Traces de la Grande Guerre
100 ans après la fin de la Première Guerre mondiale, 18 histoires courtes imaginées par un casting d'une quarantaine d'auteurs et d'artistes de réputation internationale.
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Auteurs africains Auteurs allemands Auteurs britanniques Auteurs espagnols Auteurs Indiens Collectif Denis Lapière Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Gobelins, l'École de l'Image Jean-David Morvan La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Première Guerre mondiale Séries avec un unique avis
L'édition de cette œuvre collective résulte d'un partenariat de longue date avec la Mission Centenaire de la Grande Guerre, en cours depuis 2014. Une nouvelle fois, la bande dessinée prouve qu'elle est un formidable médium pour faire revivre ce qui n'est plus, évoquer, faire ressentir et réfléchir... Dans Traces de la Grande Guerre, 38 auteurs du monde entier, formant parfois des duos inédits, abordent ce qu'il reste du conflit dans nos esprits, nos politiques, notre science, nos paysages, nos peurs, etc. Résolumment tournée vers le présent et l'avenir, chaque histoire propose un angle personnel, graphiquement et thématiquement.
| Scénario | |
| Dessin |
Adlard (Charlie)
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Baudoin (Edmond)
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Efa
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Ergün
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Gündüz
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Ken Niimura (José María)
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L'Atelier Virtuel
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Lomasko (Viktoria)
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Maël
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McKean (Dave)
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Mikiko
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Ooshima (Hiroyuki)
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Phillips (Sean)
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Riff Reb's
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Samama (Aude)
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Scie Tronc
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Sean
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Sen (Orijit)
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Talbot (Bryan)
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Von Kummant (Thomas)
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | 05 Octobre 2018 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Traces de la grande guerre est une bd par un collectif d’auteurs pour nous remémorer 100 ans après la fin de la Première Guerre Mondiale qui a tant meurtri de familles en France et plus largement en Europe jusqu’aux Etats-Unis venu nous secourir. J’aime rappeler, pour ceux qui critiquent ce pays, qu’ils nous ont aidé à mettre fin à cette guerre de tranchée interminable. Ceci constitue bien un fait historique et non un jugement de valeur. Ce n’est pas la première fois que je lis une bd collective sur ce sujet. C’est toujours au fond pour souligner les mêmes choses dans un devoir de mémoire collective. Cette guerre a été horrible et très couteuse en hommes. La France a d’ailleurs perdu beaucoup plus de vies que durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est la critique que je fais généralement à ce type de bd à savoir qu’il y a des récits qui sont forts marquants et d’autres moins satisfaisants. Bref, cela dépend des auteurs et de toute cette variété de styles graphiques différents. Dans l’ensemble, c’est plutôt pas mal. A noter que l'ouvrage est sorti simultanément en France et dans les pays anglophones et il a été porté par des outils de médiation dédiés (exposition, fiches pédagogiques, site Web dédié, etc.).
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« Enfant, je dessinais mes propres comics pour m’amuser, jusqu’à l’âge de 14 ans environ. Mais il ne m’était jamais venu à l’esprit que je pourrais en vivre une fois adulte. »
« Travailler sur de tels textes met une pression conséquente et m’amène un certain poids dont il faut savoir se libérer pour se redonner un sentiment de liberté dans le travail. »
« C'était très intéressant de faire grandir un personnage sur plusieurs années. »
« La première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est qu'un aventurier avait cet intérêt assez peu courant de traverser le monde et donc l'opportunité de poser un regard sur les grands mouvements qui sont en train de faire évoluer notre planète pour le pire et le meilleur. »
« Je venais de l'école Psikopat/Fluide glacial, quelque chose de plus « trash, » il a donc fallu que je m’adapte. »
« Jamais mis les pieds aux USA ! Par contre j’ai les 5 saisons de « The Wire » en dvd ! »
« Je leur dis « Bon là mon vieux j’te coupe. Ca c’est ringard franchement. Passé les années 2000, tu vas passer pour un con, je vais corriger. » Tu ne peux pas traiter les femmes comme ça maintenant par exemple. »
« Je suis un scénariste. J’utilise les images des autres pour raconter des histoires. »
« L’humain avant tout donc. Et par voie de conséquence la dimension intérieure des personnages. »
« Le Japon exerce sur moi une fascination depuis de nombreuses années. »
« Pour moi, la BD est nettement plus forte narrativement que le cinéma. Et le travail du scénariste BD, c'est le rêve, par rapport au ciné où il faut sans cesse écouter des producteurs sans avis artistiques. »
« Je suis scénariste de bande dessinée, marié, deux enfants, un chat. Mon poisson rouge est mort l'année dernière. »
« Nos grands-parents pouvaient devenir des héros en faisant la guerre, nos parents ont essayé de devenir les héros de la libération des mœurs en 68 et nous… Ben nous que dalle, on est pas des héros. »
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