Amazing Grace
Un père escorte sa fillette à travers un monde post-apocalyptique. Une fillette mutante, poilue, griffue et dentue, qui utilise son gène sauvage comme un atout dans une humanité décharnée.
Après l'apocalypse...
John travaille à la construction d’un building, lorsqu’on son contremaître l’avertit que sa femme vient de perdre les eaux. Il fait aussi vite que possible pour la rejoindre à la maternité. Il court sur le chantier comme un forcené, traverse la ville en taxi et arrive juste après la naissance. Juste à temps pour embrasser sa femme et sa fille. Juste une seconde avant le grand souffle blanc… qui signe l’apocalypse. Huit ans plus tard, John et sa fille, prénommée Grace, ont survécu. Ils traversent un paysage de désolation à dos de cheval, lorsqu’ils tombent dans un guet-apens tendu par deux hommes armés de fusils. Le duo d’agresseurs ne remarque pas la particularité morphologique de Grace, dont le visage est dissimulé par une capuche. Dommage pour eux… Car la fillette bondit en un instant sur l’un des gars. Ses canines et des griffes rétractiles, deviennent des armes mortelles, de tailles démesurées. La sauvagerie que son organisme convoque est inouïe… Il faut toute la raison de son père pour qu’elle ne transforme pas les deux bandits en chair à pâté. Le père et la fille les laissent filer ailleurs, ventres à terre. Ainsi est Grace, comme bien d’autres enfants nés au moment de l’apocalypse : poilus, dentus, griffus, porteurs de gènes simiesques proches des sapiens préhistoriques… à la fois terriblement dangereux et menacés, dans un monde déshumanisé qui n’a pas terminé sa déliquescence…
Scénario | |
Dessin | |
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Editeur
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Public
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Type
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Date de parution | 22 Mai 2019 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Une énième série post apocalypse, qui se laisse lire, avec quelques petites originalités qui la distinguent. A commencer par ces enfants « mutants », possédant des caractères animaliers (forte pilosité, dentition plus affirmée, agressivité impulsive, etc.), enfants qui déclenchent des réactions très diverses, mais sont souvent sources de conflits. Nous suivons en particulier une de ces enfants, avec son père – aimant et protecteur, dans un univers plutôt assez dur. Le cliffhanger qui clôt ce premier tome promet quelques révélations ces deux personnages, et quelques relances. Mais sinon j’ai trouvé que ça ronronnait un peu. Quelques montées d’adrénalines certes, mais globalement il y a des longueurs. Quant au dessin, il est très bon, assez chouette, presque trop léché pour ce type de série. Du pas mal pour le moment, à voir ce que la suite (qui commence à se faire attendre depuis plus de trois ans !) donnera.
Une bien belle couverture qui en jette et qui donc attire le chaland. Une fois à l'intérieur les choses se gâtent un peu. Comme l'ont dit Mac et PAco le dessin me parait moi aussi bien sage pour ce type d'histoire. Lorsque je lis un récit qui se passe dans un monde post apocalyptique je m'attends à quelque chose de plus déglingué. Sans spoiler je pense notamment à cette scène où nos deux héros sont pris à parti par deux vagabonds que je trouve un brin trop courtois pour le monde dans lequel ils vivent. Sans tomber dans le syndrome "Mad Max" nous sommes en droit d'attendre un peu plus de niaque. Autre point dont je ne doute pas que les auteurs auront à cœur d'éclaircir dans les prochains tomes, c'est la destination finale, le but de Grace et de son père, en fin d'album quelques planches du tome 2 nous sont données à voir. Wait and see. En fait mon sentiment est un peu la déception, j'aurais aimé des méchants plus méchants, un monde beaucoup plus déglingué, sauvage quoi. Étant un indécrottable boulimique de lecture j'irais tout de même jeter un œil à la suite, en emprunt.
