’on se rend vraiment compte à quel point c’est répétitif, que ça ne jongle qu’avec une poignée d’idées de gags déclinées de toutes les façons possibles. Dans « Zits » par exemple, vous avez le gag « Jeremy n’aime pas que ses parents aiment un truc qui lui plaît » qui vous est servi à plusieurs sauces, légèrement différentes, mais aussi le gag « Jeremy veut un tatouage » ou encore « le père de Jeremy est un ringard total mais n’en a pas conscience ». Mais bon, c’est une critique qui est valable aussi pour Garfield ou Dilbert, hein, c’est pas particulier à Zits et on ne va pas trop en vouloir à ses auteurs pour ça ; quand on doit écrire et dessiner un gag par jour avec les mêmes personnages pendant 1, 2, 5, 10, 20 ans, c’est un peu normal de se répéter de temps en temps, on fait ce qu’on peut. Mais revenons-en à « Zits ». Visiblement, ça s’adresse avant tout à un public de parents d’ados, qui y retrouveront des situations qu’ils ont forcément déjà vécues avec leur gosse. Ca doit fonctionner un peu comme "Jean-Claude Tergal" avec les losers comme moi : le lecteur est rassuré de voir ça en BD, parce qu’il se dit que d’autres que lui ont vécu ces situations difficiles, et qu’avec un peu de recul, on peut en rire. Dans une moindre mesure, ça peut aussi plaire aux lecteurs du même âge que le personnage principal, mais là je suis moins sûr, parce qu’on a pas toujours énormément d’humour sur soi-même à 15 ans. Mais si comme moi, vous n’êtes ni parent d’un lycéen en crise, ni lycéen en crise vous-même, je doute que cette BD vous fasse hurler de rire. OK, généralement, c’est plutôt bien vu, on sent le vécu derrière la caricature, et en même temps, bah, ça ne dit rien de bien nouveau… Que les ados adorent arborer des coupes de cheveux et des fringues pas possibles rien que pour faire hurler leurs parents, par exemple, on ne peut pas dire que Scott et Borgman soient les premiers à faire de l’humour là-dessus, loin s’en faut... Alors bon, voilà, c’est pas foncièrement mauvais, ça fera sans doute bien marrer les gens concernés par le propos, mais moi, j’ai pas super accroché.
Ouch! Quelle erreur d'avoir acheté ce truc sur un conseil de libraire. Bon, c'est sur que depuis j'ai pas mal appris à qui me fier pour les conseils, mais hélas c'était avant. Quelle lourdeur, que de répétition. Je trouve cela à peine marrant et le dessin n'est même pas là pour rattraper le naufrage. En tout cas c'est pas pour moi.
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