Simak
Tandis qu’il enquête sur le meurtre de son coéquipier sur la planète du plaisir et de la débauche, Phoenix, flic amnésique, découvre qu’il est un « Simak », un humain génétiquement modifié.
L'univers de l'Incal
L’alien Makuma et l’humain Phoenix sont amis et coéquipiers au sein de la police d’Hesperia, une des lunes de Cajon Pass, dans le système planétaire de Lancaster. Leur quotidien se ponctue, par exemple, par la traque d’un terroriste et le désamorçage d’une vicieuse psycho-bombe. Phoenix, notamment, semble avoir un sixième sens pour cerner les intentions des criminels, alors même qu’il est amnésique. Pourtant, alors qu’ils tentent d’appréhender un « cambrioleur » qui s’est introduit dans une résidence flottante, leur intervention tourne au drame. Le suspect est en effet Titus Arcos, l’un des pires tueurs professionnels, membre de la secte des traqueurs-assassins. Il est surpris alors qu’il est en train de dissoudre à l’acide deux victimes, puis il canarde en direction des policiers, tout en s’enfuyant. Makuma est tué sur le coup. Phoenix est particulièrement bouleversé. Il décide de faire de sa vengeance un cas personnel. Or sa piste le mène sur Solar Corona, la planète des plaisirs, où il fait croire à son patron qu’il va prendre quelques vacances. Une fois sur place, il prend la mesure d’une mentalité de débauche ultime. Il connait quelques problèmes avec des junkies et se retrouve embarqué par la police locale, désabusée, violente et corrompue. Phoenix parvient cependant à se faire une alliée en la personne d’Anah, flik et métisse...
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Date de parution | 13 Juin 2018 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Tant que j'étais dans la science fiction après avoir lu La Guerre Eternelle, autant en finir avec les Bd qui me gonflent, et celle-ci en est un bel exemple. Une fois de plus, je n'accroche pas du tout à cet univers, ces histoires de mecs génétiquement modifiés, ça a été vu dans des films, des thrillers futuristes comme Hollywood en produit en pagaille depuis les années 2000-2010, et certains n'étaient pas mal, mais ici, ça m'a vite saoulé parce que c'est ultra bancal et mal élaboré. Sagit-il d'une sorte de crossover avec les Méta-Barons ? je ne sais pas car apparemment ça en reprend l'univers, et si j'avais lu La Caste des Méta-barons il y a quelques années, je m'étais arrêté après 4 ou 5 albums, donc je ne sais plus si j'ai entendu parler des simak. De toute façon peu importe, ce sujet ne m'intéresse pas, donc j'évacue tout ça de mon esprit. En tout cas, c'est de la SF en forme de thriller futuriste qui me laisse totalement indifférent. Quant au dessin de Ponzio, c'est encore du bidouillage infographique avec un mélange de reconstitution en 3D et de personnages redessinés d'après photos, comme dans Expérience mort ou Le Protocole Pélican... bof ça a de la gueule c'est certain, peut-être qu'on peut trouver ce genre d'illustration pas jolie ou dégueulasse, mais moi je trouve que sur ce genre d'univers, ça a l'air de coller pas trop mal, après je n'en suis pas vraiment fan, en fait si c'était fait sur de la BD historique ou du western, je hurlerais sans doute, mais ici je trouve que c'est plus approprié.
Même si le titre de la série et différents clins d’œil ça et là laissent voir un lien avec l’univers de L'Incal et plus précisément du Méta-Baron, je n’y voyais pas plus que cela : des clins d’œil. Car autrement, l’univers me semble quand même bien différent, un cadre Space Opera moins futuriste, avec davantage d’aliens, pas de secte Techno-Techno et autres Imperoratriz, moins de mysticisme, etc… bref, une ambiance différente, presque plus banale. Mais bon, admettons que ce soit malgré tout le prequel racontant les origines du Simak qui apparaît dans la dernière série en date du Méta-Baron… …eh bien, ça n’en reste pas moins une histoire assez médiocre, très convenue et mal racontée. Ça commence de manière bancale et ultra téléphonée : le héros est un flic amnésique (du coup, comment est-il devenu flic en fait, et depuis combien de temps ?) dont le partenaire et ami se fait tuer en partie par sa faute et qui décide de passer outre son boss qui veut clore l'enquête pour aller chercher lui-même l'assassin. Du jamais vu ! Il débarque sur une planète ultra-corrompue et dangereuse où la vie ne vaut rien (mais où des millions de touristes se ruent sans réfléchir, allez savoir pourquoi !) et forcément son enquête va déranger les pourris au pouvoir qui vont tout faire pour l'éliminer. Jusqu'à ce qu'on découvre la vérité sur son amnésie ! Du jamais vu, je vous dis ! Le graphisme est rebutant. Les décors sont plutôt pas mal et fonctionnent bien pour ce cadre de SF, mais le problème vient des personnages qui sont réalisés à base de photos retouchées ou bien de créations digitales 3D posées sur les décors. Ça ressemble à un mauvais roman-photo, et les scènes d'action notamment sont particulièrement ratées du fait de ce procédé. L'histoire est médiocre et dotée de dialogues parfois affligeants de banalité. Elle tient le lecteur uniquement par les quelques curiosités qui la composent. On s'amusera notamment de l'énoncé des différentes attractions toutes plus dépravées les unes que les autres sur cette planète de loisirs. On sourira aussi face au cynisme et à la manière dont les vies humaines y sont dilapidées. Et puis on s'étonnera ensuite de ces fameux Simak, de leur utilisation par ceux qui les ont créés et de ce que va faire le héros. Mais la conclusion se révèle aussi bancale, facile et bâclée que le début était téléphoné et prévisible donc difficile de s'en satisfaire.
J’ai toujours un peu de mal à me faire au dessin de Ponzio. Son trait hyper réaliste, usant de photos retouchées (ou en tout cas donnant un rendu qui en est proche), est plutôt froid (car à côté d’un hyper réalisme de certains détails, d’autres sont à l’inverse un peu flous ou bâclés – décors ou visages, bien lisses par exemple, l’inégalité de l’ensemble est à noter), et je n’accroche pas forcément. Mais c’est quand même lisible. Quant à l’histoire de Frissen, elle se laisse lire, mais elle manque d’originalité. On suit l’intrigue sans passion. Et la fin est, elle, trop bâclée à mon goût. Bref, cela manque d’intérêt. Il y a pourtant quelques idées – il faut dire piquées un peu partout (de Blade Runner à l’Empire romain), sur la planète Solar Corona (où tout semble permis – puisque rien n’est illégal). Je ne suis donc pas sorti emballé par ma lecture. Bof donc.
Ma véritable note est 2.5. Je n'aime pas trop ce genre de bd qui fait appel à la photographie pour coller des images presque ultra-réalistes avec un effet 3D. Cela donne un aspect plutôt froid à l'ensemble. Par ailleurs, notre héros est plutôt dans le genre réfractaire aux choses de l'amour. Je n'aime pas trop les héros sans peur, ni reproche comme à l'ancienne. L'univers décrit est celui de la série les Méta-Barons bien que ce scénario soit totalement indépendant. Il est question des Simak à savoir ces humains génétiquement modifiés avec augmentation des capacités physiques et sensorielles dont le premier spécimen était apparu dans la série-mère. On peut passer son chemin sur ce thriller futuriste.
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