Sympathique mais pas folichon ce premier tome. Je me retrouve beaucoup dans l'avis de Mac, tant à propos du scénario que du dessin. Le graphisme de Bruno Bessadi, s'il est juste, manque un peu d'ambition sur ce projet. J'ai trouvé les personnages un peu trop "dessin animé" et "gentillet" pour cette histoire post apocalyptique. Quelque chose d'un peu plus noir m'aurait semblé plus approprié. Et puis j'ai trouvé que ça manquait un peu de dynamisme surtout dans les scènes d'action. Côté scénario, ça part très bien et puis ça s'installe rapidement dans une certaine routine. Une séquence, une rencontre, un dénouement plus ou moins heureux dans ce monde devenu hostile. Et puis tout ça manque un peu de finalité. Pourquoi Grace et son père se déplacent-ils constamment ? On en sait rien... Quelles sont leurs aspirations ? Rien non plus... Du coup, malgré une qualité certaine liée en grande partie à l'empathie que suscite le personnage de Grace, l'ensemble manque pour le moment de perspective dans ce tome d'introduction. La suite nous apportera peut-être des éléments nouveaux à ce sujet, mais pour l'instant ça reste maigre sur ce point et laisse le lecteur dans une certaine expectative.
Amazing Grace avait attiré mon attention par le visuel très réussi de sa couverture. Une fillette pose le visage fermé, portant le drapeau américain en guise de voile, devant un univers de ruines. C’est, je trouve, très symbolique et cette couverture avait donc eu le don de m’intriguer. Le nom des auteurs, et plus particulièrement celui d’Aurélien Ducoudray dont j’ai déjà fortement apprécié certaines œuvres, a fini de me convaincre. Et très sincèrement, je ne m’attendais pas à ce type de récit ! Nous sommes dans une série post-apocalyptique assez linéaire, jusqu’à présent. Le scénario se résume à une longue errance des deux personnages principaux, émaillée de rencontres plus ou moins heureuses dans un univers de désolation et de violence. Un aspect fantastique vient apporter une petite dose d’originalité dans ce récit… et ce coup-ci on évite les zombies. Le dessin de Bruno Bessadi est très propre, très net. La qualité est au rendez-vous mais je dois avouer ne pas être réellement tombé sous le charme. Il y a un côté ‘comics’ un peu simple qui me laisse sur un sentiment de trop peu. J’espérais sans doute un rendu plus crasseux, plus poisseux au vu de l’univers décrit. Bon, jusqu’à présent, ça se laisse lire… mais il manque une finalité à cette errance, une quête, un but à atteindre, un objectif, enfin quelque chose qui fasse réellement évoluer les choses, qui puisse pousser les acteurs à agir plutôt qu’à subir pour que je sois complètement convaincu. Ca peut venir dans les prochains tomes mais là cette longue errance sans but précis où chaque rencontre donne lieu à une sorte de court récit qui pourrait presque se lire indépendamment l’un de l’autre me laisse sur ma faim. Pas mal, mais j’attends plus pour la suite. En l’état, je vous conseille plutôt l’emprunt que l’achat.
Ce titre inaugure une nouvelle collection chez Glénat dans un genre proche du comics vintage. Cela fait très série B également. Mais bon, c'est voulu. On se situe dans un monde post-apocalyptique ayant donné lieu notamment à des enfants mutants. Sinon, tout le monde essaye de survivre tant bien que mal. La violence règne en maître. On ne saura pas grand chose sur ce qui a provoqué un apocalypse nucléaire qui ont ravagé les 3 quarts des USA pour notre plus grand malheur. On sait cependant qu'une petite bande transversale allant de New-York à la Californie a été préservé des effets les plus néfastes. En effet, les auteurs veulent plutôt rester sur la relation père-fille dans cet environnement hostile. Bref, un peu comme dans Walking Dead. On s'attache rapidement aux personnages. Cela semble fonctionner assez bien grâce à un certain savoir-faire des auteurs. Au final, plutôt un bon démarrage. Le mystère reste entier pour la suite.
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