Marqué par le diable
Suite (indépendante) du western Le Chemin du couchant racontant les aventures d'un tunique rouge métis.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Canada Les petits éditeurs indépendants
Le sergent Kenneth Keller de la police montée a deux missions à accomplir. Une mission officielle et une officieuse : - arrêter un jésuite défroqué, disciple illuminé du rebelle Louis Riel qui prêche la révolte contre la couronne anglaise. - retrouver Choléna, la jeune femme métis, fille du pisteur « l'écossais », qui est partie dans la tribu de sa mère et n'en est toujours pas revenue depuis presque deux mois. Mais entre le lac La Ronge et les contreforts du Pic Bleu, se dressent des hommes frappés par un mal mystérieux qui peu à peu les transforme en bêtes sanguinaires. Le temps presse et l'affrontement entre la robe noire et la tunique rouge devra trouver sa fin au bout d'une piste qui peu à peu s'est transformé en trace de sang. Texte : Editeur.
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Date de parution | 16 Août 2019 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cet album est graphiquement sublime. Les aquarelles de ces forêts canadiennes sous la neige sont un régal pour les yeux. Je trouve même que cela joue un rôle dans cette histoire. Les traits des personnages sont plus sujets à variation. Les cases de calme et d'inaction les rendent bien traitées mais ils deviennent grimaçants dès que l'intensité arrive. C'est un tout petit bémol car l'ensemble est véritablement magnifique. Malheureusement, côté scénario, c'est vraiment léger. La trame est déjà très linéaire. La quête de Keller est un tout droit entrecoupé de haltes. Elle va vite et la piste est rapidement traitée. Mais ce n'est pas forcément sur cet aspect que se trouve ma déception. En effet, pas mal d'albums de bd ont une narration rapide. En fait j'ai le sentiment qu'il aurait fallu le doublé de planches pour bien traiter l'histoire et ses personnages. Qui est le premier homme épuisé du bouquin ? Fouiller les motivations d'hommes devenus des bêtes en allant plus loin qu'un phylactère de 2 lignes arguant d'une farine douteuse. Les motivations de cet homme de dieu qui elles doivent être tout autre. Supprimer les haltes chez les indiens et chez Lamontagne qui prennent de la place pour rien ou les renforcer. Et que dire de cette fin en une planche et une pirouette pourrie d'un homme qui semble amoureux mais qui balaie cela. Bref les auteurs m'ont fait saliver et auraient pu transformer l'essai mais on reste sur notre faim par manque d'ambition. Vraiment dommage car la forme est encore une fois une pure merveille.
C'est un western hivernal et crépusculaire situé dans un Canada neigeux, et qu'on peut relier à l'album précédent de Tisselli, Le Chemin du couchant dont c'est une sorte de fausse suite, on y retrouve le personnage du sergent Keller qui se lance dans une nouvelle traque. Je n'ai pas lu ce récit avec un grand intérêt, le scénario est banal, et les types atteints par un mal mystérieux ne m'ont pas semblé très crédibles, il y a comme un petit aspect glauque ou fantastique là-dedans qui ne s'accorde pas vraiment à un western. Sinon, l'aspect humain est intéressant, mais à propos du religieux que doit retrouver le sergent, je préfère la version de Derib qui avait traité ce sujet dans un épisode de Buddy Longway intitulé la Robe noire. Au niveau graphique, comme je l'ai dit dans de précédents avis, je ne suis pas très fan du style aquarelle et pastel, ça donne peut-être un style et il est indéniable que ça peut donner de belles images, mais en l'occurrence ici, vu qu'il y a de la neige partout, l'effet est un peu réduit et au niveau belles images, je reste sur ma faim. Bon c'est pas un mauvais album non plus, c'est pas catastrophique, mais je trouve qu'en matière de scénario, Corteggiani a fait nettement mieux, je suis conscient d'être très généreux en notant 3/5.
J'avoue que ce genre de scénario à l'ancienne de la bd de grand-papa n'est guère ma tasse de thé. Le scénario est plutôt basique pour présenter un tunique rouge qui part en mission afin de mettre hors d'état de nuire un religieux fanatique dans le fin fond du Canada enneigé. Ce Jésuite s'est mis en tête de provoquer une révolte contre la monarchie britannique ayant pris possession de ces terres aux indiens. Il est le mal incarné et notre héros un ardent défenseur de la couronne. Faites votre choix. Le graphisme ainsi que le dessin sont magnifiques de beauté avec cette neige qui tombe continuellement et qui souligne la rudesse du climat. A noter que le sergent Keller n'a aucune considération pour la gente féminine. J'avoue ne pas avoir aimé la fin de ce récit qui pourrait même être jugé un peu raciste sans vouloir tomber dans la polémique. Je mettrai cela sur le manque de classe.
Franchement bien et magnifique. Alors oui, quelques puristes pourront dire qu'une colorisation à l'aquarelle ne convient pas pour le genre du western. Ah bon et pourquoi donc diantre , jetons un œil, que dis je , plongeons notre regard dans ces magnifiques planches où un cavalier galope dans des paysages enneigés. La neige qui tombe n'est pas représentée par de bêtes petits ronds blancs. Magnifique vous dis-je. En ce qui concerne le scénario je ne suis pas déçu. Certes, cette poursuite est somme toute assez banale, mais elle possède tout de même un petit je ne sais quoi qui personnellement m'a emballé : le personnage de ce prêtre fou ? Quoi qu'il en soit je conseille vivement aux amateurs de western de lire ce one-shot, pour ma part je m'en vais aller voir les autres œuvres du duo d'auteurs. A lire.
C’est le dessin de Sergio Tisselli, plus que le scénario de Corteggiani, qui m’a intéressé ici. Car c'est bien lui qui m’a semblé le plus original. Il est en effet peu courant de trouver ce type de trait (une sorte d’aquarelle) dans un western réaliste. Son trait est beau et bon – même si quelques cases manquent un peu de visibilité. De très beaux rendus dans les tempêtes de neige par exemple (je suis un peu moins enthousiaste concernant certains visages, ou corps, Tisselli est plus à l’aise pour les décors, les paysages). Pour ce qui est de l’histoire développée par Corteggiani, cela reste trop linéaire à mon goût. Il y manque des aspérités : ma remarque est valable pour l’intrigue elle-même, mais aussi pour les personnalités des protagonistes, insuffisamment développées. Du coup, j’ai eu l’impression d’une fin bâclée, expédiée. Au final, on a là un album qui se laisse lire, mais qui n’a pas la force nécessaire pour en faire une nécessité d’achat. Un emprunt en bibliothèque, pour les amateurs de western, suffira amplement je pense.
« Marqué par le diable » est une suite indépendante de l’album Le Chemin du couchant. On y retrouve les mêmes auteurs, le même contexte historique (Le Canada de fin de 19eme siècle), et le même protagoniste principal, le sergent Kenneth Keller. Ce dernier se lance dans une nouvelle aventure remplie d’action, de grands espaces, d’éléments déchainés et de poursuites à cheval. Mon avis est donc assez similaire. L’histoire est certes convenue, mais bien écrite et prenante. Le contexte historique est toujours intéressant, même s’il est moins présent dans cet opus. Et le dessin de Tisselli est toujours aussi magnifique et dépaysant, avec les mêmes petits soucis de lisibilité par moments. Un album recommandable aux amateurs du genre.
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