Quitter Brest

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Brest d'hier et d'aujourd'hui.


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Brest, 1966. Henri Fautras, universitaire parisien, profite d'une conférence pour revoir la ville où il n'est pas revenu depuis l'enterrement de ses grands-parents, tués lors des bombardements. En se retrouvant devant la gare, si différente de celle qu'il a connue, il se souvient de ce jour de mars 1935 où son chemin croisa celui de Lydia Oswald, dont il apprit bien plus tard qu'elle fut espionne à la solde de l'Allemagne.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Novembre 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Quitter Brest © Sixto Editions 2015
Les notes
Note: 4/5
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10/06/2019 | sloane
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Par sloane
Note: 4/5
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Briac, quel peintre!! Lecteurs de cet avis soyez certain que celui ci ne sera pas d'une objectivité redoutable, et oui il se trouve que je connais ce Mr Briac, invité d'honneur ayant fait l'affiche d'un petit festival cher à mon cœur. D'autres rencontres avec ce colosse Brestois, un ou deux whiskies, de l'humour potache et surtout des bandes dessinées utilisant une technique de couleurs du feu de Dieu, il n'en fallait pas plus pour me faire aimer ce type et son travail. "Quitter Brest" donc. Ce titre est un hybride, en effet il s'agit d'un album qui regroupe une histoire de Briac et deux nouvelles illustrées par le même de l'auteur Yvon Coquil. quel que soit le titre choisit il se dégage de l'ensemble un je ne sais quoi de nostalgique sur une autre époque, non pas pour dire c'était mieux avant mais pour y trouver des réminiscences du temps d'avant, se rappeler des moments des gens, des rencontres improbables. Comme le dit son ami Arnaud Le Gouëfflec en fin d'album, Briac est un être entier qui peint dans l'urgence aux heures ou les autres dorment. Des cases qui n'ont ni fin ni début sans échappatoire et c'est normal puisque Briac est le peintre de Brest, qu'il n'en sort pas, comme ses "héros" plongé dedans jusqu'au cou. Chose amusante qui peut illustrer ce propos, il n'est pas rare de le voir à la fin d'une journée de dédicaces les mains maculées de son mélange d'encre et d'acrylique, jusqu'au cou vous dis je. C'est le cas pour la première histoire qui voit à Brest en 1966 un universitaire qui profite d'une conférence à laquelle personne ne vient pour revoir la ville ou il n'est pas revenu depuis l'enterrement de ses grands parents, tués pendant les bombardements. Devant la gare reconstruite il se souvient de ce jour de 1935 ou il croisa une femme au charme dévastateur. Deuxième histoire d'après Yvon Coquil, intitulé" Pari Brest", non non il n'y a pas de faute, est illustré de main de maitre tantôt de manière lumineuse, tantôt plus sombre. Enfin des deux mêmes auteurs "Les Hespérides", récit désanchanté mais d'une grande force encore une fois magnifié par le trait de Briac. Est il vraiment utile d'aller plus loin ? C'est beau, c'est fort, déchirant, triste nostalgique..c'est beau..ad lib.

10/06/2019 (modifier)