Constance d'Antioche - La Princesse rebelle
La destinée d’une reine au milieu des intrigues de l’empereur de Byzance et du roi de Jérusalem, qui n’a que son intelligence et sa ruse pour prendre son destin en main. Heureusement, elle n’en manque pas.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Proche et Moyen-Orient
Lorsque le cadavre sans tête de son père Bohémond II prince de Tarente et d’Antioche pénètre dans la cathédrale St Pierre pour y reposer, Constance n’a que 6 ans et sa mère Alix à peine 20. Mais si les larmes de Constance sont sincères, celles d’Alix sont feintes... ...et cette dernière fait aussitôt enfermer sa fille pour prendre la régence et ainsi avoir les mains libres de s’essayer aux arcanes du pouvoir.
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Date de parution | 09 Janvier 2019 |
Statut histoire | Série terminée (info éditeur) 2 tomes parus |
Les avis
Un diptyque intéressant, pas désagréable à lire, mais qui me laisse un peu sur ma faim. Le premier tome est dense, et parfois indigeste, tant il faut se familiariser avec une foule de personnages. Le second tome est, de ce point de vue, plus agréable, avec une histoire centrée sur beaucoup moins de personnages, sans doute moins dans le complot et plus dans l’action militaire aussi. Les principautés franques, et en particulier celle d’Antioche, sont bien présentées globalement. Les intrigues de cour aussi. Les auteurs montrent bien aussi que les alliances pouvaient parfois faire fi des rivalités religieuses, certains intérêts particuliers les dépassant à l’occasion. Par contre, le personnage de Constance peine à illustrer le titre de la collection. Elle ne semble pas avoir été une princesse « de sang », et on ne nous la montre pas des plus machiavéliques ici (en tout cas elle est en deçà de la moyenne). Et son personnage s’efface même devant sa mère durant le premier tiers du premier album (en voilà une qui illustre davantage l’expression « reine de sang » !), et devant son mari Renaud dans une bonne partie du second tome. Mais la lecture est plaisante, le dessin de Parma est agréable, et l’intrigue nous donne à voir une région, une époque et des personnages moins connus que ce qui se passe en Europe au même moment.
Cette collection "Les reines de sang" continue de s'étoffer avec ce nouvel album, mais pour ce qui me concerne la régularité n'est pas toujours au rendez-vous, et là c'est plutôt une déception. En l'an de grâce 1130, Constance est la jeune héritière de la principauté d'Antioche en Terre Sainte et n'a que 3 ans (ou 6 ? déjà entre la 4e de couverture et la présentation par Delcourt elle n'a pas le même âge...) quand son père se fait tuer. Sa mère Alix de Jérusalem en profite pour accaparer le pouvoir en tant que régente et conspirer pour s'assurer la légitimité du trône. Déjà, je partais en terre inconnue, ne connaissant rien de cette période de l'histoire en Terre Sainte ; cela aurait justement pu être l'occasion d'en apprendre sur le sujet. Mais j'ai trouvé tout cela un peu confus et j'ai eu du mal à m'y retrouver entre les différentes rivalités existantes. Sorti de cela le dessin est plutôt bon et régulier, Gabriele Parma assure le job. Bref, autant certaines séries comme Cléopâtre ont su m'emballer, là, c'est un bof qui manque de motivation et je ne suis pas sûr de lire la suite. *** tome 2 *** Cette série se concluant en 2 tomes, je me suis finalement laissé tenter pour savoir comment tout cela se concluait. Et bien m'en a pris, car autant le premier tome ne m'avait pas vraiment emballé, autant celui-ci met pleinement en avant le rôle et la force de caractère de cette Constance d'Antioche qui aura su toute sa vie régner de façon stratège et intelligente sur cette région. Car déjà pour un homme à cette période et à cet endroit du monde la vie ne devait pas être simple (et longue...), s'imposer pour une femme ou tout du moins imposer ses idées devait encore être une autre paire de manches... Car entre complots, alliances miteuses et retournements de vestes, le Moyen Orient aura eu plus que sa part de traitrises, mais Constance n'était pas la dernière à ce petit jeu, il n'y a qu'à voir le massacre de Malte... Ce deuxième opus relève donc le niveau d'un premier tome que j'avais trouvé un peu confus et permet de mieux appréhender la vie tumultueuse de Constance d'Antioche. Je remonte ma note à 3.
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